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jeudi, 29 août 2013

Ah, cette première fois là…

Eh oui lectrices chéries, en ces temps troublés où les choses vont de plus en plus vite et arrivent de plus en plus précocement, on trouve encore des femmes pour qui il y a cette première fois qui les laisse gémissantes, quasiment en larmes et terriblement surprises.
Oui lectrices chéries, ça existe encore.
Ça vient d’arriver à une femme que je connais depuis un certain temps, elle nous a soûlé avec ça pendant tout le dîner, n’en revenant que la chose lui soit arrivée, à elle.
Elle, qui n’a peur de presque rien sauf d’une montée brutale de son taux d’histamine, en est resté estourbie.
Ça lui est arrivé nous dit-elle, en fin d’après-midi, elle ne s’y attendait pas. Languissamment assise sur la terrasse de son hôte elle rêvassait à on ne sait quoi.
Elle s’est mise à crier sous le coup de la surprise. Puis, constatant que finalement on n’en mourait pas, s’en est remise tout de même et, assez fière du résultat elle se tut, un peu vexée d’en avoir eu si peur pendant tant d’années.
Puis, elle se décida à nous narrer par le menu cette aventure extraordinaire.
Ça avait fait gonfler quelque chose chez elle.
Je n’en dirai pas plus.
Ça dura tout le dîner, vous dis-je.
Et c’est arrivé à, Heure-Bleue.
Oui lectrices chéries, ne me regardez pas avec commisération.
A quoi pensiez-vous donc ? Décidément vous ne pensez qu’à ça…
Oui, pour la première fois de sa vie, Heure-Bleue a été piquée par une guêpe qui s’était prise dans sa chevelure toujours frisée et toujours en cafouillon.
Elle a été piquée à l’index droit.
Index droit qui, nous a-t-elle dit avec son sens aigu de la posture théâtrale « avait doublé de volume ».
Je vous rassure. Ce n’est pas vrai. A peine une légère rougeur témoignait de la férocité de l’agression.

Commentaires

Un truc souverain pour éviter le gonflement et la douleur, appuyer fortement une petite pièce de 5 centimes ou 2 centimes en cas de grande pauvreté, radical!

Écrit par : mab | jeudi, 29 août 2013

Ma première fois, c'était au gros orteil.
La sale bête s'était cachée au fond de mon lit.
Toutes mes condoléances à heure-bleue.

Écrit par : clodoweg | jeudi, 29 août 2013

Pfff ! tu ne sais pas reconnaitre quand une femme souffre !

Écrit par : Brigitte | jeudi, 29 août 2013

Bien sûr... te connaissant, je me doutais qu'il fallait prendre tes propos avec prudence... mais si j'avais compris de quui il s'agissait, je n'avais pas vu où tu en arriverais !
Au lieu de commisérer, tu ironises...
Tu ne la ùmérites pas ! Na !
Gwen

Écrit par : Gwen | jeudi, 29 août 2013

Bien sûr... te connaissant, je me doutais qu'il fallait prendre tes propos avec prudence... mais si j'avais compris de quui il s'agissait, je n'avais pas vu où tu en arriverais !
Au lieu de commisérer, tu ironises...
Tu ne la ùmérites pas ! Na !
Gwen

Écrit par : Gwen | jeudi, 29 août 2013

ça m'est arrivé tant de fois... même un frelon et ça c'est super douloureux

Écrit par : liliplume | jeudi, 29 août 2013

Moi, la première fois, c'était avec un mec dans ton genre.....
Non, mais, tu penses à quoi?
C'est mon papa qui m'a soigné ma première piqûre de guêpe !

Écrit par : MG | jeudi, 29 août 2013

vraiment, tu es sans cœur! 9a fait drôlement mal!! Chez nous, aussi nombreus que nous soyons, c'est TOUJOURS Pascal qui se fait piquer...guêpe, frelon ,abeilles!! il a eu droit à tous et plusieurs fois!

Écrit par : emiliacelina | jeudi, 29 août 2013

Mon INITIATION à la vie
Ou comment l’esprit vient aux garçons !

Je vous parle d’un temps que les moins de soixante ans ne peuvent pas connaître… Montmartre en ce temps là… était déjà blindé de touristes.
J’avais 17 ans et loin de vouloir faire vœu de chasteté, je n’avais toujours pas connu les délices de Capoue. Oh ! Non pas par une volonté d’abstinence délibérée de ma part, mais par un fâcheux concours de circonstances, ce qui me privait d’une culture devant assurer non seulement ma descendance mais également une partie de mes loisirs futurs. La sécrétion de certaines glandes spécialisées avait déjà bien imbibé mon cerveau d’adolescent attardé.

