jeudi, 27 juin 2013
Il marche au « Pas de loi. »…
Je savais que nous étions « espionnés » pendant nos voyages sur le Web par une bande de vautours prêts à tout pour nous faire cracher nos sous dans des achats stupides et inutiles.
Je savais aussi qu’une bande de truands essayaient sans cesse de me faire cracher mes coordonnées bancaires en me disant que la CAF me devait des sous qu’elle avait oublié de me donner.
Les pauvres andouilles, la CAF est radin mais ne truffe pas ses avis de fautes d’orthographe ni de tournures de phrase anglo-américaines et n’oublie jamais mes coordonnées bancaires…
Je n’ignorais pas non plus que le membre supplémentaire gracieusement fourni par la mâle condition pouvait être allongé de quatre pouces (101,6 mm) si j’achetais une machine de torture de 300 US$.
Que diable ferais-je d’un outil propre à féconder une jument ?
On me prévient régulièrement que je suis en bonne place pour le tirage qui me verra l’heureux gagnant d’une luxueuse berline dont je n’ai que faire, que je vais rayer en tentant de la garer à la place mal foutue assignée par mon bailleur.
Tout ça, quoi…
Mais je pensais néanmoins que le secret de la correspondance privée était, sauf suspicion judiciaire, garanti par la Constitution.
Eh bien non !
La NSA –rien qu’à écrire ça, paf ! Un nouveau fichier vient d’être créé dans leur monstrueuse base de données- s’arroge le droit, pour garantir la sécurité des Etats-Unis, de stocker toutes les communications privées, qu’elles soient téléphoniques ou via le Web, qu’elles soient « vocales » ou « alphanumériques ».
Il suffisait, il y a peu, que certains mots soient prononcés pour que la communication soit enregistrée, datée, identifiée et tout et tout.
Exemple :
Un type demande des nouvelles de sa machine à laver en panne à un service après-vente .
- Allo ? Ma machine ! Elle est où ça, ma…
- Où ça ma quoi ?
- Oui ! Où ça ma… ma… ben… Laden ?
Sur un coup comme ça, vue l’étroitesse d’esprit et le crâne ossifié à cœur du préposé à la « sécurité du pays de la liberté, de la démocratie et de la libre entreprise », le pauvre type qui a un lave-linge en panne n’a pas intérêt à réclamer un visa pour aller passer un week-end à New-York.
Passé la cahute de « l’Immigration Service » il se retrouve avec les poucettes et mis au secret sous le coup du « Patriot Act ».
Heureusement, comme le remarque un Américain au tempérament moqueur, grâce à la NSA, plus de risque de perdre vos données…
Ce qui prouve la stupidité profonde de ce genre de paranoïa, c’est que la possibilité de stocker un siècle de communications mondiales, dans environ trois mille langues, sans compter le codage de ce qui doit être caché, donne une telle quantité d’informations qu’il est impossible de les traiter, voire simplement de trouver celle qui est significative. Rien qu’à divulguer l’existence de ce système contribue à le remplir de mauvaises farces et de ces rumeurs dont le Net est si fertile.
Quels farceurs ! Que dis-je, quels cinglés !
Des paranoïaques sévères veulent tout savoir sur tout et tous.
Et c’est censé nous protéger.
Mais de quoi ? Et qui nous protégera d’eux ?
Georges Orwell l’a rêvé. La NSA l’a fait !
06:43 | Commentaires (5)
Commentaires
ben tu vois j'avais presque oublié qu'il y avait une marque d'électroménager du même nom.
Écrit par : mab | jeudi, 27 juin 2013
que de temps perdu à faire n'importe quoi ............
Écrit par : maevina | jeudi, 27 juin 2013
Je crois qu'on a trouvé la machine à marcher sur la tête !....
Écrit par : lakevio | jeudi, 27 juin 2013
Attend un peu .... Une université de Grenoble vient de créer un ordinateur capable de traiter des millions d'opérations en moins de temps qu'il ne faut pour le dire...avec même un refroidissement...... par eau. Ce doit être un sacré engin.....
Bonne journée à vous deux Amicalement
Écrit par : patriarch | jeudi, 27 juin 2013
Robert dit que bientôt on ne pourra même plus pisser sans que ce soit enregistré!!!
Écrit par : emiliacelina | jeudi, 27 juin 2013
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