samedi, 16 mai 2015
La traversée du dessert…
Jeudi, dès le déjeuner c’était la mine.
Heure-Bleue et Merveille avaient décidé que le mieux, c’était quand même de manger les sandwiches au thon du boulanger.
Innocent, que dis-je, bête comme une oie, je suis descendu chez le boulanger sans penser que c’était l'Ascension.
Évidemment, celui à côté était fermé.
Je suis allé chez l’autre.
Il y avait une queue digne d’une boucherie moscovite en 1954.
Quand ce fut mon tour, on m’a dit « Mais monsieur ! C’est férié aujourd’hui, on ne fait pas de sandwiches ! »
Elle m’a ramené à ma triste condition de retraité en ajoutant :
- On fait des sandwiches pour les gens qui travaillent !
- Ça ne fait rien, donnez moi deux baguettes tradition, s’il vous plaît madame.
Oui, je cause comme ça…
- Ah, les baguettes, faut compter encore dix minutes.
Elle doutait de penser à m’en garder deux, alors je les ai payées d’avance. Ça lui a rafraîchi la mémoire…
En attendant la cuisson des baguettes, je suis parti au minimarket du coin chercher la salade, les tomates et le thon nécessaires à la confection des sandwiches.
Ce fut quand même sympa comme déjeuner.
Puis, on a profité qu’il tombait des hallebardes pour aller faire les courses, Merveille et moi.
Le seul moment où il n’a pas plu, c’est quand on était dans le bus.
Manou, JJF, P’tite Sœur et l’Ours devaient venir dîner à la maison et récupérer Merveille.
Nous sommes donc revenus trempés, sous la pluie et avec un parapluie retourné par le vent. Ça nous bien amusés, Merveille et moi cette histoire de parapluie.
Merveille avait décidé de faire un gâteau roulé au chocolat.
Elle a tout fait, battu les œufs et le sucre jusqu’à ce que ça ait bien blanchi, puis les blancs en neige, tout ça.
Elle a hésité mais a bien voulu étaler un peu de beurre sur le papier d’alu.
Comme elle a de petites mains et des doigts fins dont elle n’a voulu utiliser que l’index de la main droite, j’ai utilisé tous mes doigts pour pouvoir manger le gâteau avant Noël…
Après on a fait cuire pendant que le chocolat fondait doucement dans un peu de lait.
J’ai voulu préparer la salade et les melons mais Heure-Bleue m’a dit que finalement, les enfants ne viendraient pas dîner.
Donc, comme prévu les enfants sont arrivés pour dîner…
Alors, pendant que P’Tite Sœur foutait le bordel sortait tous les jouets de Merveille, j’ai préparé ce qui était prévu.
Ce matin, s’il n’y avait eu la vaisselle à laver, on aurait pu croire qu’un nuage de sauterelles s’était abattu chez nous.
Le frigo était aussi vide que le regard de Nabilla.
Plus une trace du gâteau roulé dont j’aurais volontiers mangé un petit morceau.
Bref, la Chine après le « grand bond en avant »…
Mais ce fut une chouette soirée.
07:47 | Commentaires (10)
Commentaires
La Pentecôte? Je dois avoir un sacré jetlag avec toi.
Écrit par : livfourmi | samedi, 16 mai 2015
Pardon, je voulais dire l'Ascension.
Écrit par : le-gout-des-autres | samedi, 16 mai 2015
Oui, je connais : on vient, on ne vient pas, et puis si tout compte fait on est là. Mais je croyais que c'était le fait de jeunes adultes tout juste sortis de l'adolescence. Tu ne me rassures pas
Écrit par : Berthoise | samedi, 16 mai 2015
La phrase de Fu quand ils pensent venir ou pas:"En principe, à priori si tout va bien".
je ne m'y ferai jamais à ce pouvoir phénoménal d'indécision.
Écrit par : mab | samedi, 16 mai 2015
Bonjour Le Goût et Heure bleue; je vous lis tous deux avec joie et intérêt depuis pas mal de temps; ne commentant guère .
Et ce matin j ai bien pensé à vous ; écoutant la jeune Izia Higelin reçue à l émission "Thé ou café ,"
déclarer avoir eprouvé la sensation ,presque insupportable , plus jeune et habitant Porte de Pantin ;
d habiter à 15 minutes de la civilisation !!! j adore
Écrit par : epalobe | samedi, 16 mai 2015
chez moi c'est toujours Verdun (chacun ses références) , demain je range. Quant aux réserves que j'avais fait elles dureront jusque ce qu'il faut. Après, dimanche soir, j'arrête de manger
Écrit par : liliplume | samedi, 16 mai 2015
Ben oui quoi l'ascension ! La fête des alpinistew !
Écrit par : pennylane22 | samedi, 16 mai 2015
Ma référence , c'est Tchernobyl , ça c'est quand ma fille vient plusieurs jours , le bordel , elle le sème partout , gare quand le 2 ème arrivera !C'est chouette la relation que vous avez tous les deux avec Merveille , je ne pense pas que les liens soient aussi forts quand la distance nous éloigne .
Écrit par : Brigitte | samedi, 16 mai 2015
si, ils peuvent être aussi fort quand on les entretiens régulièrement.
Écrit par : manouedith | dimanche, 17 mai 2015
non seulement c'est chouette, mais ça fait une chouette note!!
Le Goût, tu n'es jamais autant en verve que lorsque tu racontes Merveille!!!!!
C'est magique!
Écrit par : emiliacelina | samedi, 16 mai 2015
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