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lundi, 29 juillet 2013

Je voudrais m'attarder au palais enchanté...

Et c’est là que je m’aperçois que l’erreur d’appréciation, c’est moi qui l’ai commise. Et de taille !
« Asie, Asie, Asie ! Vieux pays merveilleux des contes de nourrice où dort la fantaisie, comme une impératrice en sa forêt toute emplie de mystère » disait Tristan Klingsor (Là, je frime, j’ai seulement en mémoire « Schéhérazade » de Ravel).
Eh bien Tristan s’est planté. Pas de forêt ni de « goélette qui déploie enfin ses voiles violettes comme un immense oiseau de nuit »
En revanche le débarquement m’a réservé une autre surprise.
Je suis sorti de l’avion…
Pour entrer dans une étuve !!!
Les 24°C de l’avion font qu’immédiatement, les 35°C ambiants me couvrent d’une pellicule d’eau, je ruisselle de partout sans pour autant transpirer.
Je me dépêche de retirer mon pull et ma veste, ravi d’être enfin dans un climat agréable.
On m’emmène en voiture de luxe jusqu’à un hôtel de luxe.
J’entre dans la chambre qu’on a réservée pour moi.
Chambre où il doit faire 12°C au plus.
J’éteins la climatisation, ouvre la fenêtre et me précipite dans la salle de bain pour boire au moins un litre d’eau au robinet.
C’est évidemment en fermant le robinet que je vois l’écriteau qui m’intime fermement « Do not drink water directly from the tap ! Ask room service for mineral water. » etc.
(Emilia-Celina : « Ne buvez pas l’eau directement au robinet ! Demandez de l’eau minérale au service d’étage »)
On vous explique aussi que si vous ressentez, une fois revenu au pays, des troubles intestinaux ou autres, accompagné de fièvres il faut vous rendre à l’hôpital immédiatement.
J’ai échappé à ça…
Pas à la diatribe de la femme de chambre qui déteste qu'on arrête la climatisation et qu'on ouvre les fenêtres.
Puis j’ai allumé la télé, ça m’a permis de regarder en riant de bon cœur un épisode de « Madame est servie » doublé en chinois.
Je passe deux semaines plutôt agréables, mon mentor me fait connaître des restaurants délicieux.
Je remarque qu’il est toutefois difficile d’échapper à Mireille Mathieu pendant les repas au restaurant…
Je suis aussi tombé dans le piège du saké en mangeant.
Un truc qui se boit tiède, dont on vous avertit trop tard, au moment de l’addition qu’il titre 24°,  pas le truc de gamine qu’on vous vend ici, et qui rend les chaises épouvantablement collantes…
La partie calamiteuse du voyage apparaîtra plus tard.
Au retour.
La fin à la prochaine note.

 

Commentaires

Madame est servie en chinois ça me laisse perplexe

Écrit par : mab | lundi, 29 juillet 2013

"Madame est servie", c'est aussi vieux que ça? Après contrôle, Alyssa Milano va avoir 31 ans...

Je m'en vais.

Écrit par : Livfourmi | lundi, 29 juillet 2013

j'ai lu les deux notes en même temps, c'est bien on penserait lire un premier chapitre et puis bing! ça s'arrête jusqu'à la prochaine note déjà annoncée comme finale ........

Écrit par : maevina | lundi, 29 juillet 2013

Ah le Saké, c'est ce que j'ai avalé pendant mes 5 années chez les bons pères et mes 16 mois sous les drapeaux : "Je vais vous saké" disaient-ils, je viens donc enfin de comprendre ce que cela voulait dire...

Écrit par : jeanmi | lundi, 29 juillet 2013

Vite, la suite !

Écrit par : MG | lundi, 29 juillet 2013

je le sentais venir! Merci à toi pour la traduction, c'est une gentille attention! J'attend la suite, pour le moment c'est assez cool!

Écrit par : emiliacelina | lundi, 29 juillet 2013

Les commentaires sont fermés.