Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 29 juin 2016

Recordar, volver, llorar y desear…

La journée d’hier fut vraiment une journée délicieuse.
Du moins pour nous. L’actualité semble moins enthousiaste sur le sujet…
Nous étions partis pour déjeuner d’un « bô-bun » avant d’aller au cinéma.
Le « bô-bun » de la rue des Dames, puis le café au Wepler et enfin voir « Julieta » au Wepler, le ciné.
Notre balade avait commencé de façon assez sympa dans le train.
Tout en conversant nous promenions le regard sur les voyageurs.
Sur la banquette devant nous un couple.
Deux jeunes gens, une brune de type espagnol et un châtain « genre j’ai trop chaud ».
Quand elle ne lui passait pas la main sur la joue elle le tenait par le cou, ne le lâchait que pour lui embrasser le cou et ne décollait ses lèvres que pour se coller un peu plus contre lui et lui passer le bras autour des épaule.
Le jeune homme devait avoir l’impression de voyager avec une pieuvre.
Nous papotions, Heure-Bleue et moi quand je lui ai dit :
- Tu as vu ça ? Elle ne le laisse pas respirer !
- Oui, j’ai vu. Finalement elle est comme toi, c’est un truc de brun ça…
- Ah, j’étais comme ça ?
- Oui, oui…
- Quand même pas !
- Pire même, Minou…
Bon, maintenant on fait plus ça.
Il faut bien avouer qu’à nos âges ça fait moins joli qu’à vingt ans et quelques…
Heure-Bleue a voulu changer de route pour rejoindre « Pho 9 ».
J’ai dû insister car la lumière de mes jours tenait absolument à partir dans la direction opposée en prétendant que ce serait plus court.
À 40.000 kilomètres près, c’était vrai.
Elle a néanmoins choisi un chemin montant, pas sablonneux mais malaisé pour nous mener à ce « bô-bun ».
Depuis la terrasse du Wepler où nous prenions un café, nous regardions passer les passants…
Heure-Bleue me disait de temps à autre :
- Tu as vu celle-là, celle aux cheveux longs ? Je suis bête, bien sûr que tu l’as vue…
Cela dit, tout fout le camp.
Le tabac de voyous sur la place n’a gardé que le coin tabac et le reste de ce grand café est devenu un « Starbucks » tandis qu’à côte de « Charlot Le Roi des Coquillages » a fleuri un « McDo ».
Même « La Taverne du Régent » a disparu qui accueillit des générations de gamins attendant les gamines qui sortaient du lycée Jules Ferry.
L’heure venue nous sommes allés au cinéma.
« Julieta » nous a passionné.
C’est un des plus chouette film sur le manque, tous les manques et sur l’absence, que j’aie jamais vu.
Même si un point a à mon sens a été une « hypertrophie symbolique », ce film mérite d’être vu.
Même revu.
Le castillan est vraiment une belle langue…

Commentaires

Je ne crois pas d'être en état d'aller voir un film sur le manque mais... plus tard ! je confirme : le castillan est une belle langue que j'aime à parler autant que l'italien. Sauf que cela donne souvent un drôle de mélange hispanotalien !

PS :LeMaître était terriblement "pieuvre" lui aussi !

Écrit par : lakevio | mercredi, 29 juin 2016

je vais aller le voir merci
j'ai bcp aimé "voyager avec une pieuvre"!!

Écrit par : sylvie | mercredi, 29 juin 2016

"Collé-serré" (sur un air connu), c'est pas mal....

J'étais allée voir les critiques de Julieta dans la presse spécialisée : on y voit beaucoup de 5 * dont Télérama (pourquoi pas de mention à Cannes ?)

En général j'aime assez Almodovar... A voir donc.

Écrit par : Sophie | mercredi, 29 juin 2016

Je serais un peu (beaucoup) comme Lakevio... aller voir un film qui évoque le manque, l'absence, j'hésite, ou du moins faut que j'emporte une boîte de kleenex et que je m'apprête à passer une nuit blanche...
Moi j'dis rien n'est plus beau que l'italien :-)

Écrit par : Praline | mercredi, 29 juin 2016

hihi, donc vous comprenez les langues mais ne les parlez pas! Faudra m'expliquer! et puis c'est quoi encore ce truc? bô-bun ? Vous avez bien de la chance d'aller au cinéma, vous avez une belle retraite je trouve!!!bisous

Écrit par : tarrah | mercredi, 29 juin 2016

Yo deseo, tu deseas...

Écrit par : Livfourmi | mercredi, 29 juin 2016

P... ! Comment que tu causes beau le toreador !

Écrit par : le-gout-des-autres | mercredi, 29 juin 2016

Robert était "pieuvre" aussi mais .... dans l'intimité , pas en public! par contre j'aime bien cette expression ! ...... et ta note ! (comme par exemple le raccourci de HB!) !

Écrit par : emiliacelina | mercredi, 29 juin 2016

Ah non pas de démonstration en public, surtout pas!

Écrit par : mab | jeudi, 30 juin 2016

C'est comme le clafoutis : à vous lire tous les deux j'ai envie de le voir cet Almodovar, il est 23h06. Je fais quoi moi maintenant, hein ?

Écrit par : Brin de broc | dimanche, 10 juillet 2016

J'avais failli envoyer un commentaire à propos du Régent, où je ne suis pas allée si souvent pendant mon année à Jules-Ferry : les étudiantes avaient le privilège de pouvoir sortir après le déjeuner, contrairement aux lycéennes, et je préférais aller à cet endroit, entre la rue qui s'appelait encore de Léningrad et le bd des Batignolles, dont le nom ne me revenait pas mais dont vous vous souvenez sans doute.

Je l'ai retrouvé hier, au détour d'une réplique de Diabolo-menthe (que je n'ai pas vu que par bribes) : c'était chez Luce.

Écrit par : Dame Marthe | vendredi, 15 juillet 2016

Les commentaires sont fermés.