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samedi, 06 août 2016

Quand le moi doute…

De rien Mab...
Il y a des jours, comme ça, où on se demande « Mais qu’est-ce que j’ai fait au bon dieu ? » pour que ça tourne comme ça…
On était content hier de nous voir confier Merveille et P’tite Sœur.
On nous a donné rendez-vous au square et l’Ours nous les a amenées dans l’après-midi.
Naïfs comme nous sommes, nous avions d’abord pensé qu’on nous les avait confiées avant cette grande séparation de deux semaines qui les verrait avec leurs parents au bord de la mer.
Non, ce n’est pas à Saint-Malo où j’ai vu la mer.
La grande mer bleue et profonde.
Non, je ne serai pas marin, ce n’est pas mon lot.
(voir les récitations de maternelle des 50’s)
Comme nous avons une certaine expérience, on a rapidement déduit de cette soudaine attention était plutôt due à un besoin de tranquillité pour préparer les bagages.
Ce fut un moment agréable où nous dûmes rappeler maintes fois à Merveille
« Laisse la vivre, ta sœur ! »
Alors qu’elle prétendait
« Mais c’est pour qu’elle ne se fasse pas mal ! »
Il m’a fallu surveiller tout le monde.
Merveille pour qu’elle fiche la paix à sa sœur.
Éviter que P’tite sœur ne se fende le crâne en tentant de descendre du toboggan la tête en bas.
La lumière de mes jours est adulte, donc je pouvais la laisser jouer toute seule.
Erreur tragique, vous allez voir...
Merveille n’est plus timide et a fait son profit de son expérience au jardin avec la « petite fille en rose » et s’est fait rapidement une nouvelle copine à surveiller moins fantasque que P’tite Sœur qui dit toujours « oui » mais fait ce qu’elle veut…
J’aurais dû surveiller Heure-Bleue.
Elle a engagé la conversation avec une jeune femme qui, à la regarder de profil, n’était pas loin de perdre les eaux devant le bac à sable.
C’est là que j’ai été placé devant le « dilemme du tramway ».
Empêcher P’tite Sœur de se foutre en l’air en sautant à côté du toboggan et empêcher Heure-Bleue de pourrir nos après-midi dans les prochains mois.
L’équilibre précaire de P’tite Sœur sur le plan incliné d’escalade qui mène à l’arrière du toboggan a décidé pour moi.
La lumière de mes jours m’a vendu comme papy de substitution à la petite fille qui m’a adopté illico.
Il m’a fallu récupérer P’tite Sœur, la mener au bac à sable, tenu de l’autre main par une petite fille qui est la première de la jeune femme enceinte tandis que Merveille m’expliquait « tu comprends, elle s’appelle Naël et sa maman attend un bébé et elle voudrait que tu lui expliques ce qu’il y a à l’intérieur d’un gland »
Comme l’une a neuf ans et l’autre trois, j’ai gardé pour moi une de ces réflexions de m… dont je suis coutumier…
J’ai dépiauté le gland en question, ai montré à la petite la cupule qu’elle a trouvée jolie, ouvert le fruit, empêché la petite de manger la graine, montré le chêne d’où elle venait pendant que Merveille lui disait, très maîtresse d’école « tu écoutes bien, hein. »
Bref, un boulot de papy quoi…
Bilan ?
Je suis « grand-père adoptif » d’une petite fille que je ne connais pas, je sais juste que c’est la fille de la jeune femme dont Heure-Bleue s’est entichée.
Heure-Bleue a gagné d’être d’ici quelques semaines, nounou d’un bébé d’entrée mal accueilli par sa sœur qui ne veut « pas de petite sœur pas de petit frère ! »
Je sais qu’elle préfèrerait un vélo ou du chocolat mais le ventre de sa mère n’a pas prévu ça.
Pire ! Je connais la lumière de mes jours.
Elle aura toujours quelque chose à faire quand il faudra aller chercher ce gosse.
D’après vous, lectrices chéries, qui sera désigné volontaire ?
La sociabilité, c’est très surfait finalement, et risqué.
Mais bon, c’est bien aussi…

Commentaires

QUEL BOULOT POUR UN SEUL HOMME!

Écrit par : sylvie | samedi, 06 août 2016

Bouhhh .... Tant d'activités m'ont donné le tournis ...

Écrit par : Francelyne 17 | samedi, 06 août 2016

Ce sont les hommes qui plantent les graines, tant pis pour eux !! :)

Écrit par : Nina | samedi, 06 août 2016

Les femmes de ta vie requièrent une attention de chaque instant,
et apparemment ça ne va pas s'arrêter de sitôt.
Je ne te souhaite pas bon courage parce que, avoue-le, tu aimes ça !

Écrit par : Sophie | samedi, 06 août 2016

Ben dis donc t'es pas sans rien, il faudrait un petit mâle pour rétablir l'équilibre

Écrit par : mab | samedi, 06 août 2016

je comprends mieux pourquoi Heure bleue disait " nous sortirons si Le gout veut bien !!!

Écrit par : maevina | samedi, 06 août 2016

Tu t'es fait avoir par tes femmes chéries !

Écrit par : Brigitte | samedi, 06 août 2016

C'est vous lectrices chéries du Goût qui vous laissez avoir par sa façon de biaiser.

Écrit par : heure-bleue | samedi, 06 août 2016

Ah ? Tu écris ça comme ça, toi ?

Écrit par : le-gout-des-autres | samedi, 06 août 2016

Même quand ça ne barde plus, ne pas se placer entre l'écorce et l'arbre...

Écrit par : Brin de broc | mardi, 23 août 2016

Hé hé !!!

Écrit par : Sophie | dimanche, 07 août 2016

Reste plus à espérer qu'il pleuve... Mais non, t'aurais trop froid !
Bon dimanche... au square !

Écrit par : lakevio | dimanche, 07 août 2016

Papy de substitution... Etonnant que Merveille te partage sans rechigner.

Écrit par : Livfourmi | dimanche, 07 août 2016

tu es sûr que tu te sens capable d'être grand père de substitution? on ne sait jamais que le doute te vienne et que tu veuilles faire marche arrière...!!

Écrit par : Coumarine | dimanche, 07 août 2016

tu m'épates! Je me trompe ou tu es ...vraiment, vraiment patient ?
Avec les glands je fais des boucles d'oreilles à mes petites-filles.

Écrit par : emiliacelina | dimanche, 07 août 2016

j'aime beaucoup la technique de P'tite Soeur , répondre oui et faire comme elle veut

Écrit par : epalobe | lundi, 08 août 2016

Les commentaires sont fermés.