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dimanche, 10 août 2014

Le Marais cage...

J’avais raison. Elle repleure page 189… Ce « livre de filles » n’avance pas vite, j’en aurai lu trois autres avant de l’avoir terminé…
Mais ce n’est pas le propos aujourd’hui, lectrices chéries.
Hier je suis allé dans le quartier du Marais avec Heure-Bleue et Manou.
Ce quartier m'emprisonne l'esprit tant j'y ai de souvenirs.
J’ai vécu vingt ans à côté des Archives Nationales et au coin de rue suivant celui où j’habitais il y avait le « Musée de la Chasse et de la Nature ». Ce musée fut inauguré en 1967, l’année de mon arrivée dans le quartier.
La ville de Paris devait pressentir quelque chose d’important…
Il faut dire qu’en ces temps reculés de ma jeunesse folle et du plein emploi, ce musée s’appelait tout bêtement « Musée de la Chasse » et, pas du tout intéressé par la chasse, je n’y avais jamais mis les pieds.
J’avais tort.
J’y suis allé hier avec Heure-Bleue et Manou.
Il y a de belles choses. Pas tant les tableaux, œuvres de peintres  animaliers des XVIIème et XVIIIème siècles sans grand intérêt à mes yeux. Les vues de chiens éventrés par un sanglier ou de cerfs étripés par des chiens, si bien peintes soient elles, ne m’ont jamais attiré.
Il y des bestioles naturalisées, dont ce renard, affiché sur le blog d’Heure-Bleue, qui semble comme un chat dormant sur un fauteuil.
Un tableau de Rubens, représentant de jeunes femmes, opulentes et très déshabillées, observées avec concupiscence par des satyres planqués derrière un arbre.
Heure-Bleue fit une remarque à propos d’un chien. Le gardien de la salle, très au fait des choses du musée et de la chasse, nous expliqua longuement ce qu’il fallait saisir de ce tableau de Rubens.
Il le regarda attentivement et dit « Aaahhh les vieux satyres… ».
Il a répété avec, me semble-t-il, un peu de regret dans la voix « les vieux satyres… »
Ça m’a poussé à dire « Oui… Quand ça peut… »
Heure-Bleue m’a jeté un sale œil.
Manou a souri, elle.
Ce fut un bel après-midi, malgré l’obstination d’Heure-Bleue qui voulait à toute force me faire lever de mon banc du jardin de l’Institut suédois pour aller chercher de mauvais cafés servis dans des gobelets de polyéthylène, minces comme ma retraite et qui donnent un goût immonde au café.
Ces cafés ne sont pas chers mais ne valent pas plus.
Nous avons fini à la terrasse d’un café qui a pris la place d’une boutique où Heure-Bleue, quelque trente ans plus tôt, avait acheté un ensemble de daim bleu qui lui allait si bien qu’il me faisait tomber à la renverse.
La serveuse était charmante et avait vraiment de très beaux yeux vert foncé…

Commentaires

Je te suis absolument : pas de gobelets en carton ou en plastique pour le café ! Une tasse bistrot me convient.
Bon dimanche.

Écrit par : lakevio | dimanche, 10 août 2014

En août 81 nous cherchions un studio pour Fu, on nous a fait visiter un clapier presque sans fenêtre juste à côté des Archives, le Sentier était moins cher et 2 grandes fenêtres étaient plus agréables.

Écrit par : mab | dimanche, 10 août 2014

Les archives nationales sont pour moi un excellent terrain de jeux pour la généalogiste que je suis.
Et quand j'ai terminé, et bien direction la pâtisserie de la rue des Rosiers.
La café dans un gobelet en carton ne me dérange pas chez Mac Do, sans quoi et bien c'est tasse en porcelaine.

Écrit par : edith | dimanche, 10 août 2014

tu es vraiment !!!..... incorrigible! mais tu es pardonné, te rappeler d'une toilette d'heure Bleue datant de 30 ans, doit te valoir toutes les indulgences!

Écrit par : emiliacelina | dimanche, 10 août 2014

Aussi beaux que ceux d'Heure-Bleue?

Écrit par : livfourmi | dimanche, 10 août 2014

La serveuse avait beau avoir de magnifiques yeux vert foncé, elle n'avait pas d'ensemble en daim bleu... et dans trente ans... ben tu ne t'en souviendras plus ! :))

Écrit par : Praline | dimanche, 10 août 2014

Les commentaires sont fermés.