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vendredi, 29 novembre 2013

Je suis biaiseuse chez Paquin…

Aaaahhhh !!!  Paquin...

Nous avions rendez-vous hier avec une blogueuse qu’on aime dans un café que je connais assez bien pour y avoir bu des cafés dès 1967 et acheté mes cigarettes de 1969 à 1985.
Nous sommes allés voir avec elle « Roman d’une garde-robe. Le chic d’une Parisienne, de la Belle Epoque aux années 30. » au musée Carnavalet.
Y étaient exposées des vêtements, des dessins et des factures.
De chez Worth, Lanvin, Chéruit et Paquin.
Comme chaque fois, à regarder le temps passé nous n’avons pas vu le temps passer.

Cette exposition m’a quelque peu estourbi.
Pour au moins deux raisons.
La première est que, contre toute attente, j’ai été intéressé par l’évolution des fringues au cours du temps, alors que celles qui me connaissent ne semblent pas avoir été frappées par le souci pointilleux de ma mise. J’en connais même une qui soutient que j’ai « le chic fatigué ».
La seconde est que, et vous commencez à me connaître, j’ai repéré des robes dont les formes, la finesse et l’élégance m’ont fait, encore et toujours, aimer –j’allais écrire « toucher du doigt »- les femmes.
Même si certains habits me font l’effet des œufs de Fabergé.
Vous savez bien, lectrices chéries, ces petites choses qui coûtent un œil, si appréciées par la reine d’Angleterre qui en a un stock.
Oui, ces petites merveilles dont la facture et la qualité du travail sont absolument remarquables mais dont le résultat final me semble sans intérêt et pour tout dire parfois d’assez mauvais goût.
Bref, j’ai vu des choses absolument admirables.
D’autres moins. Notamment les chaussures d’Alice Alleaume, élégante Parisienne dont il est beaucoup question dans cette exposition.
Figurez-vous que cette élégante était une assez jolie femme, portant avec talent ce que les couturiers de l’époque fournissaient pour une fortune, mais…
Car il y a un mais. Cette Alice était dotée de targettes impressionnantes.
Le commissaire de l’expo aurait dû s’abstenir de mettre les chaussures d’Alice Alleaume dans les vitrines.
Je me suis demandé un moment si on n’y avait pas mis par mégarde des chaussures de « trav »…
Je ne vous parlerai pas des factures. Grâce aux tableaux de l’INSEE, elles m’apprennent qu’on présentait à ces dames des additions de cinquante à soixante mille €uros d’aujourd’hui sans sourciller…

 

Commentaires

Et il existe toujours de ces personnes qui dépensent une fortune pour s'habiller.
Malheureusement pas toujours pour être élégant.

Écrit par : livfourmi | vendredi, 29 novembre 2013

Tu crois qu'aujourd'hui les clientes des émirats sourcillent?

Écrit par : mab | vendredi, 29 novembre 2013

Si tu veux faire plaisir à ta chérie, sans te ruiner, avec de la fringue de couturier, va faire un tour chez Monop'. Ils ont demandé à cinq couturiers, dont Alexis Mabille et Hussein Chalayan, de créer une petite robe noire – un basique.
Certes, c'est de la viscose, mais les coupes… nickel ! C'est moins hype que la collection capsule d'Isabel Marant pour H&M, mais c'est tellement plus élégant…

Écrit par : karineC | vendredi, 29 novembre 2013

La fortune aidant, on savait vivre en ce temps-là ! Mais tu imagines la trop grande hâte d'un amant sur ces petites choses fragiles. Toute chiffonnée et en guenilles la dame qu'elle était.
Ah, la vie de boudoir !...

Écrit par : lakevio | vendredi, 29 novembre 2013

tu parles des chaussures dont HB a mis la photo sur sa note d'aujourd'hui? On ne se rend pas compte de la pointure!
Il y a toujours eu des riches ...riches!

Écrit par : emiliacelina | vendredi, 29 novembre 2013

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