samedi, 19 juillet 2014
La dent et Eve...
Il y a toujours un moment, quand Heure-Bleue a mal, où vient la question idiote.
« Mais comment t’as fait Minou, quand t’avais ton cancer ? Quand je vois dans quel état je suis avec un abcès à une gencive… »
Elle en a de bonnes, la femme de ma vie…
Comme si on choisissait sa façon d’être face aux coups du sort ou aux emmerdements de la vie.
Surtout quand en plus on s’en fout un peu.
D’abord parce que j’étais tellement persuadé que c’était un crabe et qu’il se gobergeait comme un sagouin, qu’il s’empiffrait de mes éponges.
Ensuite parce que, mais bon, comme disait Kipling…
Ben oui, parce que là on est sûr qu’on est foutu, alors on essaie de ne pas trop emmerder son entourage. Ça s’arrête là.
Et quand on passe par des moments où des évènements nous rendent plus fragiles, eh bien on craque physiquement.
C’est mieux que craquer moralement, je dois dire…
Bref, Heure-Bleue a mal aux dents et pose des questions idiotes.
Elle qui a la dent dure ne les a pas si dures que ça, finalement...
Alors que le seul vrai truc vraiment grave, lectrices chéries, c’est quand même le rhume. Je le sais, il m'arrive d'en avoir. Et même de vous en avoir fait part.
Je remarque au passage que quand on a besoin d'être plaint de tout le cœur de toutes ses lectrices chéries, hein... Bon...
Pour en revenir à la rage de dents de la lumière de mes jours, on a un dentiste qui ne risque pas le « burn out ».
D’habitude, il se contente de n’être pas souvent ouvert alors que là il est juste franchement fermé pour six semaines…
Si je m’écoutais, je prendrais rendez-vous avec lui pour la rentrée et j’arriverais avec une heure d’avance.
Et je le regarderais. Je suis sûr qu’il serait complètement paniqué. Il serait comme Gaston Lagaffe.
Oui, lectrices chéries, j’ai des références littéraires, moi…
Ces albums où notre gaffeur se fourre dans des situations impossibles avec le chat, la mouette, le poisson rouge et la souris –Cheese-.
Je le vois bien, le dentiste, ne sachant de quel côté tourner les yeux.
Se disant « si je ne retourne pas dans le cabinet, la patiente va poser son sac à main sur la desserte, elle va y laisser plein de microbes, j’en suis sûr ! »
Puis, l’instant d’après « mais si j’y retourne et que je le laisse seul dans la salle d’attente, ce salaud va faire comme son fils ! Il va me foutre le bordel dans mes revues ! »
Rien qu’à l’idée de le plonger dans cet abîme de sombres réflexions, je suis ravi.
J’espère que mon idée va rendre à Heure-Bleue un semblant de sourire.
Elle aime bien aussi que soient satisfaites de temps à autre ses pulsions sadiques.
Et j’aime autant que ce ne soit pas sur moi…
06:50 | Commentaires (6)
Commentaires
Bon, elle va mieux ou pas?
Écrit par : mab | samedi, 19 juillet 2014
je compatis, c'est un souvenir tout frais pour moi aussi !!! rien n'est plus difficile a supporter qu'un mal de dents ! courage, les antibio font disparaitre la douleur au bout de 4 jours s'ils fonctionnent bien
Écrit par : maevina | samedi, 19 juillet 2014
Elle n'est pas sortie hier qu'elle écrit, normal avec cette chaleur et surtout un mal de dent (quelle horreur) t'es mieux couchée...j'espère que les anti bio font de l'effet car attendre six semaine...je te plains! kiss.
Écrit par : Joëlle | samedi, 19 juillet 2014
Tu me fais penser au Raymond de "scènes de ménage" :)
Écrit par : Praline | samedi, 19 juillet 2014
c'est çà!!! elle a raison, Praline!! je savais bien que tu me rappelais quelqu'un!!
Écrit par : emiliacelina | samedi, 19 juillet 2014
Le com de Praline me fait beaucoup rire !
Écrit par : Fauvette | samedi, 19 juillet 2014
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