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mardi, 13 octobre 2015

Ascenseur pour les fachos.

J’ai entendu ce matin un type qui m’a passionné.
Bertrand Badie, prof à « Science Po » qui nous parle des conflits dans le monde, qui suppute les buts des uns et des autres, que ce soit au Moyen Orient ou ailleurs.
Et il a clos son intervention sur une remarque à propos de la diplomatie qui a attiré mon attention qui pour une fois n’était pas défaillante.
Il constatait que parmi les problèmes qui frappent notre jolie planète, il y a cette cécité bien-pensante qui veut qu’il « y a des gens avec qui on ne parle pas ».
Ils font partie des « gens pas bien ».
Il a continué en disant « si on poursuit dans cette voie, avec cette façon de faire, on ne parle qu’avec ses amis, on ne discute qu’avec des gens qui sont d’accord avec soi. »
Il a conclu par « La diplomatie, ce n’est pas ça. La diplomatie c’est d’abord oser parler avec ceux qui ne sont pas d’accord ! Essayer de faire valoir sa vision des choses. De montrer qu’on peut porter sur les choses un autre regard. »
C’est là que je me suis aperçu qu’il en allait ainsi dans toutes les sphères de la société.
Si on n’y prête pas attention on ne parle qu’avec ses amis.
On refuse d’adresser la parole, voire simplement de répondre à ceux avec qui on n’est pas d’accord.
Bon, c’est vrai, il est tellement plus facile de les détester qu’essayer de comprendre ce qu’ils disent ou simplement accepter de discuter.
Il est vrai que la démocratie, c’est d’abord « l’organisation de la discorde » mais j’en lis tant qui semblent trouver que la démocratie serait tellement mieux préservée si on n’était pas emmerdé par le peuple.
A lire ou écouter ceux qui sont justement chargés de conduire ou simplement –si l’on peut dire- aider « le peuple », j’ai la peur au ventre qu’un jour ils s’occupent de moi.
Rien qu’à sentir le mépris, la condescendance et la détestation qui sourd de leur discours, j’ai peur d’avoir un jour besoin de ceux dont la mission est d’aider leur prochain à se sortir de la panade…

Commentaires

Ton titre a lui tout seul vaut le détour.

Écrit par : mab | mardi, 13 octobre 2015

Finalement, ça rejoint un peu le billet d'Heure-Bleue.
Ça s'appelle (peut-être) le vivre ensemble.

Écrit par : Sophie | mardi, 13 octobre 2015

J'ai également écouté ce monsieur. Suis entièrement OK avec ta note.
Cette note devrait être illustrée musicalement pas un beau Miles Davis...

Écrit par : Françoise | mardi, 13 octobre 2015

c'est ce que je me disais aussi! Ta note ressemble à celle de HB !

Écrit par : emiliacelina | mardi, 13 octobre 2015

Je n'avais pas lu ton billet avant de répondre chez Heure Bleue...
J'ai des amis, et même de la famille, qui ne pensent pas du tout comme moi, par exemple au point de vue religieux et politique. On peut discuter, c'est arrivé. Chacun respecte l'autre, on discute, on échange, on se rend compte que parfois nos idées ne sont pas si éloignées les unes des autres... mais parfois la conversation semble s'animer, je ne dirai pas s'envenimer mais presque... alors on ne va pas se faire la guerre !

Écrit par : Praline | mardi, 13 octobre 2015

Pour peu que ce jour là (s'il arrive, avec un peu de chance on passera à travers!) on soit devenu dépendant d'eux en plus...peux même pas imaginer, ça fout la trouille!

Écrit par : Brin de broc | mercredi, 14 octobre 2015

Oui il y a certains ministres qui ont tenu des discours odieux auprès de la presse internationales, pour ne pas le citer Macron, traitant d'idiots les salariés d'Air France face à ce geste fort .... (quoi qu'on en pense ...hein) pour un homme politique qui sort lui aussi de l'ENA, il aurait pu réfléchir à deux fois, aux mots employés que ce soit en anglais comme en français "some idiots ..." non mais je rêve !!!!

Que chacun puisse s'exprimer ...

Écrit par : Rivka | jeudi, 15 octobre 2015

Les commentaires sont fermés.