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vendredi, 26 mars 2010

Presque...

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Heure-Bleue était pourtant décidée à repasser.
Seulement voilà, au moment de faire diminuer la pile de linge à repasser, le chat a décidé d'un commun accord avec Heure-Bleue que demain serait un autre jour.
Moi qui sais ce qui était prévu demain, j'ai même renoncé à soupirer...

dimanche, 21 mars 2010

L’anti mythe…

J’ai écouté Xavier, dit Bébert, secrétaire général du parti unique, au soir du 21 mars.
Il nous a expliqué que les Français avaient manifesté leur souhait que les réformes continuent de plus belle.
Face à ce bel exemple de clairvoyance, cet homme qui semble pourtant avoir une formation plutôt cartésienne,  nous a tous éblouis par le brio avec lequel il nous a administré la preuve éclatante que l’homme peut vivre sans cerveau…
Certes avec moins de talent que le célèbre porte parole du même parti unique (emporté par mon élan, j'allais écrit "parti inique", lapsus éclairant), mais tout de même.

Bref, il est ressorti de son discours que les élections se passeraient manifestement mieux pour le pouvoir en place s’il n’y avait pas ces cons d’électeurs auxquels il faut sans cesse expliquer ce qu’ils doivent vouloir au lieu de perdre son temps à écouter ce qu’ils souhaitent.
Si j’en crois notre secrétaire général du parti unique, il faut protéger les Français.
Apparemment, d'après lui, il faut surtout les protéger d’eux-mêmes…
Et, ne s'étant pas aperçu que la campagne est terminée et le résultat patent, il insiste lourdement sur l’identité nationale.
Prenant comme exemple les USA, sans doute persuadé que le ku-klux-klan est au pouvoir...
J’ai très envie de lui dire « mon garçon, tu ne veux pas essayer de te faire élire aux USA ? ».
Ca nous reposerait et ça nous débarrasserait d’un trop-plein d’hommes d’état qui feraient certainement merveille dans les pays qu’ils encensent.
Bon, évidemment pour se faire réélire ici, il lui faudrait mettre de côté des détails gênants dans ces pays modèles, comme une précarité galopante, une criminalité importante, une proportion voisine de 15% de citoyens écartés de toute protection sociale, bref, des pays où la concurrence s’exerce d’abord entre les pauvres pour subsister, les mieux lotis s’étant partagé le gâteau, chez ces derniers, le bouclier fiscal est fourni de naissance, avec la première grenouillère.
D’ailleurs ça vient ici. Le livre de Florence Aubenas le montre assez clairement, où de pauvres femmes sont prêtes à en découdre à coups de poing pour des miettes tandis que ceux qui les emploient leur expliquent comment faire correctement le ménage en sautant de leurs 4x4.

Et, comme d'habitude, nos chantres de la sauvagerie sociale cherchent des coupables et des excuses.
Et s'ils essayaient de chercher des solutions, pour une fois ?

samedi, 20 mars 2010

Les rateaux, ça m'use

Le remontage de placards, leur nettoyage à l’alcool ménager avant le remontage.
Le débarras de vaisselle par moi, suivi de son lavage par Heure-Bleue, puis de l’essuyage par votre serviteur n’auront pas été vains.
L’important n’est pas de boire mais de savoir comment se faire proposer la rasade salvatrice par celle qui habituellement vous collerait au régime sec sous n’importe quel prétexte.

Bilan, après un travail de Romain, j’ai pu m’offrir une rasade d’un excellent single malt de dix-huit ans d’âge pendant que je me livrais aux délices de la préparation du dîner…
Dîner simple: omelette-jambon avec spaghetti bio « ail et huile d’olive ».

Bon, pour l’haleine ce n’est pas forcément le nec plus ultra.
Mais pour « la gueule », c’est très bien.
Imaginez un début avec tranche de saumon fumé écossais,  non congelé, étendu de crème fraîche (les cholestéroleux sont priés de ne pas lire).
Suivie d’une omelette aux œufs bio, baveuse à souhait, ni trop, ni trop peu.
Accompagnée d’une tranche de jambon bio, avec sa couenne, s’il vous plaît…

Bref, comme il faut bien que quelque chose déconne dans un dîner qui promettait d’être parfait , le vin, un vin bio du Languedoc, affichait un goût de bouchon proprement scandaleux !
Bref, tout était bio, sauf le bouchon.
Mais il avait du goût, le bougre.
J’espère au moins qu'il n'était pas gorgé de pesticides…

mardi, 16 mars 2010

On nous mène en bas taux...

