lundi, 18 janvier 2016
Hier fut une journée à JT.
Nous n’avons rien fait.
Nous n’avons même pas eu le courage de glander.
À tel point qu’aujourd’hui, je ne savais pas quoi vous dire, lectrices chéries.
Si si, il m’arrive d’être muet.
Puis, soudain, alors qu’un voile noir s’étendait sur mon cerveau en cours d’extinction définitive, la lectrice chérie dont je vous ai déjà parlé et qui me lit avec patience, m’a envoyé un courriel me demandant laconiquement « ça va ? ».
Oui, c’est une championne du laconisme, ce qui en fait une confidente modèle pour le bavard impénitent que je suis.
À ce « ça va ? », j’ai répondu « je vais au Monop’ avec Heure-Bleue, acheter de quoi faire « un couscous de pauvre » pour Merveille ».
Elle s’est lancée impétueusement , allant jusqu’à demander « avec que les légumes ? »
Je la sentais un peu horrifiée à l’idée d’appliquer un régime biafrais à Merveille.
Alors, que je vous dise, lectrices chéries, le « couscous de pauvre » n’est ainsi appelé que parce qu’il ne s’agit pas du couscous dit « couscous royal », le truc dont une seule portion peut nourrir quatre familles du XVIème arrondissement.
Oui, dans les arrondissements comme le XVIIIème, le XIXème ou le XXème, on mange avec appétit, pas du bout des dents.
Donc, pour ce « couscous de pauvre » il faut :
Quatre carottes, deux ou trois courgettes, une aubergine, un bel oignon, deux navets, quatre ou cinq tomates pelées.
Puis, deux cuisses de poulet, deux tranches de collier d'agneau, deux ou trois merguez piquantes.
La viande et les légumes cuits dans deux gamelles différentes.
Les deux avec chacune sa petite boîte de concentré de tomate.
Évidemment, du ras-el-hanout, du cumin, un peu de safran.
Et, dans une casserole, des pois chiches noyés dans le jus des légumes quand ces derniers sont cuits.
Et évidemment, de la graine de couscous dite « couscous moyen ».
Elle en mange.
Nous aussi.
Elle repart chez elle.
On en mange jeudi.
On en mange vendredi.
On râle en en mangeant le samedi.
Dimanche, on se demande si on jette le reste.
On n'aime pas jeter alors on en mange encore.
Avant la fin on en a marre. alors on finit par jeter ce qui reste.
Le mercredi d’après, on va chercher Merveille.
Si Heure-Bleue demande à Merveille « Tu veux que papy te fasse un « couscous de pauvre », hein, tu veux bien ? » j’attends que personne ne regarde et je la gifle…
12:23 | Commentaires (15)
Commentaires
Tu m'as filé une de ces dalles !
Je file à la supérette (mon monop du pauvre)
¸¸.•*¨*• ☆
Écrit par : celestine | lundi, 18 janvier 2016
J'ai cru un moment que tu souffrais du "blue monday", dont on nous rebâche les oreilles.
Et je revenais pour t'écrire un mot par e-mail, car figure-toi que le téléphone m'ayant fait sursauter, la souris a ripé et inséré "mes préférés" (c'est-à-dire tous les blogs ou pages que je fréquente, mais aussi mes admin") dans un lieu où ils n'auraient pas dû être !!!
Bref , sueurs froides etc....
Bon tout va bien : je veux bien m'inviter à ton couscous du pauvre que je trouve vraiment riche, mais tu feras le tri : pas de safran, pas de merguez surtout (je me méfie). Pour la graine, c'est aussi du moyen pour moi... Le couscous étant pour moi comme pour le chou-fleur, un bonheur à me resservir plusieurs fois (je me passe d'entrée, de dessert et de tout le reste), vous n'en mangerez que les mercredi et jeudi. Qu'en dis-tu ?
Il fait un froid de gueux ici (ressentie - 6°) et je dois aller voir mon distributeur agréé de médocs....
Écrit par : Sophie | lundi, 18 janvier 2016
Je crois avoir deviné qui est ta correspondante laconique !!!
C'est un adjectif qu'on ne pourra pas accoler à mon pseudo,hein ?
Écrit par : Sophie | lundi, 18 janvier 2016
Et moi donc, Sophie ! Je me demande si je n'ai pas trouvé plus bavarde que moi (smiley sourire)
Écrit par : Julie | mardi, 19 janvier 2016
fais gaffe ! ...tu crois que HB ne vas pas se remettre .... avec intêret! :)
Dis donc.... ce n'est pas de la petite cuisine ton couscous!
Écrit par : emiliacelina | lundi, 18 janvier 2016
Pour avoir eu la chance de goûter à ton couscous, je peux assurer qu'il n'a effectivement pas grand-chose de pauvre. Le pauvre dans l'histoire, c'est celui qui doit se cogner la vaisselle après... Mais vous n'avez pas de congélo ?
Écrit par : Milky | lundi, 18 janvier 2016
il a l'air super bon ton couscous ! Nous quand il reste quelque chose et que nous n'en avons pas envie tout de suite, je congèle et après on est rudement content de le trouver un jour où je n'ai pas envie de faire de la cuisine
Écrit par : liliplume | lundi, 18 janvier 2016
Le congélateur, ça existe pas en région parisienne?
Écrit par : muse | lundi, 18 janvier 2016
Comme quoi, tout est relatif...
Écrit par : Brin de broc | lundi, 18 janvier 2016
donc tu es tombée sur deux types sympathiques et normaux, c'est ça le bonheur ? Ca devrait etre la routine
Écrit par : liliplume | lundi, 18 janvier 2016
4 ans d'Algérie et toujours pas fan du couscous sauf celui au mérou.
Écrit par : mab | mardi, 19 janvier 2016
Maintenant, nous sommes au courant de tes sombres projets ;-)
Écrit par : Livfourmi | mardi, 19 janvier 2016
A TABLEEEEEEEEEEEEEEE !
Tu as une drôle d'idée d'un couscous de pauvre. Si tous les pauvres avaient des couscous comme ça à se mettre dans la panse, je veux bien devenir pauvre....ce qui ne saurait tarder à la vitesse où je dépense mes sous.
J'ai un beau-frère qui a vécu dans sa jeunesse en Algérie qui fait des couscous fabuleux. Si le tiens est aussi bon, je veux bien m'asseoir à votre table.
Chez nous, depuis dimanche, nous mangeons du pot-au-feu. En reste encore pour demain.
Écrit par : julie | mardi, 19 janvier 2016
Nous, c'est purée de potiron Bleu de Hongrie, premières récoltes du Gontey, rudement bonne, on va pas jeter ! Bon, c'est vrai que nous varions chaque jour ce qui l'accompagne...
Écrit par : Brin de broc | mardi, 19 janvier 2016
cette manie que tu as de ne pas vouloir congeler......
Écrit par : Yolande | mercredi, 20 janvier 2016
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