La "pilule" restant encore à inventer, en conséquence les filles acceptaient alors certains divertissements allant de la main dans la chose, à la chose dans la main, mais quand à la chose dans la chose, il n’en n’était jamais question. De plus l’usage du "French coat", comme disent les anglais, rebutait les jeunes filles de bonne famille. J’avais donc expérimenté bon nombre de cas de figures (et quand je dis "figure" !…), qui me servent encore aujourd’hui, de prolégomènes nécessaires mais non suffisants à parachever une soirée lascive.
De ce Repas avec les dieux, je ne connaissait que les hors d’œuvre mais attendais le plat de résistance avec une fiévreuse impatience. Même si l’imagination de certaines camarades de jeu était fertile en inventions réjouissantes ; de la "porte basse" je n’avais toujours pas franchi le seuil. Cette ignorance commençait à peser sur mon caractère. L’éducation que m’avaient prodiguée les soldats de Jésus, les jésuites pour ne pas les nommer, dont la devise est : Perinde ac cadaver : obéir comme un cadavre, n’avait pas favoriser la chose. Une telle sentence n’était pas faite pour encourager la préparation à de bouleversantes investigations, a fortiori à de troublantes découvertes !
La famille bourgeoise, d’où je venais, plus "Sortie de messe versaillaise" que "Fête de l’Huma", ne m’avait pas non plus incité à la luxure. J’étais donc seul face aux mystères du "Delta Radieux". Delta, vous l’avez compris, inversé par rapport à celui que certains connaissent. Celui dont je vous parle se situe en haut des Colonnes du Temple de Vénus…

Seul, face à mon destin, je devais prendre en main mon initiation et quand je dis "prendre en main", je ne m’en privais, alors pas ! Toutefois comme dit Toton Georges : « De s’amuser seul, à mon âge, ne suffisait plus ! ». Je décidai donc d’aller chercher celle qui pourrait me faire passer le Rubicon de la volupté. Dans un cas comme celui-là, me dis-je, il faut s’adresser à une experte, voir à une "Grande Experte" et qui de mieux qu’une professionnelle pouvait me délivrer un tel enseignement ? Mais voilà qui choisir ? Les écoles pratiques, dans Paris, ne manquaient pas ! Cependant, si mon désir de connaissance était immense, le choix de la pédagogue était limité. En effet ce n’était pas les qualités de formatrice de la dame qui était le critère principal de ma sélection, mais le prix de l’heure de cours ! L’argent de poche octroyé parcimonieusement, alors par mes parents, complété par la monnaie des commissions, détournée subrepticement, ne me permettait qu’une catégorie de techniciennes qui n’étaient pas toutes de la première jeunesse. Mais après une traversée du désert, le chameau est-il regardant sur la qualité de l’eau dont il se désaltère ? Moi je ne l’étais pas plus, ça je puis vous l’assurer !

Je sais que dans cette prestigieuse assemblée, il se trouve des spécialistes du merchandising et l’un des premiers préceptes de cette science, issue du marketing est la disposition du produit par rapport au passage du client, le long des gondoles de présentation. Il en allait de même pour la présentation des enseignantes. Les plus coûteuses se trouvaient près des yeux du client, au bord du trottoir. Je fis donc, dans Paris une sélection sévère, en premier lieu du quartier de ma future université.
Habitant alors Bois-Colombes, la proximité de la gare Saint Lazare me parut être le lieu le plus propice à mon Initiation. La Rue de Budapest était, en ces débuts des années 60, une espèce de supermarché de la "grande secousse". Enfin de ce que je croyais l’être ! Mais voilà, il y avait encore loin de la coupe aux lèvres. Passer, regarder, soupeser, analyser, comparer, était à la portée de n’importe qui. Le courage, le vrai, était de se renseigner sur la tarification et là, je dois dire que les jambes se dérobaient sous moi, rien qu’à l’idée de poser la question à l’une de ces Nymphes de macadam ! Ainsi le premier jour de ma prospection, je repris le train dans le même état que celui où j’étais arrivé. J’attendis une semaine, pour retenter un passage dans cette rue. On était au début de l’été, mais je relevai le col d’un grand imperméable emprunté à mon père. Les lunettes noires, elles, étaient plus conformes à la saison. Mes pas ralentirent devant une enseignante d’une quarantaine d’année, éducatrice mettant très en avant, toute la qualité mamellaire de sa pédagogie. Bien que cachée dans le recoin d’une porte, elle me parut l’adéquation idéale entre ce que je souhaitais et ce que je pouvais débourser (au sens propre, comme au figuré). Le sang aux joues, les tempes battantes, je m’arrêtai, la dame me proposa un cours. Leçon devant se trouver plus haut dans les étages de son université, puisqu’elle me dit :

- Tu montes, Chéri ?
- Meurleurff… Combien ?

Le tarif annoncé étant conforme aux limites financières que je m’étais fixé, je décidai donc d’accéder à sa proposition et me précipitai vers l’escalier. Sacha Guitry disait : « Le meilleur moment dans l’amour, est quand on monte l’escalier… ». Croyez-moi je me le suis distillé cet instant, derrière mon professeur très court-vêtue ! Ah les bas à coutures, tenus par des portes jarretelles noirs ! Les collants, fort heureusement, n’existaient pas encore !

