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mercredi, 26 juin 2013

Diplomatie de la langue...

Bon, lectrices chéries, je suis navré de vous le dire, mais je sens que je vais vous décevoir gravement.
J’aime vous dire « lectrices chéries » car ça agace Heure-Bleue qui va jusqu’à prétendre que ça vous agace aussi, du coup, taquin comme je suis…
Revenons plutôt à mon propos qui était de vous prévenir que je dois vous déshabituer de ces superfluités qui font le charme de votre vie « bloguesque ».
Je veux parler là de ces charmantes historiettes qui ont été le sel de ma vie avant qu’Heure-Bleue ne se l’approprie.
A la limite avec plus d’accord de mon côté que du sien, certes, mais tout de même.
Oui, elle a toujours aimé qu’on la supplie et comme je n'ai jamais cédé à la facilité…
Combien vous ai-je conté de ces histoires qui vous ont passionnées (sauf Mab...) ? Une, mmmhhh… deux, mmmhhh… trois…
J’ajoute Heure-Bleue et celle dont je n’ai pas le droit de parler.
Sachant que de toute façon je n’ai vraiment le droit de ne parler d’aucune, il en reste… Une, mmmhhh... deux, mmmhhh… trois.
Voilà, c’est ça.
Trois !
Voilà pourquoi je sens poindre :
- De la déception chez vous.
- De la grogne et peut-être même de la haine chez Heure-Bleue.
Ben oui, lectrices chéries, je suis marié avec Heure-Bleue, pas avec vous.
Que celle qui a dit « Hélas » trop fort, là-bas dans le fond, se fasse plus discrète.
Flatté, certes mais trop près d’Heure-Bleue pour me laisser aller à un commentaire qui pourrait bien me coûter l’œil qui me reste.
Un coup de stylo est si vite arrivé…
Pourquoi vous parlais-je de ça ?
Ah oui, toujours à propos des relations entre les hommes et les femmes, entre les garçons et les filles.
Cet après-midi, heure de sortie des écoles.
Les élèves traversent le square et la place enserrée par « nos » immeubles et les deux jardins.
Nos lascars d’en bas profitent « du retour de l’absence de pluie » et de la fin de cours –qu’ils ne suivent manifestement pas avec toute l’assiduité nécessaire-  pour tenter d’engager la conversation avec leurs camarades du « camp d’en face ».
Je les entends par la fenêtre ouverte. Hélas pour eux, ils ne sont pas pauvres que d’argent. La misère lexicologique aussi frappe ce qu’on peut qualifier de « classes difficiles » mais sûrement pas de « classes laborieuses » comme on dit au PS.
Les filles les plus faciles à aborder sont, malheureusement pour eux, celles qui font dire aux sociologues « on se marie dans sa classe sociale ».
Autrement dit des jeunes filles dont je préfère que le père ne soit pas moi.
J’ai déjà assez honte de ce qu’il m’arrive de penser sans en plus avoir honte de ce qu’elles pourraient être mes filles…
Quant à celles qui me semblent « plus fréquentables », je les entends peu.
Elles parlent doucement et sans accent « zyva ».
Du coup les gamins n’osent même pas leur parler et à peine les regarder.
Pour ce que m’en apprennent les nouvelles du quartier, ils osent seulement à la nuit tombée, quand elles reviennent d'une sortie, les frapper pour leur piquer leur i-Phone.
Je sais, je suis bégueule, je vous l’ai déjà dit.
Mais j’aime mieux les gens qui parlent doucement et ceux qui obtiennent ce qu'ils veulent par la négociation…

Commentaires

Note quand même que je préfère quand tu évoques tes ex plutôt que la politique quoique un petit billet bien senti sur le retour du menteur dans la vie politique serait à n'en pas douter jubilatoire.

Écrit par : mab | mercredi, 26 juin 2013

j'espère que tu comprends mieux la poussée du FN ?et encore tu n'as qu'un échantillon...imagine Sevran et les autres...c'est pitoyable et ça ni la gauche bi la droite n'y fera rien...malheureusement pour nous et pour eux...j'adore ta façon de tourner autour du pot pour finir par nous mettre dedans hihihi...kiss...

Écrit par : mialjo | mercredi, 26 juin 2013

eh! Bé ! Il t'en faut du bla bla bla !! pour parvenir à ta conclusion qui me fait dire : je suis comme toi Donc, j'approuve ta dernière phrase!
d'un autre côté, si tu ouvres ta fenêtre tu ne risques pas de t'ennuyer apparemment !!!

Écrit par : emiliacelina | mercredi, 26 juin 2013

Les filles , pour se faire respecter prennent les travers des garçons comme ça , elles ne risquent rien , pas comme les biens élevées et discrètes qui doivent faire attention à leurs biens . Ceci dit , l'habit ne fait pas le moine , ils ne sont pas tous délinquants ?

Écrit par : Brigitte | mercredi, 26 juin 2013

Moi non plus, j'aime pas qu'on me crie.

Écrit par : berthoise | mercredi, 26 juin 2013

PJF est rentrée à pas d'heure (en raison de ses cours tardifs) toute l'année et dans des quartiers qui craignent. Ca m'angoissait assez. Elle n'a jamais eu d'ennuis. Ouf !

Écrit par : liliplume | mercredi, 26 juin 2013

Je dois avouer que c'est toujours une grande joie d'entendre ces demoiselles qui parlent comme des charretiers hurler toutes les trois phrases "je m'en bats les couilles"

Écrit par : Olivier | jeudi, 27 juin 2013

Les commentaires sont fermés.