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mercredi, 01 avril 2015

Lettre et le néant…

Le printemps est vraiment là, lectrices chéries.
On pense à moi.
 Les Galeries Lafayette pensent à moi et m’écrivent.
Ouaip ! Monsieur Galeries m’écrit personnellement !
Et me fait des propositions qui devraient l’envoyer illico sur la paille humide des cachots pour incitation à la débauche si ce n’est « proxénétisme aggravé par moyen de communication électronique ».
Nos juristes ne savent pas parler simplement.
Il faut avouer qu’en ces temps de chômage massif, si la loi se lisait et se comprenait au premier coup d’œil, nombre de juristes iraient piétiner à Pôle Emploi.
Bon, de quoi s’agit-il exactement ?
De la photo d’une beauté asiate à laquelle je suis peu sensible, accompagnée de la légende « Monsieur Le-Goût ! Votre offre beauté avec -20% de réduction du 1 au 11 avril avec le code JDVC20 ! » qui m’invite à profiter de la chose.
La façon dont est tournée l’annonce est pour le moins ambiguë.
D’une part parce que « -20% de réduction », si mes cours de cinquième sur les nombres relatifs sont corrects, ça correspond exactement une augmentation de 20%.
D’autre part, quand on me propose de m’offrir la beauté et que l’offre est accompagnée de la photo d’une jeune femme, le premier réflexe du mâle au printemps est de penser « tiens, il y en a qui savent ce qui fait marcher les hommes… »
Manifestement, la course au moins cher conduit à accepter des boulots faits « à vue de nez, comme le bon dieu a fait les bossus ».
Si quelqu’un s’était donné la peine de relire la proposition qui m’est faite, il aurait soit éclaté de rire soit rayé de sa liste des fournisseurs la boîte de communication qui a osé lui facturer un truc pareil.
Hier déjà, en faisant le chemin avec Merveille, après l’avoir félicitée de sa place de quatrième sur près de quatre-vingts élèves, en m’arrêtant devant un distributeur de billets j’ai été estourbi par un avertissement collé sur la porte vitrée de l’agence.
Le genre de transparent « officiel » qui coûte un œil à faire rédiger et fabriquer.
Malheureusement, ce morceau d’anthologie se retrouve diffusé par milliers d’exemplaire sous les yeux des enfants qu’on vient d’engueuler pour une faute d’orthographe.
Et qu’est-il écrit sur cette affiche ?
 

« AUCUNS FONDS DISPONIBLES DANS CETTE AGENCE »
«  AGENCE SOUS SURVEILLANCE ELECTRONIQUE »

Le tout agrémenté de fioritures «ATTENTION SECURITE » sur le bandeau rouge qui entoure ce triangulaire panneau.
Oui, lectrices chéries, c’est ainsi écrit.
« Aucun » avec un « s », c’est dire s’il y en a beaucoup quand même.
Il n’y a qu’un seul cas en français où on peut, et ce n’est pas là.
Ce n’est même pas la peine qu’ils aient honte. J’ai honte pour eux…
Et on s’étonne après que dès qu’il est question de sécurité, on entende couramment « quand t’as un muscle à la place du cerveau, tu fais vigile ».

Commentaires

Ca pique les yeux...... Ca fait mal......
Ma mère, institutrice (à la retraite), avec laquelle j'ai fait de nombreux concours d'orthographe et de grammaire m'en envoie souvent de semblables

Écrit par : imaginer | mercredi, 01 avril 2015

Tu as eu un malaise en voyant ça.

Écrit par : mab | mercredi, 01 avril 2015

Ah! L'orthographe, même les meilleurs font des fautes d'accord. ???

Écrit par : Clonilau | mercredi, 01 avril 2015

Merci clonilau.
P... de clavier ! ;-)

Écrit par : le-gout-des-autres | mercredi, 01 avril 2015

Les fautes ne me gênent pas sauf si elles sont commises par des instits, des secrétaires ou des imprimeurs.
En bref, celles de mon garagiste ou de mon toubib, je m'en fous, celles qui sont imprimées me navrent.

Écrit par : Berthoise | mercredi, 01 avril 2015

Je dis comme Berthoise, tout dépend qui fait des fautes. Tout le monde ne peut être bon en orthographe mais ce n'est pas acceptable pour qui c'est le métier ou pour qui s'adresse au public.

