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jeudi, 12 janvier 2017

L'évènement "ciel".

La nuit se fait plus tardive, j’ai vu ça hier soir en revenant de la librairie avec Heure-Bleue.
Ce matin, après l’avoir lue, je me sens dans l’état d’esprit de Mab.
Elle et moi attendons le printemps.
Avec de plus en plus d’impatience.
Vous avez remarqué, lectrices chéries ?
L’attente du printemps a un effet voisin de celui du plâtre ou du carcan, cette minerve rigide qui maintient les cervicales esquintées.
Quelle que soit la durée de l’hiver, les dernières semaines paraissent plus longues que la vie de Mathusalem.
Mab et moi, attendons donc l’arrivée du printemps avec l’impatience de gamin à la veille des grandes vacances.
Elle pour vérifier assidûment qu’elle pourra taillader des arbres qui ne lui ont rien fait, couper de l’herbe qui ne lui a rien demandé, essayer de ne pas s’estropier avec des outils qui dans ses mains ne demandent qu’à devenir des armes.
Oui, elle est comme ça, Mab.
Je le sais.
Je la connais.
Elle me fait penser un peu à un écureuil.
En moins roux…
Incapable de rester tranquille.
Enfin si, peut-être, je ne sais pas, je ne l’ai jamais vu.
Même si parfois elle a l’air calme, on sent derrière son regard –oui, derrière- cette espèce d’impatience qui fait que je m’attends toujours à la voir bondir.
Puis non, elle se calme, rêvant sans doute à tout ce qu’elle pourra couper avec son sécateur.
Appliquant avec rigueur son précepte préféré « never complain, never explain ».
Je la vois bien arriver dans la resserre où Maky œuvre, l’index pendant et une traînée de sang descendant jusqu’au genou.
« Maky ? Je crois que je me suis retourné un ongle… »
Comme elle, mais plus calmement, j’attends le printemps.
Pour musarder dans Paris.
Traîner le long de rues que je connais.
Emprunter d’autres rues que je ne connais pas.
Découvrir, souvent avec plaisir, d’autres fois avec une pointe de peine, les changements survenus au cours du temps.
Autant j’aime voir restauré, nettoyé, un immeuble, voir une boutique changer de destination, même si la transformation de la « boutique rose » qui me vendait des bonbons en « coiffeur afro » me plaît moyen.
Autant je déteste voir abattre un bel immeuble pour le voir remplacer par un bloc de béton et de verre mal inséré dans l’environnement.
Vous vous rendez  compte, lectrices chéries que, si j’ai parfois été avec Heure-Bleue dans le coin pour changer de bus, je n’ai toujours pas réussi à les traîner, Lakevio et elle, dans une promenade touristique ?
Nous avons bien arpenté la rue Ordener avec La Tornade qui allait elle aussi à la recherche de souvenirs et a acheté une paire de boucles d’oreille pour se remonter le moral.
Elle en a d’ailleurs perdu une à l’arrêt du 26 et ne l’a toujours pas retrouvée il me semble…

Commentaires

J'aimerais qu'il arrête de pleuvoir et avoir froid.

Écrit par : heure-bleue | jeudi, 12 janvier 2017

Le pire, c'est le mois de mars. Il est mitigé et infiniment long. Il ne finit jamais...

Écrit par : livfourmi | jeudi, 12 janvier 2017

Moi npn plus, ce temps ne me vaut rien.

Écrit par : Berthoise | jeudi, 12 janvier 2017

M'enfin... L'hiver est encore quasi tout neuf! C'est le moment d'abuser de lecture, de cinéma et de boissons fumantes, d'écriture et de lecture de blogs, aussi... Tout pour oublier l'attente du printemps, sinon, ça va être diablement looong...

Écrit par : la baladine | jeudi, 12 janvier 2017

pourtant ...malgré tout.... le temps passe vite ! Tu verras quad tu seras vieux !!!
Et il y a encore des rues que tu e connais pas !

Écrit par : emiliacelina | jeudi, 12 janvier 2017

c'est encore loin !

Écrit par : liliplume/colombine | jeudi, 12 janvier 2017

Faute d'aller au jardin je vais attaquer le déshabillage d'un fauteuil.

Écrit par : mab | vendredi, 13 janvier 2017

Nous , on s'occupe en plaçant nos rendez-vous de révision : dentiste , dermatologue , et nous avons bravé le froid en marchant avant hier 1 heure en forêt , ce fut pénible de marcher dans la neige mais c'était bien .

Écrit par : Brigitte | vendredi, 13 janvier 2017

Sans aucun doute, la promenade touristique attendra le printemps ! Je m'étonne même que tu veuilles sortir par ce froid ! J'hésite sur le nombre de gilets à mettre pour aller au Monop !...

Écrit par : lakevio | vendredi, 13 janvier 2017

En attendant, je profite de ce simple fait magique: je ne suis pas obligée de sortir...J'ai fait des provisions, tel l'écureuil.
C'est énorme, cette chance, j'en ai conscience !
Du coup, je me balade touristiquement sur ton blog et quelques autres, et je trouve ça fabuleux de voyager sans quitter la douce chaleur de chez moi...
¸¸.•*¨*• ☆

Écrit par : celestine | vendredi, 13 janvier 2017

Les commentaires sont fermés.