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samedi, 16 avril 2011

Et l’un censé être un sensé est en fait insensé…

Eh oui, j’ai fini par obtenir enfin un rendez-vous avec mini-néphro.
J’avais le premier rendez-vous de la journée aussi je fus reçu avec une petite demi-heure de retard seulement.
C’est bien pratique parce qu’en théorie les consultations ne doivent durer qu’une vingtaine de minutes et, comme elle doit remonter le moral à beaucoup de ses patients, si vous avez le cinquième rendez-vous, vous passez dans son cabinet trois heures après l’heure prévue…
Mini-néphro (comme mon « éreinteur ») passe beaucoup de temps à essayer de me convaincre du bien-fondé de son traitement et moi à lui expliquer que si, du point de vue du but visé, il remplit son contrat, du point de vue des « à-cotés » il a des effets assez dévastateurs.
D’où les révisions d’avant épreuves comme au bon vieux temps de la fac.
Je me suis donc employé à lui prouver que l’acide urique, contrairement à l’urée, n’est pas soluble dans l’eau et se tenait chez moi –analyses à l’appui- dans des proportions raisonnables avant qu’elle se mêlât de me faire absorber des hydrochlorothiazides.
Puis que cette merveilleuse molécule, non seulement remplissait un peu trop bien son office au point de me pourrir la vie –une autonomie de quatre-vingt-dix minutes me semble un peu maigre pour assurer un voyage ou une nuit sereine-,  mais causait chez moi un déficit en sodium et, pire encore, avait tendance à augmenter la concentration de cet acide urique au point qu’il « précipitait » dans mon rein.
Concentration qui n’allait évidemment pas sans désagréments.
Le plus bénin des désagréments étant les fameuses coliques néphrétiques.
Le plus gênant des désagréments nécessitant le passage entre des mains expertes qui vous introduisent des instruments épouvantables –on dirait des tringles à rideau télescopiques comme celles des fenêtres de cuisine- dans l’organe normalement dévolu à prouver à la gent féminine que vous êtes un empereur de la couverture (toujours prompte à vous prouver le contraire, sans cœur qu’elle est…).
Toujours est-il que j’avais lâchement profité de son absence  pour aller voir mon médecin traitant et lui demander un autre cocktail capable de maintenir ma tension artérielle dans les valeurs exigées par mini-néphro. Mais sans diurétique.
Je m’attendais donc à une engueulade à fleuret -à peine- moucheté, mais mes explications l’amenèrent à concéder que finalement, au vu des examens hématologiques, et patati et patata,  j’avais plutôt bien fait…
J'ai pu en déduire qu'il en va donc des spécialistes avec quinze ans d’études comme des dépanneurs télé avec  un an de stage.
Si vous vous laissez faire, ils vous roulent dans la farine et vous ruinent !

 

Commentaires

Donc, tu fais la même chose avec l'eau, tu continues à boire celle du robinet...

Écrit par : heure-bleue | samedi, 16 avril 2011

mais tu as bien raison de prendre en compte les inconvénients de ton traitement et finalement tu en sais beaucoup plus que le commun des mortels à ce sujet même si elle, a fait 15 ans d'étude... Moi je discute toujours et je négocie avec les médecins, et c'est moi qui décide : tiens, mais c'est inscrit dans la loi, ça, non ?

Écrit par : saperli | samedi, 16 avril 2011

Je te reconnais bien là et t'approuve, Tu vas te sentir mieux maintenant.

Écrit par : mab | dimanche, 17 avril 2011

Sourires... tu fais comme moi, je modifie mes doses et ensuite le dis au toubib, qui voyant que je me sens bien ainsi, avalise ma décision. C'est avec le neurologue et aussi avec mon toubib pour le diabète, je prends un Glucophage 1000 mg le matin, un amarel 4mg à midi et de nouveau un Glucophage 1000 mg le soir.

Comme je ne prends plus le mestinon du soir, le matin vers 11 heures j'étais en hypoglycémie 0,75 voire 0,70. Alors le soir comme le Glucophage 1000 est sécable, je n'en prends que la moité, ce qui me fait du 0,90 ou 0,85 vers midi.
Mardi je suis allé le voir pour les bandelettes, je le lui ai dis avec mon carnet de contrôle comme preuve, et sa réponse fut:"du moment que cela vous convient pas de problème pour moi". Il m'avait même offert un café. Ce n'était pas la première fois...

Tu as raison, ton corps t'appartient et au bout d'un certain temps, on est capable de mieux gérer les "pépins" au plus près, de façon à moins en souffrir...

Bon dimanche à vous deux;

Écrit par : patriarch | dimanche, 17 avril 2011

les effets secondaires deviennent parfois des problèmes collateraux, c'est notre rôle de bien gérer notre corps, tu as parfaitement raison !

Écrit par : maevina | dimanche, 17 avril 2011

Le spécialiste de ton corps , c'est toi , et les médocs ne sont pas toujours bien tolérés , il faut tâtonner

Écrit par : Brigitte | dimanche, 17 avril 2011

Pas le meilleur post pour vous remercier pour l'humanité de votre écriture.

Juste merci.

Après, quelqu'un a écrit : "connais toi toi même eh, fainéant !"
Signé M. C., rital
Alors juste heureusement que vous vous connaissez.

Écrit par : Le CPE | lundi, 18 avril 2011

Merci pour cet excellent article.. très utile et facile à comprendre! ... qui me fait découvrir un blog de plus à lire

Écrit par : generique | mardi, 19 avril 2011

c'est ce que je dis à mes enfants : il faut en prendre et en laisser et ne pas les écouter comme "paroles d'évangiles" J'ai eu des coliques nephrétiques un jour, je m'en souviens encore, en plus la dose de morphine qu'ils m'avaient injectée était si forte que j'ai failli y rester !! D'ailleurs voilà, en cas de besoin, après une opération : depuis je demande une demi-dose par rapport à celle qu'ils me proposent et ça me va très bien.

Écrit par : liliplume | vendredi, 22 avril 2011

"J’avais le premier rendez-vous de la journée aussi je fus reçu avec une petite demi-heure de retard seulement." Un bijou cette phrase!
Même constat pour moi il y a trois semaines, et je me suis surprise à être amusée en le faisant.

Bonne santé physique, pour la morale, pas de doute, tu l'as puissance triple.

Écrit par : Beloubelette | samedi, 23 avril 2011

Les commentaires sont fermés.