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samedi, 13 avril 2013

Le printemps n’est pas là, le Bon Marché, oui.

Vous avez tous entendu parler de la campagne de Russie, rendue inoubliable par le célèbre épisode de la Berezina.
Eh bien imaginez un instant qu’il arrive quelque chose de semblable à votre serviteur.
Non, je n’ose plus vous appeler « lectrices chéries », une d’entre elles, traîtresse, vient de me chambrer sur son blog. Les couloirs du Web sont comme ceux de l’Assemblée,  on y risque le coup de poignard dans le dos à chaque lien…
Donc, il nous vint à l’idée, Heure-Bleue, l’autre blogueuse qu’on aime et moi, d’aller arpenter les salles du musée Jacquemart-André pour y voir l’exposition consacrée à Boudin.
D’expo il n’y eut pas. L’entrée des musées est désormais soumise à des règles voisines de celles qui régissent l’accès aux salles de biologie dites « de niveau L3 », des trucs où on risque de choper des affections horribles rien qu’à regarder la porte.
Voui mes chéries ! L’accès à un musée est assorti de « procédures » sévères dont on eut aimé qu’elles s’appliquassent à l’accès aux plus hautes fonctions de l’Etat.
Nanti de sa carte de bancal assermenté, votre Goût adoré s’est pointé sous l’œil courroucé de la foule qui patientait, à l’entrée du musée, accompagné de son accompagnatrice à la scène et à la ville, et de notre amie.
Là, j’eus droit à une explication sur le droit à une accompagnatrice et pas la copine du bancal par un des deux vigiles préposés au respect du règlement. Je pus même faire appel à l’intelligence, ce qui est toujours un pari risqué quand on a affaire à un vigile mais ça marcha. Il nous conduisit à la caisse sous les regards furibonds de ceux qui patientaient. Leur présence hostile empêcha sans doute la dame de nous laisser entrer car  malgré un talent de négociateur chevronné, rien n’eut raison de sa folie réglementaire. Nous sommes donc allés malgré tout jusqu’au salon de thé du musée où une queue quasiment soviéto-brejnevienne nous empêcha d’entrer.
La chance aidant, nous sommes ressortis et là nous attendait une « giboulée d’avril » –Oui, de nos jours, plus personne ne tient les délais- particulièrement drue. Nous dûmes attendre un bon moment que les gouttes s’espacent suffisamment pour nous permettre d’atteindre l’arrêt du bus qui nous emmena au Bon Marché.
Là, il y avait nettement moins de monde qu’au musée.
Il y avait pourtant largement autant d’antiquités…
Evidemment, nous y allions pour boire un café, il était donc normal que la cafeteria soit fermée pour cause de travaux. Tenace, j’ai appris qu’il y avait une cafeteria de remplacement à un autre bout du magasin.
Hormis ce court intermède agréable, une autre catastrophe nous attendait. Non, pas à la Grande Epicerie où l’éducation est un lourd handicap quand on se heurte à des gens qui semblent penser que l’épaisseur de leur porte-monnaie est une preuve de savoir-vivre suffisante et les dispense des manifestations habituelles d’icelui.
Une cerise blette sur ce gâteau amer finit quand même par déclencher un fou-rire irrépressible chez votre Goût préféré –si, si, Mab-.
Dans le bus qui nous ramenait à la porte de Champerret, nous avons vu une dame, condamnée par sa bonne éducation, contrainte à supporter le monologue interminable et incroyablement chiant d’un vieil emmerdeur.
De la station Sèvres Babylone à la Place Pereire il n’a pas cessé un instant de parler.
Le fou-rire m’a saisi quand Heure-Bleue, avec l’indulgence que vous lui connaissez, a dit à voix assez haute « Mais il est soporifique ! Et on ne peut même pas dormir parce qu’il parle trop fort ! ».
Vous croyez qu’il aurait baissé le ton ou cessé ? Que nenni ! Jusqu’à la Place Pereire, il a persisté.
Mais je ne lui en veux pas, un fou-rire est toujours bon à prendre, fut-il déclenché par la dureté du sort…

 

Commentaires

J'ai goûté il y peu Le Baulois du BM, toi l'amateur de chocolat tu dois connaître, moi je ne jure plus que par ça, un délice, un vrai!

Écrit par : mab | samedi, 13 avril 2013

épiques vos sorties! et ce que j'aime c'est que vous persistiez à continuer pour mon plus grand plaisir !!!

Écrit par : maevina | samedi, 13 avril 2013

Quand je vous dis que vous avez la poisse !

Écrit par : Brigitte | samedi, 13 avril 2013

quand c'est pas le jour : c'est pas le jour ! Mais j'aime bien le trajet du retour en compagnie du bavard !!! On n'a pas tout les jours l'occasion de s'offrir un fou-rire!!!!!

Écrit par : emiliacelina | samedi, 13 avril 2013

Les commentaires sont fermés.