Depuis l’aube de l’humanité tout rituel d’initiation commence inéluctablement par une purification. Je n’y échappai donc pas, heureusement ce ne fut que de l’eau, mon initiatrice m’épargna ma purification par le feu. La suite demeure du domaine du secret de l’initiation. La seule chose que je puis vous en dire sont les rares paroles que le rituel m’autorise à vous communiquer : « Mais pas si vite !… prend ton temps, Chéri, on n’est pas aux pièces ! ». Il est vrai que dans ce domaine la précipitation n’est pas un facteur de triomphe absolu. En toute innocence, j’avais entrepris ce voyage, non comme un parcours initiatique… mais comme une course contre la montre. Depuis, l’âge venant, je m’applique. La cérémonie se termina par une phrase rituelle qui, aujourd’hui encore me laisse perplexe : « La prochaine fois d’mande plus de sous à ta mère et j’te f’rai une p’tite gâterie ». Formule certainement destinée à enflammer mon imagination à propos de la "gâterie".

Vous souvenez-vous du cri de Tarzan ?… C’est précisément celui que je poussai, dans la rue en redescendant, dix toutes petites minutes plus tard. Les passants et concessionnaires d’une portion de trottoir, me regardèrent d’un air étrange, mais peu importait, j’étais enfin initié ! Maintenant je pouvais aller repasser pour la énième fois, ma seconde partie de bac.

Je suis retourné quelquefois devant ma Vénérable initiatrice. Sans, bien sûr me reconnaître, elle ne comprit probablement jamais le sourire emprunt de tendresse que je lui fis à chaque fois ! Et comme dit encore Tonton Georges : « Qu’elle soit pucelle ou qu’elle soit putain, c’est bien la dernière que l’on oubliera, la première fille qu’on a prise dans ses bras ! »

Écrit par : Jeanmi | vendredi, 30 août 2013

Jeanmi, pour la montée de l'escalier c'est Clémenceau.

Écrit par : mab | vendredi, 30 août 2013

En lisant cette petite chronique amusante (sauf pour la piquée), je me marre...Je viens d'appeler ma mère entre 2 quintes de toux...et elle m'a raconté ce qu'elle a fait ce matin....La petite guêpe d'HB, c'est de la roupie de sansonnet à côté....
Ma mère donc a détruit ce matin un nid de guêpes que mon mari n'a pas voulu enlever la semaine dernière, cette chochotte...
Ce nid de guêpes nous avait empoisonné la vie quand nous avons repeint les volets de ma mère...Heureusement que nous n'avions pas levé les yeux..Le nid se trouvait juste au dessus de nos têtes..Nous trouvions bizarre de voir autant de guêpes tournicoter autour de nous..
J'avais peint, une tapette à portée de main, il est toujours utile d'avoir une tapette chez soi...J'en ai bien tué une quinzaine en 2 jours...Une guêpe, ce n'est pas malin ou maligne..Elle se pose souvent sur les vitres..Hop, vite fait, bien fait, un ptit coup de tapette et la bestiole s'envole au paradis..
Ma mère, donc, ce matin, aux aurores, ne voulant pas appeler les pompiers ni déranger un voisin, a entrepris d'enlever le nid de guêpes...
Elle a pris un insecticide à mouches..Oui, à mouches, n'ayant plus d'insecticide à frelons et à guêpes, la bombe ayant servi à enlever un nid de frelons, toujours au petit matin, il y a quelques temps...
Elle a donc projeté la bombe sur le nid..Elle a vidé la bombe.
Les guêpes au petit matin ne sont guère vivaces...Elle a ensuite pris un balai, a fait tomber le nid....Les guêpes, à moitié estourbies, essayaient de réagir....Elle en a écrasé quelques unes..Ensuite, elle est allée vite chercher de l'eau chaude qu'elle a déversé sur les survivantes...Du pur sadisme, mais, dans ces cas-là, on ne fait pas de sentiments..
- aucune ne t'a piqué que je lui ai demandé ?
- non...
Et voilà le travail...Je suis allergique aux piqûres de guêpes, je n'aurai pas non plus fait ce qu'a fait ma mère...A la campagne, il faut savoir se "démer..... quand on est seule....Voilà une des raisons qui font que j'ai peur de vivre à la campagne, entre les guêpes, les souris, les rats, les vipères, les rodeurs, etc, je serai incapable de faire front, ma mère, c'est un vrai homme, elle n'a pas besoin de tapette pour se défendre....Mais, à comparer avec votre charmant voisinage, je me demande si la campagne, ce n'est finalement pas le paradis..Entre des souris et des hommes, mon coeur balance.
ps : j'ai bien aimé l'initiation de Jeanmi, on dirait que les ados en passent tous par là..Et, les jeunes filles, elles font quoi, elles succombent au 1er séducteur venu ? Elles n'ont pas toujours des tapettes à portée de main pour les défendre..

Écrit par : juliette | mardi, 03 septembre 2013

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