Écrit par : Praline | mercredi, 01 avril 2015

Ca fait mal aux yeux quand on voit de telles fautes d'orthographe.... bon parfois ça peut nous arriver mais à ce point quand même !!

Écrit par : Ysa | mercredi, 01 avril 2015

l'imprimeur qui a fait cette note aurait dû re-imprimer la commande! Une "coquille" peut toujours arriver ,mais celle là, est quand-même de taille! Quand celà s'est produit quand les fistons imprimaient , ils faisaient un retirage à leurs frais ( sauf si la faute venait du client qui avait signé le bon à tirer ainsi)
je faisais souvent office de "correctrice" même si je ne suis pas une championne!
Je ne parle pas de fautes dû à l'utilisation de l'ordinateur où les fautes de frappe s'ajoutent aux fautes d'inattention dues à la précipitation! Celles-là ne me gênent pas! Ça arrive à tout le monde!

Écrit par : emiliacelina | mercredi, 01 avril 2015

D'accord, faute impardonnable...
Mais, entre nous, si toutes les personnes qui ne maîtrisent pas l'orthographe s'abstenaient d'écrire nous serions privés de nombreux talents.
Peut importe le flacon....

Écrit par : Françoise | mercredi, 01 avril 2015

Ce qui me chiffonne, ce ne sont pas tant les fautes d'orthographe que leur provenance.
Si les gens qui font des avions, des centrales nucléaires, des bagnoles ou des trains faisaient la même chose, imagine un peu l'hécatombe...
Le job de ces gens c'est écrire correctement, pas de faire du SMS facturé une fortune.

Écrit par : le-gout-des-autres | mercredi, 01 avril 2015

Les fautes me sautent aux yeux et Bing, ça fait mal. C'est terrible, c'est presque physique. Il y a quelque part dans le ventre comme un nœud que j'ai envie de dénouer, bref de corriger. Sans doute un vieux réflexe professionnel!

Écrit par : Marie-Madeleine | jeudi, 02 avril 2015

J'en fais plus quand je tape sur le clavier que si j'écris une lettre , je le constate quotidiennement .

Écrit par : Brigitte | jeudi, 02 avril 2015

Cette faute me paraît intéressante…
Je pense qu'il ne s'agit pas d'une faute d'inattention et qu'elle a fait l'objet de discussions acharnées au sein de l'entreprise.
Certes, contrairement à "frais", le mot "fonds" existe au singulier. Mais "des fonds", est-ce vraiment le pluriel d'un fonds ? On dira un "fonds financier", un "fonds d'investissement", mais quand on parle de "fonds" sans les qualifier, le mot ne prend-il pas un sens légèrement différent, désignant simplement de l'argent, des thunes, du flouze, voire, dans ce cas, du liquide ?
Ne peut-on considérer que le mot n'a pas vraiment de singulier, et serait, sur le modèle des verbes essentiellement pronominaux, un mot essentiellement pluriel ?
Dès lors, il ne serait point absurde qu'"aucun" s'accorde en nombre…

Bon ok, ça s'accorde pas. Mais c'était bien tenté, non ?

Écrit par : Karine | jeudi, 02 avril 2015

Bon, en même temps comme disent les djeuns, cette agence bancaire n'a pas besoin d'un avertissement sur une porte rendue inutile par l'absence de fonds puisqu'il suffit de passer par l'arrière...

Écrit par : le-gout-des-autres | jeudi, 02 avril 2015

Mon boulanger a un beau panneau réversible, d'un côté OUVERT, de l'autre FERMER.

Écrit par : Clonilau | samedi, 04 avril 2015

Je ne parle pas de fautes dû à l'utilisation... dues peut-être ...
Hier sur France-Inter, de nouveau actif !), madame Pellerin, ministre de la Culture de son état, s'exprimait ainsi : ... la procédure que nous avons introduit... Introduite Fleur, introduite...
Oui je sais, c'est l'idée qui compte... Mais quand il n'y a pas d'idée...

Écrit par : Claude Laudereau | mardi, 07 avril 2015

Les commentaires sont fermés.