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mardi, 01 avril 2014

Je viens acquis, elle va innée...

Hier, sur le banc, comme Carmen et La Hurlette, Heure-Bleue et moi avons déjeuné d’un kebab.
Oui, de temps à autre, pour nous rappeler les temps durs où nous faisions semblant d’appartenir aux « classes laborieuses, classes dangereuses », nous « déjeunons façon clochards ».
Je dois dire que je fais ça nettement mieux que ma camarade de vie.
Heure-Bleue goûte avec précaution et évite avec talent sa chemise, sa jupe, son cache-poussière là où je tente de manger, le papier sur les genoux, les morceaux de viande tombant, un coup par terre, un coup sur mon « milleraies » mais jamais sur le papier,
Que voulez-vous, lectrices chéries, je suis comme ça.
Vous et moi sommes d’accord, qui disons volontiers que les hommes sont des cochons. Nous ne pensons pas aux mêmes choses, c’est tout…
Les travers de porc peuvent être variés. (Ouais, bon…)
Nous nous sommes promenés longuement puis revenus à la maison.
J’étais, pour mon compte, enchanté.
Prêt même, dans la lumière du soleil couchant, à dire à la dame qui partage ma vie des trucs du genre :

J’adore sur ta peau, voir la douceur du soir
Tandis que peu à peu s’évanouit dans le noir
Ta silhouette pâle…

Ouaip ! Je suis tout à fait capable de lui sortir des trucs comme ça…
Au flan ! Sur l’inspiration du moment.
Mais j’évite. J’évite soigneusement.
Hélas, lectrices chéries, Heure Bleue n’a pas une âme à ça.
Il y a chez elle une nette scission entre la littérature et la poésie.
Que dis-je, une scission ? Un schisme !
Pour elle, ces « petits machins » sont un dévoiement de la littérature.
Puis, comme ce genre de chose me prend plutôt vers le crépuscule, si je ne veux pas entendre une réponse du genre « Euh… Minou… Le riz va être trop cuit. », je garde mes envolées pour moi.
Quand nous étions plus jeunes,  je tentais le coup régulièrement.
En m’entendant, elle me jetait un regard suspicieux.
Mais des fois ça marchait…

Commentaires

Le kébab te rend lyrique.....

Écrit par : heure-bleue | mardi, 01 avril 2014

Poésie et kébab, la liaison est dure... Cependant, avec suspicion et légère moquerie dans le genre "je te vois venir", la liaison dure.
Gros bisous

Écrit par : lakevio | mardi, 01 avril 2014

faut croire que secrètement ça lui plaît !!!!!! je parle du Kebab bien sur ................

Écrit par : maevina | mardi, 01 avril 2014

"sur un malentendu ça peut marcher"

Écrit par : liliplume | mardi, 01 avril 2014

seulement quelques fois ??? Tu plaisantes!!!!!!!!!!!

Écrit par : emiliacelina | mardi, 01 avril 2014

Elle va innée !

Je la croyais rousse à la peau claire.

Écrit par : Berthoise | mardi, 01 avril 2014

Ah quand même !

Écrit par : le-gout-des-autres | mardi, 01 avril 2014

Si mon jules est trop poétique , j'ai l'impression qu'il se fiche de moi !

Écrit par : Brigitte | mercredi, 02 avril 2014

Les commentaires sont fermés.