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dimanche, 27 avril 2014

Le parfum…

Vous est-il arrivé, lectrices chéries, d’être dans « une disposition de l’âme » comme disait Louise de Vilmorin, où soudain, à cause d’une odeur, d’un bruit, d’un brusque changement de lumière, d’être transportées ?
Ailleurs, à un autre moment, avec toutes les sensations de ce moment qui vous reviennent brutalement.
De ces petites choses qui vous en rappellent mille autres.
C’est quasiment comme si on était ramené à ces cours d’Histoire si ennuyeux qu’ils vous poussent à la somnolence et à l’envie pressante d’une récréation qui sonnerait en avance.
Je parle là de cours d’Histoire, non que ce soit l’Histoire qui soit en cause mais plutôt ces profs que l’exercice de leur métier ennuyaient profondément. Les élèves aussi, pour le coup…
Eh bien il m’est arrivé il y a peu, devant mon PC, la fenêtre ouverte à mon côté, de me trouver dans cet état.
Je ne sais quelle fragrance, venue d’on ne sait où m’a transporté.
Je serais bien incapable de vous dire où.
Simplement, je me suis retrouvé, le regard vague, devant mon écran, à rêvasser à je ne sais quoi. D’important sûrement puisque mon cœur s’est serré, mes mains se sont arrêtées sur mon clavier.
Tout ce que je peux vous dire là-dessus, lectrices chéries, c’est que c’était bien.
Bien comme un premier rendez-vous. Et que ça sentait bon. Et que le ciel était beau.
J’ai été ramené brutalement sur terre par le passage du train qui va à Deauville ou Cherbourg.
C’est là que j’ai su ce qui m’avait plongé dans cet état second.
Il y a, en bas, de l’autre côté du jardin de l’immeuble, une maison, ancienne la maison, et vieux le jardin. Dans ce jardin, il y a un immense lilas mauve. Non, pas mauve, presque violet.
Et ce lilas embaume, vous ne pouvez pas savoir comme il embaume.
Le savoir, découvrir ce qui m’avait amené là,  a un peu gâché mon réveil mais je vous assure, lectrices chéries, qu’il y a des moments où rêver éveillé vous fait un bien fou…

Commentaires

Comme tu est poète ce matin, moi c'est le parfum de la glycine qui me transporte...

Écrit par : mab | dimanche, 27 avril 2014

Es bien sûr!

Écrit par : mab | dimanche, 27 avril 2014

Ca m'arrive, souvent, très souvent et ça m'aide à avancer sur le sentier de la vie bordé de ronces.... Même Porte de Clichy malgré ce chantier infernal, je rêve... Bon dimanche

Écrit par : Armelle | dimanche, 27 avril 2014

Comme la célèbre madeleine de Marcel ?
Pourquoi ces jolies notes s'adressent elles aux "chères lectrices" ?
Il n'y aurait pas d'hommes qui s'aventurent chez le Goût ? :-)

Écrit par : Françoise | dimanche, 27 avril 2014

d'accord! mais ce parfum de Lilas doit bien être lié à de bons souvenirs pour te mettre dans cet état!!!!!! :)

Écrit par : emiliacelina | dimanche, 27 avril 2014

J'ai un lilas violet et un parme , l'un sous ma fenêtre de chambre , tu as raison , il embaume , Cher et Tendre ne le sent même plus ! Pfff !

Écrit par : Brigitte | dimanche, 27 avril 2014

Le parfum de lilas me précipite à nouveau dans le corps de Miette...

Écrit par : lakevio | dimanche, 27 avril 2014

Je ne suis absolument pas physionomiste, mais j'ai une grande mémoire des parfums, et souvent, une odeur attrapée à la volée me fait reconnaître bien plus sûrement qu'un visage.
Un fumet, une odeur de fleurs, l'odeur du métro quand j'étais petite et que je venais en vacances à Paris chez ma grand-mère etc...... tous ces parfums sont là, en moi;...... L'odeur de mon grand-père rasé de frais quand nous arrivions pour déjeuner le dimanche et que je l'embrassais......
L'odeur de la pipe des hommes de la famille pendant les déjeuners de fête interminables quand j'étais petite.......
Toutes ces odeurs que je n'oublierai pas et qui parfois me sautent au visage dans certaines situations;..... J'aime les odeurs....

Écrit par : imaginer | lundi, 28 avril 2014

Ils sentent tellement bon ces lilas... enfin sauf quand d'aventure le paysan du coin fait de tout pour couvrir leur parfum et il y réussit assez bien, me faisais-je la remarque l'autre jour.

Quel pays de loup!

Cela dit, oui, il suffit parfois d'un parfum pour nous mettre sur la trace d'un souvenir...

Écrit par : livfourmi | lundi, 28 avril 2014

Les commentaires sont fermés.