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dimanche, 25 décembre 2016

Même les bals hivernent…

C’est le jour de Noël mais je sais que le boulanger est ouvert alors je suis descendu chercher du pain.
Ô surprise !
Pas un gosse dehors.
Pourtant il ne fait pas vraiment froid, ce n’est pas un jour de Noël avec de la neige partout mais la rue est vide.
J’ai repensé aux lendemains de réveillon de mon enfance.
A la même heure, vers onze heures, il y avait plein de gosses dehors.
Emmitouflés de gros manteaux à capuche, pas des « duffle coats » non, simplement de gros manteaux à capuche avec l’écharpe qui entourait le cou autour de la capuche.
Les filles derrière de petites poussettes bleu marine aux roues de tôle peinte.
Les garçons tirant des camions rouges qui faisaient un potin épouvantable parce que de la tôle, même peinte en rouge, sur des roues pas très rondes brinquebalant sur des pavés disjoints, ça fait du bruit…
Il y en avait même avec un vélo rouge, ceux avec les petites roues à l'arrière.
Ils ne le prêtaient pas facilement mais des fois, oui, quand même...
Ça ferait la même chose plus tard avec les mobylettes, mais pas pour jouer aux mêmes jeux.
Voilà à quoi je pensais en allant chercher le pain.
Sans doute parce que Heure-Bleue m’a lu ce matin de Noël un article où le docteur Cyrulnik parlait de la socialisation des enfants qui se faisait dans la rue.
Lui aussi habitait vers la Porte de Clignancourt et a joué dans la rue.
Je suis sûr qu’il avait un camion rouge lui aussi…

Commentaires

C'est fou quand même la différence que font quelques années seulement...

Mes Noël (s) ont été tristounets, et pourtant je n'étais pas malheureuse vraiment. Mes soeurs plus âgées ont connu des années fastes et connu mes grand-mères, et puis la guerre...

Fichtre, je n'ai rien connu de ce que tu racontes, à part les manteaux avec des capuches, et jamais les duffle-coats.

C'est vrai que j'habitais la campagne. Mais Cyrulnik a un peu raison, un peu seulement. C'est l'enfance qui forge le caractère. Quand rien ne vous est donné, il faut bien travailler pour l'obtenir.

Bof, tt ça ne me remonte guère le moral.

Écrit par : Sophie | dimanche, 25 décembre 2016

C'est dingue! Ce matin je pensais exactement la même chose!
Moi, j'habitais dans une "cité" et on se retrouvait tous sur le parking pour se montrer nos jouets.
Ici, même dans la cour de l'immeuble, pas un môme. C'est tristouille.

Écrit par : Rosalie | dimanche, 25 décembre 2016

Aujourd'hui, tout le monde reste enfermé à la maison. On envoie plus les enfants dans le rue... A part dans des endroits privilégiés comme l'endroit où j'habite, les jouets et les vélos traînent dehors en fin de journée.

Joyeux Noël et je retourne à mon hibernation.

Écrit par : Livfourmi | dimanche, 25 décembre 2016

pareil ici! pas un mioche dehors...je crois qu'ils sont tous devant les écrans reçus...non?

Écrit par : sylvie | dimanche, 25 décembre 2016

je n'avais pas le droit de descendre dans la rue, alors je n'ai aucun souvenirs, mais de mes fenêtres je n'en voyais pas non plus

Écrit par : liliplume | dimanche, 25 décembre 2016

PS - Boris Cyrulnik a habité bien après la Libération (avant il était à Bordeaux), boulevard du Rochechouart, à côté du Roxy où travaillait sa tante Dora et il avait un copain avec qui il jouait au foot dans les rues ou squares d'Anvers, de la Trinité, Montholon ('il n'y a pas une chanson avec le nom de ce square ???), les jardins du Sacré Coeur...
("Sauve-toi, la vie t'appelle)

Écrit par : Sophie | lundi, 26 décembre 2016

Surprotection et culture de l'individualisme...
J'ai grandi dehors, ma fille aussi. On s'en porte plutôt bien!
Bises ensoleillées d'après Noël !

Écrit par : la baladine | lundi, 26 décembre 2016

Les commentaires sont fermés.