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vendredi, 30 novembre 2012

Poireaux sirop...

Avant-hier, lors de mes courses à Monop’ –vous savez, celles qui devaient nourrir une famille de cinq personnes pendant une semaine, pfff… La hyène !- avant-hier donc, j’ai vu quelque chose qui a fait remonter des souvenirs toujours vivaces.
Je ne sais pas comment sont vos souvenirs, lectrices chéries, mais les miens sont une explosion de couleurs, d’odeurs, de sensations, de bruits, bref, je les revis comme si c’était hier.
Intéressant, sans doute, vous dites-vous, mais où veut-il en venir ?
Eh bien à ça : J’ai vu des bottes de poireaux !
Passionnant, certes, persistez-vous, lectrices chéries. Et alors ?
Eh bien il s’agissait de poireaux minces et tendres.
Je me suis dit « pour ce que je me rappelle, voilà qui devrait vraiment faire plaisir à Heure-Bleue », et j’en ai pris une botte.
Botte de poireaux que j’ai préparés comme je l’avais fait il y a plus de quarante ans.
Car Heure-Bleue, non contente d’avoir péché, en avait récupéré le fruit en étant enceinte, non seulement de mes œuvres comme on dit dans les livres, mais de l’Ours.
Parmi ses envies irrépressibles, généralement modestes, il y avait les poireaux.
Ils étaient engloutis à peine préparés, bien avant l’heure du dîner, par la future maman…
La grand-mère d’aujourd’hui m’a dit « ils ne seront jamais aussi bons que quand j’étais enceinte de l’Ours ».
Je me rappelle surtout que quand elle était enceinte de l’Ours, j’ai dû aussi, envies obligent, aller une fois chercher des cerises.
Des cerises ! Au mois de janvier !
Je n’en avais trouvé qu’à Notre-Dame, nous n’habitions pas très loin.
Des cerises à Notre-Dame au mois de janvier !
Je me demande de temps en temps si on a fini de les payer avant la majorité de l’Ours.
Je n’en suis pas si sûr…
Mais ça fait partie des souvenirs comme celui des invitations de l’époque.
Epoque où Heure-Bleue entretenait Le-Goût –je vous dis que j’étais un gigolo-, dans un pigeonnier de trois pièces en enfilade.
Pigeonnier où, pour dîner à plus de deux, la table était trop petite et les chaises en nombre insuffisant.
Pour dîner avec des amis,  nous mettions une nappe sur le plancher et, assis par terre, mangions nos paupiettes accompagnées de spaghetti.
Paupiettes revenues si souvent dans les assiettes car nous étions très minces mais moins que nos finances, qu’aujourd’hui encore il est impossible d’en faire avaler une à Heure-Bleue…
J’ai donc évité les paupiettes et ai pensé aux poireaux.
Qui lui ont, malgré sa remarque, bien plu puisqu’à l’heure du dîner, le saladier était vide.
Comme il y a un peu plus de quarante ans…

 

Commentaires

Au moins les poireaux sont de saison...

Écrit par : Livfourmi | vendredi, 30 novembre 2012

Ils sont un peu ta madeleine

Écrit par : mab | vendredi, 30 novembre 2012

J'ai rencontré Ma Moitié tard, je ne pourrai donc jamais écrire "Comme il y a un peu plus de quarante ans.." Je vous envie Heure Bleu et Toi...

Écrit par : Minha Casa | vendredi, 30 novembre 2012

Heurebleue est à nouveau enceinte !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Écrit par : maevina | vendredi, 30 novembre 2012

Manquerait plus que ça !
Déjà que notre retraite est trop maigre pour nos couches Confiance, s'il faut financer des Pampers...

Écrit par : le-gout-des-autres | vendredi, 30 novembre 2012

ahhh la la le Goût j'ai commencé par lire ta note en buvant, et j'ai failli tout redonner à la nature, de rire bien sur, à cause des deux premières phrases ( je n'avais jamais pensé à l'insulte hyène de ma vie).
Vous avez plus de quarante ans de souvenirs, c'est vraiment beau et c'est formidable que vous ayez la liberté aussi de vous titiller même en publique. Bonne journée à vous !

Écrit par : Rivka | vendredi, 30 novembre 2012

Moi pour ma 1ère c'était des asperges et ce n'était pas la saison quand au dernier c'était les cornichons que j'achetais au détail à la supérette et lorsque j'arrivais à la caisse il n'y avait plus rien dans le sachet ,mais c'était moins cher que les asperges .Bonne journée à vous deux

Écrit par : eliane | vendredi, 30 novembre 2012

merveilleux vossouvenirs : c'était la Bohême!! et l'attente d'unpremier bébé,rien que d'y penser me remue!!!! D'un naturel plutôt modeste , enceinte, je puais d'orgueil!!!! je me sentai simportante!

Écrit par : emiliacelina | vendredi, 30 novembre 2012

c'est drôle ces envies... Eliane pour l'ainée c'était des asperges et la demoiselle est née le 5 février (pas la saison) mais les boites oui... La deuxième pas d'envie et pour le dernier: des cornichons..... encore des boites.....

Bonne soirée.

Écrit par : patriarch | vendredi, 30 novembre 2012

Oh le souvenir des pièces sous les toits et des pique-niques entre amis assis par terre autour d'une nappe... On recommence ? Non, trop cher ! Faudrait payer le kiné le lendemain !...

Écrit par : lakevio | vendredi, 30 novembre 2012

Et les oranges ? Tu lui remontes des oranges de temps en temps aussi, en souvenir de sa grossesse ?

Écrit par : Milky | vendredi, 30 novembre 2012

J'ai laissé tomber pour les oranges.
J'ai souvenir qu'Heure-Bleue avait la grossesse nauséeuse et que j'ai eu la chemise rincée plus souvent qu'à son tour...
Et maintenant elle n'aime plus les oranges, peut-être à cause de ça.

Écrit par : le-gout-des-autres | vendredi, 30 novembre 2012

je comprends c'est délicieux...et il n'y a qu'une femme enceinte qui peut te dire que l'envie est tellement forte qu'on ne retrouve plus quand on est plus enceinte le même goût...

Écrit par : mialjo | vendredi, 30 novembre 2012

J'ai toujours été très sage : pas d'envie pendant mes grossesses.
Et que j'en connais un qui en doute depuis 25 ans ( de ma sagesse ). Ceci dit, j'aime beaucoup les poireaux.

Écrit par : Berthoise | vendredi, 30 novembre 2012

j'ai eu envie d'une choucroute au Maroc. On en a trouvé une en boite.

Quelle chance elle a d'avoir un homme qui cuisine !!!

Écrit par : liliplume | vendredi, 30 novembre 2012

Les commentaires sont fermés.