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mercredi, 10 avril 2013

Et pourtant, il évita Péronne...

Il y a des jours comme ça.
Vous vous dites « Tiens, Léontine a quatre-vingt-huit ans aujourd’hui ! »
Vous vous rappelez Léontine, cette vieille amie qui se remonte le moral au champagne et qu’on avait laissée avec un sévère coup dans le nez ? Mais si, celle que nous avions invitée au restaurant.
Donc, hier, voyage à Paris. Nous avions pourtant mûrement pesé toutes les raisons qui pouvaient nous éviter d’aller nous faire tremper jusqu’aux os.
Mais le sens du devoir, c’est ça. Alors nous y sommes allés. Comme d’habitude, nous avons constaté que nous aimions Paris et ce quartier du XXème.
Mais le sort est farceur. Il a commencé par nous faire croire que nous avions de la chance.  Pas de pluie et le bus quasiment à l’heure.
C’est quand nous avons voulu rentrer que les choses se sont gâtées et que pour une fois il m’a fallu dévoiler une âme de sportif.
Je voulais prendre le 26 pour aller à Saint-Lazare –Que la lectrice chérie qui vient de marmonner « palpitant, le Goût aujourd’hui ! » soit plus discrète, je l’entends de chez moi !- puis le train pour renter à la maison.
Heure-Bleue, elle, prétendait que le métro et le 164 c’était mieux.
Comme j’ai besoin d’Heure-Bleue car le scanner c’est le 23 avril et que je n’ai pas envie d’y aller tout seul comme un miséreux, je lui ai donné satisfaction sur le champ.
Donner par pur égoïsme est ma grande spécialité…
Nous sommes descendus dans le métro où, comme d’habitude, aucune information intéressante n’est donnée à l’endroit où elle peut encore être utile.
Nous avons donc respectueusement glissé nos billets dans le portillon et sommes descendus… Pour apprendre que le trafic est justement interrompu sur la ligne. Heure-Bleue a pesté. Plus pragmatique, je suis retourné au guichet et expliqué à la dame que je venais de claquer 2,66 € pour apprendre que je ne prendrai pas la rame espérée.
Comme elle a plutôt l’habitude de se faire agonir d’injure, l’émotion devant un ton civil l’(a poussée à fouiner dans un tas de tiroirs pour y trouver le tampon qui me donnait le droit de prendre le 26 jusqu’à Saint-Lazare.
Nous avons dû attendre le second 26. Oui, le premier avait décidé de s’arrêter à Jaurès… Tout s’annonçait donc sous les meilleurs auspices. D’autant que l’arrêt n’est pas un abribus et quelques gouttes se sont mises à tomber du ciel. Mais le bus est enfin arrivé et a mis à peine le triple du temps habituel pour rejoindre la gare.
J’ai acheté un carnet de billets de train et ai failli me faire invalider ma carte Visa pour cause de comportement capricieux du clavier du « pinpad ».
Le quai était bondé alors que l’heure d’affluence était passée. La horde de cow-boys habituelle, celle censée apporter « l’aide aux voyageurs » semblait surmenée par une surcharge dont ils étaient peu coutumiers : penser. Et faire ça quand il y a une grève larvée n’est pas aisé. Je me demande d’ailleurs pourquoi, pour apporter de « l’aide aux voyageurs » -c’est écrit sur leur blouson- il faut absolument être équipé d’un révolver, d’une matraque et d’une bombe lacrymogène. Apparemment certains n’ont pas compris qu’être équipé d’une cervelle, c’est plus efficace…  Nous sommes quand même montés dans un train qui a bien voulu nous amener dans notre ville de banlieue. Là, une autre surprise nous attendait. La gare était fermée, pour en sortir il nous a fallu passer par un petit escalier envahi par des dizaines de voyageurs. On aurait dit un centre de tri d’élevage.
Sauvés enfin ?
Non ! La voie normalement empruntée par le bus était interdite à la circulation, qu’elle soit automobile ou piétonne. Ergo, plus de bus. Nous avons dû faire un immense détour à pied pour revenir à la maison. Et, avec une Heure-Bleue fatiguée et affamée attachée à mon bras, ce fut une épreuve.
Heure-Bleue fatiguée n’est pas joyeuse.
Heure-Bleue affamée est un très mauvais plan.
J’ai parfois peur d’un coup de dent…

 

Commentaires

"Hb. affamée est un très mauvais plan"
J'ai parfois peur d'un coup de dents!
Le Goût, tu es en progrès tous les jours! Voilà que tu fais des vers !!!

Écrit par : emiliacelina | mercredi, 10 avril 2013

tous ces tracas me décourageaient vraiment de laisser la voiture à la maison lorsque je vivais en RP, au moins j'étais chez moi, dans mon cadre, assise, avec ma radio, mes CD, mon eau, mes cigarettes même si j'étais bloquée dans les embouteillages

Écrit par : maevina | mercredi, 10 avril 2013

Même motif, même punition..... (je viens d'aller lire le post d'Heure Bleue) !!

Écrit par : Ysa | mercredi, 10 avril 2013

Vous êtes les aventuriers des temps modernes.

Écrit par : mab | mercredi, 10 avril 2013

Je réitère ma demande laissée sur le blog d'Heure Bleue : prévenez - nous quand vous voyagé , car la poisse qui vous colle , on n'a pas envie de la partager et comme je vais à Paris fin avril ...

Écrit par : Brigitte | mercredi, 10 avril 2013

MDR !!! Beaucoup de circulation hier, j'ai bien galéré aussi ! (j'étais non loin de vous)

Écrit par : liliplume | mercredi, 10 avril 2013

ce n'est plus un déplacement, c'est un périple !!!!

Écrit par : emiliacelina | mercredi, 10 avril 2013

Il y a des jours où le sort s'acharne.

Écrit par : Seringat | mercredi, 10 avril 2013

Les commentaires sont fermés.