Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 07 mars 2010

Le duo des gnomes (c’est mauvais, je sais, mais je ne peux résister…)

On en apprend tous les jours…
J’ai imprudemment jeté un œil sur le journal « Le Monde » daté de samedi pour apprendre quelque chose. C’est du moins ce que j’espérais.  

Et j’y apprends en effet quelque chose de stupéfiant !
Balzac aurait écrit un bouquin sous le pseudo « Emile Zola », Nana que ça s’appelle.
C’est du moins ce que prétendent  M.S. et S.K.  (on comprend mieux les déboires de la SG, c’est sûrement le patronyme qui veut ça…)
J'y lis en effet:

« La vision des aisselles touffues de Laetitia Casta dans le film de Pascal Thomas, Le Grand Appartement (2007), avait provoqué un certain émoi. L'actrice avait défendu ce choix personnel, soutenant que "le poil, c'est très érotique". C'est ainsi que le voyaient les grands auteurs. "Lorsque Nana levait les bras, on apercevait, aux feux de la rampe, les poils d'or de ses aisselles", écrivait Balzac. Aujourd'hui, le corps se doit d'être uniformisé, hygiéniste et juvénile. »

Vous doutez ?

 Regardez  ...

Si le corps se doit d'être cultivé, il semble bien vu que le cerveau soit en friche...
Et dépêchez-vous avant qu'un journaliste du Monde un peu plus attentif au cours de lettres ne s'avise de faire corriger la chose.

PS: Le Monde vient de corriger l'édition Web, il ne vous reste plus qu'à le lire dans l'édition de samedi, que vous trouverez dans n'importe quel bistrot ou maison de la presse...

J'ai peur, en publiant un scan de l'article en question, de tomber sous le coup de la loi Hadopi.

vendredi, 05 mars 2010

Le choix des maux, le choc des fautes.

Le samedi matin, j’écoute « Rue des entrepreneurs », parfois avec plaisir, parfois avec intérêt et parfois, comme samedi dernier, avec agacement.

Il était question de « l’évolution des mentalités d’achat dans  un contexte de crise ».
On sent déjà pointer le moment d’anthologie dans la vie de la radiodiffusion.
Et ça ne rate pas.
La phrase d’introduction de cette merveilleuse interview d’un « renifleur de tendance », ce « releveur de signaux faibles », en fait un pipoteur de marketing, me laisse pantois : « On doit commencer à s’interroger sur qu’est-ce que c’est qui va »…

La suite montre assez clairement que les « signaux faibles » sortent directement d’un EEG de futur consommateur.
Le type d’EEG qui montre que, dans beaucoup de cas et pour le plus grand bien de la Sécu, point n’est besoin d’appareils coûteux. Une règle suffit…

La suite du discours me fait douter de tout ce que j’ai pu apprendre au cours de longues études.
Je me surprends à me demander si l’acte fondateur qui a présidé à l’entrée de l’espèce humaine parmi les espèces dites « intelligentes » n’est pas, contrairement à ce que prétendaient Pascal et Descartes, « penser » mais plutôt « acheter »…
Je suis peu enclin à m’enticher de la mode.
Nous avons tous pu constater que si on porte les mêmes choses assez longtemps, on est « à la mode » au moins une fois par décennie.
Ce qui fait que si je me sens peu concerné par le fond du discours de mon estropieur de grammaire, je me sens tout à fait consterné par sa forme…