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dimanche, 05 octobre 2014

Si si, je vous assure, ces héros tiquent…

Disait François Joseph en parlant d’autre chose.
(Ça c'est juste pour Mab.)
Je vous l’avais bien lectrices chéries.
Ce type est venu dans mon poste.
Il a dit « Waouhhh ! Mais c’est l’été indien ! »
Aujourd’hui il fait un temps de m… !
Je me demande si je ne vais pas écrire à France-Inter pour demander si il ne ferait pas un bon envoyé spécial en Syrie ou au Kurdistan irakien ces temps-ci.
Histoire de gagner quelques jours de beau temps l’automne prochain.
A part ça, nous sommes allés à Paris, comme prévu.
Et non Liliplume, ce n’est pas la gourmandise qui nous pousse à aller dans ces quartiers pas lointains du tout. C’est seulement l’envie d’aller se promener bras dessus bras dessous – pas main dans la main, on n’a plus l’âge…- dans les rues de Paris.
Paris, Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré !
Bon, je me suis laissé emporter. Je voulais dire que le temps était agréable…
Et heureusement car la queue chez le Turc –mais, non… Vous êtes infernales, lectrices chéries- atteignait la banque, deux boutiques plus loin. Cette longue, très longue attente pour le döner m’a rappelé une histoire moscovite que je vous raconterai plus tard, si j’y pense. Allez, je m’y colle, mais vous auriez quand même pu attendre.
Un matin de printemps très tôt, dans un quartier du Moscou de Brejnev, une nouvelle se répand : « Le boucher a reçu du bœuf ! »
Aussitôt, une queue monstrueuse se forme. La boucherie ouvre et commence à servir.
Vers six heures du soir, le boucher sort et hurle à la foule « il n’y a plus de bœuf pour les juifs ! » et retourne à son étal.
Vers huit heures du soir, il ressort et hurle « pas la peine d’attendre, il n’y a plus de viande ! »
Et foule de râler « Évidemment, comme d’habitude, les juifs ont été au courant avant les autres… »
Revenons à nos pérégrinations. Le döner avalé sur notre banc, tels Carmen et la Hurlette, nous avons repris notre chemin, bu un café et sommes allés acheter nos éclairs au caramel. Évidemment, il n’y en avait qu’un. Ce qui n’était pas plus mal. Si du moins j’avais évité, oubliant que la curiosité peut être un vilain défaut, de prendre un éclair à la pistache.

Après ça nous avons, Heure-Bleue et moi cherché un melon mangeable. Ne haussez pas les épaules, lectrices chéries, ce n’est pas si simple. Alors nous nous sommes arrêtés rue de Lévis chez une marchande de légumes connue de la lumière de mes jours. Hé bé ! Sacrée marchande ! Aimable comme une porte de prison et dotée d’un charme propre à nouer l’aiguillette du plus entreprenant… Il m’est venu à l’esprit d’acheter ailleurs un autre melon choisi très mauvais et de le lui rapporter, revêtu de l’étiquette du sien. Oui, j’ai des bouffées de malhonnêteté parfois, avec des gens comme ça.
Pour l’éclair à la pistache, j’aurais dû être plus méfiant mais bon, je suis comme ça. La garniture était d’un vert et d’un goût tels que j’ai craint qu’elle ne fût radioactive.
Je suis sûr que dans le noir, elle brille du vert des aiguilles lumineuses des montres Mickey de mon enfance.
« Aimable bavardage » comme aurait une prof de lettres de mon fils…
Ma rédac’ d’aujourd’hui ne vaut pas plus.
Mais c’est dimanche.

Commentaires

Tu es bien sévère avec toi, ta rédac est très plaisante.

Écrit par : mab | dimanche, 05 octobre 2014

Ce n'est plus guère la saison du melon !

Écrit par : moune | dimanche, 05 octobre 2014

mais qu'elle idée d'acheter des éclairs à la pistache ?? t'aimes ça ?? pour le melon t'arrives un peu après la bataille, difficile de les conserver 3 mois sans qu'ils perdent leur goût !

Écrit par : maevina | dimanche, 05 octobre 2014

les caramels au beurre salé oui...mais un éclair...c'est pas un peu écœurant...? je te signale que la saison des melons c'est fini, ils ne sont plus bons! Sinon l'éclair au chocolat ou au café tout simplement...t'as pas essayé? bon dimanche. kiss.

Écrit par : Joëlle | dimanche, 05 octobre 2014

Belle promenade et à la clé une patisserie , c'est déjà bien pour un dimanche ; Alors ça , que tu puisses penser que vous n'avez plus l'âge de vous tenir par la main ça m'en bouche un coin ! nous , 35 ans de mariage , on se tient toujours par la main et on s'en fiche des autres , d'ailleurs , nos enfants s'émeuvent toujours de ça !

Écrit par : Brigitte | dimanche, 05 octobre 2014

Après avoir lu d'un trait ta production hebdomadaire, je te remets en mémoire une histoire vraie. Est-ce la Pravda ou un autre journal moscovite qui avait publié une photo prise à Paris où l'on voyait une longue file d'attente devant une boulangerie... et le commentaire de conclure que la pénurie de pain affamait les populations de la capitale.
C'était devant chez Poikâne un dimanche matin ! La photo n'était pas truquée...
Ti aimes le vert fluo en pâtisserie ? Surprenant... Aux USA, tu pourrais les choisir bleus tes gâteaux !
Gwen

Écrit par : Gwen | dimanche, 05 octobre 2014

ta note s'appelle un pèle-mêle aujourd'hui ! Ne sois pas trop sévère envers toi-même !

Écrit par : emiliacelina | dimanche, 05 octobre 2014

Mab et moi avons connu l'heureux temps des "chaînes". C'était celui du socialisme scientifique qui faisait faire les courses d'une façon étrange. On ne disait pas : "ce soir, pâtes au gratin" mais: "il y a des pâtes, il y a exceptionnellement du gruyère, pas de chapelure, bof nous ferons quand-même des pâtes au gratin". Vous aurez reconnu l'Algérie des années 80. Aujourd'hui il a de tout sauf que les prix sont tels qu'ils ne peuvent rien acheter. Et toujours le même président...

Écrit par : Jeanmi | lundi, 06 octobre 2014

Les commentaires sont fermés.