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vendredi, 27 septembre 2013

2013 : A bus Odyssey

Hier, Heure-Bleue et moi avons décidé de faire « récré de cartons », estimant que quarante cartons en deux jours, nous amenant à cinquante deux en tout, valaient bien un repos.
Heure-Bleue avait décidé de choquer le bourgeois.
Comme d’habitude, toujours séduit par l’idée d’emmerder le monde,  j’ai suivi Heure-Bleue.
Il était question d’aller jusqu’au Bon Marché pour vérifier que l’achat de « La violence des Riches » dans des allées arpentées par une des plus fortes densités de porteuses de tailleur Chanel au mètre carré de Paris suscitait la réaction de rejet escomptée.
Place Gambetta nous attendait le bus idoine –ou adéquat, je ne sais plus…- censé nous amener à « Solférino-Bellechasse », à quelques minutes de marche de notre destination.
Hélas, trois fois hélas, notre bus portant ce numéro de 69 qui amène toujours un sourire rêveur chez moi, se trouva coincé dans sa file, pourtant dédiée, par une file de chevaux montés par des gardes en uniforme chamarré.
Effrayés par la durée probable du voyage, nous nous sommes tus. Enfin un instant car Heure-Bleue a commencé à me dire qu’on avait sans doute la probable « visite d’un dictateur venu nous acheter » alors que « nous avions  je crois, un président « normal » pfff… »
Après un assez long temps passé derrière les chevaux rue de Rivoli, le panneau lumineux censé nous renseigner à changé de renseignement en cours de route.
Notre 69 n’irait pas à « Solférino-Bellechasse » mais s’arrêterait, épuisé sans doute, au Louvre. Ce qu’il fit, nous jetant à l’Arc de triomphe du Carrousel tels de pauvres fuyards sur les rives de Lampedusa…
Nous sommes allés au café Marly où nous fûmes accueillis par une jeune fille, espérant boire un café pour nous consoler. J’ai posé deux question à la jeune beauté, vêtue d’une robe qui la déshabillait plus qu’elle ne l’habillait. Après une question et quelque mots, j’ai appris qu’elle était américaine et s’emmerdait profondément à attirer le chaland pour une misère. Pauvre fillette… Enfin…
Lassés d’attendre le serveur revêtu de l’autorité adéquate, nous nous sommes levés et sommes partis vers la terrasse du « Nemours », boire un café en étudiant la foule admirant la Comédie Française.
Puis nous sommes allés à la librairie Gallimard Delamain acheter deux bouquins, dont « la Violence des Riches » ce qui dans cette librairie n’a pas soulevé l’indignation, cette librairie étant censément de gauche.
Le retour fut dantesque. Enfin, j’exagère, il fut surtout long et calamiteux. Nous avons remonté la rue Saint Honoré jusqu’à la rue de l’Arbre Sec qui nous a amené à la hauteur du terminus du 76.
Bus 76 que nous avons attendu près de trois quarts d’heure. Avec une Heure-Bleue pestant après « cette république bananière », oubliant qu’un des usagers qui attendait avec nous avait, grâce à son i-Phone, montré que les renseignements de l’affichage « en temps réel » (Quel temps et quelle réalité ? Mystère…) de l’arrêt étaient en totale contradiction avec ce que prétendait la RATP sur le site dédié à l’état du trafic.
Le bus a fini par arriver. Nous aussi.
Pour voir une voiture de police et un véhicule de secours des pompiers arrêtés au « Papillon » vous vous souvenez, ce café tenu par deux charmants Srilankais -surtout elle...-
Nos barbares venaient d’étouffer une tablette Apple à une jeune imprudente installée à la terrasse.
Ces couillons ont oublié un dicton de voyou qui a fait ses preuves : « on ne chie pas là où on mange. » ce qui, en bon français signifie que si on a deux sous de jugeote, on évite de faire de grosses conneries dans son quartier, on va les faire ailleurs.
Les deux lascars ont été reconnus et le « vol avec violence » étant puni de prison, notre place risque de redevenir « calme et arborée » pour quelque temps…

Commentaires

En effet, ce qu'il est convenu d'appeler la "loi de l'emmer... maximal " ! Pauvres de vous....
Avez-vous au moins comme chez moi un superbe automne ?
Bon week-end .

Écrit par : Maitre Dominique | vendredi, 27 septembre 2013

Je garde un souvenir ému des macarons du Marly, d'autant plus que Tonton Kiki y officiait et que c'était cadeau!

Écrit par : mab | vendredi, 27 septembre 2013

Je viens de parcourir votre blog, il me fait trop rire ! Du coup, je le mets dans mes blogs à visiter.... Merci pour votre bonne humeur et cette mise à distance humoristique des évènemets les plus quotidiens de votre vie. Amitiés silènes.

Écrit par : Malou | vendredi, 27 septembre 2013

j'en viens, de votre quartier, ou presque... Je ramenais PJF, pas fraîche, d'une petite intervention chez elle, et nous croisons ..... Cyrano (qui heureusement ne nous a pas vues) ! Après elle était encore moins "fraîche" la pauvre... (ça fera office de commentaire pour HB et toi, marre de retaper mes identifiants !!!)

Écrit par : liliplume | vendredi, 27 septembre 2013

je rigolais tellemnt en lisant que Robert est venu voir pourquoi...du coup il a ri aussi, tu excelles en ce moment je trouve et c'est bien agréable...hihihi le bus 69...j'tadore! kiss.

Écrit par : mialjo | vendredi, 27 septembre 2013

avec vous; la moindre ballade prends des allure de grande aventure! ......ou mésaventure!!!!

Écrit par : emiliacelina | vendredi, 27 septembre 2013

C'est ainsi qu'il faut le voir si l'on veut survivre... à Paris ! Une vie avec plein d'imprévus amusants à raconter pour nos blogs !
J'appréhende finalement de plus en plus nos retours : il me faut un temps de plus en plus long à la réadaptation !

Écrit par : lakevio | samedi, 28 septembre 2013

Les commentaires sont fermés.