Je reçois régulièrement dans ma boîte de mail des « news letters » de canards d’immobilier.
J’en reçois aussi d’autres journaux qui me confortent dans l’idée que nos gestionnaires – naïf que je suis, j’allais écrire « nos gouvernants » – défendent certes les intérêts de quelques Français, mais manifestement pas ceux de la majorité d’entre eux.
En ces temps de disette locative, les nouvelles éclairent d’un jour particulier les difficultés des locataires et des aspirants locataires.
Mr Benoît Apparu nous indique, après les demandes des organisations de locataires, « qu’un moratoire sur les expulsions serait un très mauvais signal envoyé aux propriétaires », ce que je veux bien croire.
J’imagine assez bien la détresse de l’actionnaire qui diversifie ses investissements et se trouve en butte aux difficultés de règlement de son locataire.
Ce pauvre actionnaire voit d’un côté ses dividendes augmenter grâce à un « plan de sauvegarde de l’emploi » qui vient de jeter son locataire au Pôle Emploi et, horrible verso de la médaille dorée, le même locataire ne peut plus payer son loyer…
L’émotion frappant d’un coup les milieux de l’immobilier, notre secrétaire d’état au logement se précipite au secours des vainqueurs en répondant aux demandes des associations :

«Samedi, plusieurs milliers de personnes ont manifesté pour réclamer la mise en place d’un moratoire sur les expulsions locatives. Pourquoi êtes-vous contre cette idée?

Pour une raison de pur pragmatisme. Il faut respecter le droit de propriété. C’est un droit constitutionnel. Comment réagiraient, demain, les propriétaires si on leur interdisait le droit d’expulsion? Ils diraient : «OK. Je prends moins de risque. Je ne loue plus mon bien à des foyers modestes». Cette décision serait contre-productive dans la politique du logement. Et puis, il y aurait un effet d’aubaine. Je pense que certains locataires arrêteraient directement de payer leur loyer, s’il n’y a plus la menace de l’expulsion.

Mais trouvez-vous logique qu’on puisse expulser des locataires alors qu’ils sont éligibles au droit au logement opposable?
Je comprends le côté absurde de la chose. On risque d’expulser un locataire qui ne paye pas alors que le préfet doit lui trouver un logement d’urgence. Mais là aussi, si on interdit les expulsions, il y aura un effet d’aubaine. Tous les locataires entameraient une procédure de droit au logement opposable afin de ne pas être expulsé. Je n’oublie jamais qu’entre les préfets et les locataires, il y a les propriétaires. Ce n’est pas illogique qu’un propriétaire veuille récupérer son bien pour loger sa fille, ou son fils... 
»

Que nous soyons gouvernés par des gens dont manifestement le sort de la majorité des Français n’est pas le souci principal, soit.
Mais qu’un de ses représentants nous jette à la face que le locataire est une engeance prête à toutes les magouilles pour ne pas payer son dû est scandaleux.
En d’autres temps, un député de l’opposition aurait franchi les travées de l’Assemblée au pas de course pour baffer l’insolent !
Tout ceci ne serait qu’une insulte de plus des nantis (non, non, pas les retraités de la SNCF…) à l’endroit du bas peuple si une autre nouvelle, autrement réconfortante ne venait remonter le moral de ces nantis toujours prompts à gémir sur la cherté de ce qu’ils achètent et la modicité de ce qu’ils louent.
En effet, parmi mes mails, je découvre avec intérêt que si vous achetez un appartement en profitant des avantages de la loi Scellier, votre appartement sera payé à raison de 13% par vous, 50% par le locataire et 37% par le contribuable sous forme de déductions fiscales et de prêts à taux réduit ou nul.

Ergo, si votre locataire à la chance d’être le contribuable moyen, il aura la chance d'avoir, au bout de huit ou quinze ans,  payé 83% de l’appartement qu’il occupe sans jamais en être propriétaire.

On comprend bien que toute tentative visant à faire payer plus de 13% de son bien à un bailleur est un très mauvais signal.
Imaginez un peu que le locataire ne paie plus 50% du bien, pire encore, que nos impôts ne servent pas à régler 37% de l'addition !
Ce serait un vrai scandale...

mardi, 09 mars 2010

Ca va être ta fête, Madame.

Ces  gens en situation irrégulière ont tous les culots.
Regardez cette jeune fille,  battue régulièrement par un frère sévère, mais juste.
Un homme qui  sait ce qu’est l’honneur,  un truc avec lequel on ne badine pas.
Et pour cause, le badinage y est l’atteinte la plus courante semble-t-il.

Bref, cette jeune fille, estimant qu’elle a l’âge de badiner comme bon lui semble, en a assez de se faire corriger comme une gamine maltraitée.
Elle se rend donc chez les pandores
Et paf ! Elle se voit offrir une nuit dans les locaux où elle sera enfin à l’abri de son fraternel censeur et un voyage touristique à titre de consolation.

Et elle se plaint !
Mais de quoi se plaint-elle celle-là !
Elle vient chez les pandores, se plaint qu'on la bat.
Pour la mettre hors d'atteinte de son tortionnaire, on lui paie un voyage en avion pour le Maroc.
Et que fait-elle ? Elle râle !

Aaahhh la la... Ces bonnes femmes ! Jamais contentes !
Enfin, bonne fête quand même...