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mercredi, 26 février 2014

Pique et pêche…

Bon, lectrices chéries, il faut que je vous avoue quelque chose.
Rien de grave.
Enfin si.
Vous savez que la Tornade est venue passer un week-end à la maison, n’est-ce pas ?
Vous savez que Tornade est quelqu’un plein d’énergie.
Plus exactement quelqu’un qui consomme beaucoup d’énergie.
Les mêmes causes entraînant les mêmes effets, Tornade est donc prise à heures régulières d’un besoin irrépressible de reconstituer le stock de carburant nécessaire à ses activités.
Comme elle est dotée d’un moteur genre moteur de char, dit « polycarburant », elle peut avaler quasiment n’importe quoi au point que « La bonne dame de Loudun » aurait perdu son temps avec elle…
Vendredi soir, à peine sortis du restaurant, il nous a fallu décider du déjeuner du lendemain.
Heure-Bleue a pensé qu’un « couscous du pauvre »,  – ne pas confondre avec le café éponyme…- serait bienvenu.
Equilibré, roboratif et « bon pour la gueule », la proposition d’Heure-Bleue rencontra un accueil enthousiaste de Tornade.
Chez moi, l’enthousiasme fut plus relatif. Même « du pauvre » car il n’y manque finalement que les boulettes et les merguez, le couscous veut surtout dire des milliards de trucs à éplucher, couper, émincer, épicer, faire revenir, pester parce que « nom de dieu mais où diable ai-je mis ce ras-el-‘hanut ? », se rappeler où j’ai posé la graine de couscous, etc.
Le lendemain matin, Tornade, qui traverse la Manche pour aller se faire refaire le look près de chez nous, partit chez le coiffeur.
Je partis quant à moi récupérer un colis commandé par Tornade que la base de données de Larnicol avait envoyé  vers un bureau de poste situé au diable vauvert. Là, j’ai croisé une femme qui m’a proposé de voter pour son camp qui n’était pas le mien.
Elle était absolument charmante et si ses cheveux devaient leur rousseur au coiffeur, le bleu de ses yeux devait tout à la nature, qui l’avait dotée aussi de traits charmants et d’une voix agréable. Bref, ça a meublé de façon très agréable la demi-heure d’attente du bus et si je ne l’ai pas poussée à lire Libé, je l’ai fait sourire, ce qui valait bien le déplacement. Je suis revenu vers chez moi, suis passé récupérer Tornade chez le coiffeur et nous sommes revenus à la maison, moi portant sous le bras un piège effroyable…
Le maigre repas de midi avalé, j’ai ouvert le colis. Il contenait deux boîtes.
J’ouvris l’une d’elles. Heure-Bleue prit un des cadeaux, en mordit un petit morceau et tendit le reste à Tornade en disant « c’est trop sucré ! ». Tornade le prit, se saisit d’un autre. Votre serviteur prit le troisième.
C’était humide et sucré de miel, tout de douceur due au beurre, je vous en ai déjà parlé.
Tornade pique et pêche le dernier et le mange...
Nous sommes partis ensuite tenter vainement de brûler ces calories superfétatoires en allant acheter les composants du « couscous du pauvre ». La tâche fut telle que je vous l’ai décrite.
Quand tout ce machin fut en train de mijoter, que le manque d’aération de ces « cuisines américaines de m… » parfuma le séjour de tous les parfums de l’orient,
nous nous sommes mis à deviser en attendant le moment de le goûter.
Le couscous avalé, nous nous préparâmes à déguster le contenu du second paquet de ces délices.
Le piège, vicieux, s’est refermé sans bruit. Les plaies en sont apparues dès le lendemain.
Pour silencieuses qu’elles fussent, elles étaient mortelles.
Elles le furent pour la balance qui, j’en suis sûr, poussa un cri muet mon pied gauche à peine posé dessus.
Ces saletés m’avaient fait prendre deux kilos au bas mot.
Tornade est d'abord restée évasive sur les dégâts causés chez elle puis a haussé les épaules avec mépris et évacué le problème d’un laconique « je ne me suis pas pesée… »
Histoire sans doute d'échapper à un de ces mystères de la diététique.
Vous absorbez cinq cents grammes de couscous, vous prenez deux cents grammes.
Vous absorbez cinquante grammes de kouignettes, vous prenez deux kilos.

Commentaires

je compatis.
Et me vient une réflexion : il n'y a donc pas que chez les dames.

Écrit par : Berthoise | mercredi, 26 février 2014

C'est ce genre de nourriture riche dont se gavent les pauvres.

Y a pas de justice!

Écrit par : Clair | mercredi, 26 février 2014

C'est un péché de gourmandise, mais... qu'il est bon !

Écrit par : lakevio | mercredi, 26 février 2014

Il y a tout de même une injustice, Berthoise.
Les hommes perdent en peu de temps et sans rien faire ce que les femmes mettent des mois à perdre en faisant gaffe à ce qu'elles mangent.
Je sais, c'est dégueulasse...

Écrit par : le-gout-des-autres | mercredi, 26 février 2014

coucous et douceurs miellées, l'orient était bien chez toi pour un moment

Écrit par : maevina | mercredi, 26 février 2014

J'ai l'impression que pour prendre 1 kg , il me faudrait du couscous tous les jours et des patisseries , le couscous , j'adore , les patisseries , je ne bave jamais devant , 54 kg , allez 55 quand je suis gavée et ça , depuis mon mariage . J'espère ne pas sécher avec l'âge !

Écrit par : Brigitte | mercredi, 26 février 2014

c'est quoi les kouignettes ?

Écrit par : liliplume | mercredi, 26 février 2014

Les commentaires sont fermés.