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vendredi, 04 juillet 2014

Jour de fête…

Hier fut une journée plus qu’agréable.
Heure-Bleue n’était pas là.
Partie voir quelqu’un d’autre. Qui ? Mystère.
J’ai profité largement de cet après-midi de liberté. Je me suis fait un « mix » musical étrange mais génial.
Elle est arrivée à destination après moult coups de téléphone la lumière de mes jours, fâchée qu’elle est avec la droite et la gauche, ce qui lui joue des tours quand elle est dans des coins de Paris qu’elle ne connaît pas.
Ça a du coup éclairé d’un jour nouveau ses indécisions politiques…
Puis j’ai pu commencer à songer à quoi j’allais occuper mon temps.
D'abord de la musique !
J’ai d’abord écouté l’enregistrement d’une partie du concert de Dire Straits  en France en 1992. « The walk of life » avec ses fautes d’anglais qui m’arrachent les oreilles m’a particulièrement plu, avec un Mark Knopfler dans une forme éblouissante, avec encore des cheveux tenus par un bandeau qui aujourd’hui serait inutile, sauf à cacher les rides de son front…
Et puis, j’ai enfin pu écouter quelque chose d’extraordinaire, qui me manque et que je ne peux écouter que seul car Heure-Bleue n’aime pas du tout ce genre de musique.
En plus, je profite qu’elle n’est pas encore levée pour vous le chuchoter, lectrices chéries : Heure-Bleue n’a jamais vraiment compris pourquoi la musique changeait de niveau, fâchée qu’elle est avec la gradation qui va de pianissimo à fortissimo.
C’est sans doute pour des raisons de confort qu’elle préfère le jazz. Les variations sont sensiblement plus faibles et heurtent moins ses oreilles.
Les jours où le temps est à l'orage à la maison, je lui jetterais volontiers à la figure qu’elle aime la musique d’ascenseur…
Mais hier c’était bien. J’ai alors clos mon concert perso par le trio dit « À l’Archiduc » interprété par des vieux tellement vieux qu’ils sont morts. Sauf un, qui est mort jeune mais qui, s’il avait survécu serait mort vieux il y a des années, alors hein…
Grands dieux ! Ce piano joué par Arthur Rubinstein, ce violon tenu par Jascha Heifetz et ce violoncelle par Emmanuel Feuermann.
Et il faut reconnaître que ce Beethoven, il était sacrément fort dans son job !
Bref, comme disent les djeun’s, je me suis éclaté.
Puis, l’émotion retombée et le soleil m’appelant du côté de dehors, je suis parti joyeux vers le Monop’ chercher les choses indispensables.
Je les ai pratiquement toutes oubliées et n’ai ramené que le superflu…
Il y avait tout de même de quoi faire les petites crèmes à la pistache qui font les délices de la lumière de mes jours et un melon qui s’est révélé plutôt bon alors que je pressentais un truc au vague goût de flotte et dur comme un croissant SNCF.
J’ai ensuite préparé la cuisine et ai attendu la lumière de mes jours.
Qui est rentrée tard.
Nous nous sommes mis à table, avons allumé la télévision pour nous apercevoir que les infos étaient terminées depuis une demi-heure. Comme nous ne nous étions pas vus depuis longtemps, nous avions des tas de choses à nous dire.
Alors nous avons éteint la télévision et avons raconté notre journée jusqu’à pas d’heure…
Passionnant, hein, lectrices chéries ?

Commentaires

passionnant peut-être pas mais dans le quotidien intéressant de savoir que vous vous quittez parfois.

Écrit par : mab | vendredi, 04 juillet 2014

Ha ! Quelles transgressions grisantes !!! Quand le chat n'est pas là !!!

Écrit par : moune | vendredi, 04 juillet 2014

Ah, ah, quand le chat n'est pas là, les souris dansent, ici, en l'occurrence une souris mâle.
Il est parfois bon de se quitter pour mieux se retrouver. C'est ce qui a été le plus dur pour moi quand mon mari a été à la retraite. L'avoir sur le dos toute la journée. Heureusement, il est souvent dehors.

Écrit par : juliette | vendredi, 04 juillet 2014

ben voila une expérience qu'elle est bonne, à refaire alors !

Écrit par : maevina | vendredi, 04 juillet 2014

Merci de nous transmettre la recette des oetites crémes à la pistache ainsi que celle des melons. Merci de nouveau.

Écrit par : Ckan | vendredi, 04 juillet 2014

Quoi ?? Vous avez survécu quelques heures l'un sans l'autre ???!!!

Écrit par : liliplume | vendredi, 04 juillet 2014

Il est absolument certain qu'une journée loin de l'autre renouvelle les conversations.

Écrit par : Lakevio | vendredi, 04 juillet 2014

c'est bien un homme qui a de la conversation...ça manque un peu ici...mais je m'y suis faite...tu as bien fait de t'éclater, punaise moi aussi quand je suis seul je mets la zique que j'aime!!!!!!!
Mark Knopfler sacré musicos, de notre temps, que les jeun's ne connaissent pas , ils ne savent pas ce qu'ils ratent!
Dis donc...la lumière de tes jours...elle est fâchée avec beaucoup de choses dis donc....lol. remarque c'est facile de se perdre dans Paname avec toutes ses petites rues...kiss...pour ton com, je te suis pas! si tu avais eu à faire à elle comme moi tu penserais autrement! re kiss!

Écrit par : Joëlle | vendredi, 04 juillet 2014

lorsque l'on ne se quittent pratiquement jamais on en apprécie que davantage les moments de solitude!

Écrit par : emiliacelina | vendredi, 04 juillet 2014

Les commentaires sont fermés.