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mardi, 11 juin 2013

Est rosse qui veut, Eros qui peut...

Nous sommes partis tôt et rentrés à pas d’heure…
Nous avons évité le déjeuner pour parfaire la digestion des millions de petits trucs avalés avant-hier à la fête des voisins.
Puis nous sommes partis vers notre ex-chez-nous pour aller chercher Merveille à l’école, lui offrir un « petit quatre heures »  au McDo de son bled paumé.
Non mais c’est fou ce que peut engloutir une gamine de six ans épaisse comme la retraite d’une femme de ménage !
Nous l’avions abandonnée en pleurs, se roulant par terre de désespoir à l’idée d’être éloignée de son papy chéri en pleine forme, se foutant complètement de notre départ. Nous la retrouvons en forme, affamée et joyeuse à l’idée de passer par le Monop’ qui verra sans doute un cadeau.

C’est en arrivant au Monop’ que nous sommes tombés, Heure-Bleue et moi, en arrêt devant une scène qui montre à l’envi que le machisme sert surtout à remonter le moral des mecs, éternels perdants de cette histoire de plus belle conquête de l’homme.
Et n’allez pas croire qu’il s’agit du cheval.
Notre Merveille donc, primesautière et dansante,  lâche la main de papy pour entrer dans le Monop’.
Les portes automatiques s’ouvrent. Merveille fait un pas, toujours dansante, son jeans soulignant sa minceur et son petit caraco blanc accentuant la  pâleur de son teint. Elle  arrive alors face à un duo de petits garçons de son âge,  apparemment deux frères.
Et les deux blondinets aux yeux bleus de tomber en arrêt, immobiles face à Merveille.
Ils la regardent comme un gâteau,  d’un seul coup muets et statufiés, tels la femme de Loth.
Heure-Bleue et moi avons alors été témoins d’un spectacle qui prouve au moins deux choses.
La première est que Merveille est une fille.
La seconde est que les mêmes  causes produisent les mêmes effets.
Merveille, s’apercevant de l’effet dévastateur de son arrivée dansante sur ces deux gamins s’arrêta. Leva le menton et entra dans le Monop’, hautaine et méprisante, telle Cléopâtre snobant Marc-Antoine avant de céder.
Merveille se tourne alors vers Heure-Bleue et, l’air d’autant plus innocent qu’elle ne l’est pas, demande « Mais, mamy, qu’est-ce qu’ils ont à me regarder comme ça ? »
Je regardais quant à moi les deux frères et crus un moment voir l’empennage des flèche cupidonesques  dépasser de la chemise transpercée du plus jeune des deux  –encore un qui n’a pas fini d’être transpercé…-
Les deux garçons sortant du Monop’, le plus jeune regardant derrière lui,  suivant la trace de Merveille au risque de heurter le montant des portes.
J’ai repensé à ce pauvre gamin du Jardin d’Acclimatation.
Et me suis dit qu’un autre encore n’allait pas s’amuser tous les jours.
Oui, je parle de son père.
A le voir je me demande si les pères de filles ne sont pas pires que les mères de fils…

 

Commentaires

Une vraie tombeuse cette Merveille.

Écrit par : mab | mardi, 11 juin 2013

sacrée Merveille !! Elle a bien raison de commencer à s'entraîner à briser les coeurs !

Écrit par : liliplume | mardi, 11 juin 2013

Les filles ont un pouvoir de séduction , et elles peuvent décider ou non si elles peuvent faire chavirer les coeurs , elle a su faire chavirer le tien , on te sens admiratif ! Gare !

Écrit par : Brigitte | mardi, 11 juin 2013

Ils rêvent...

Écrit par : livfourmi | mardi, 11 juin 2013

Père de filles, mère de fils, même combat.

Écrit par : Berthoise | mardi, 11 juin 2013

que si! les pères de filles sont pires!!!!! J'ai observé çà chez mes fils !

Écrit par : emiliacelina | mardi, 11 juin 2013

que si! les pères de filles sont pires!!!!! J'ai observé çà chez mes fils !

Écrit par : emiliacelina | mardi, 11 juin 2013

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