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jeudi, 23 février 2017

Le printemps donne des zèles…

Vous savez toutes, lectrices chéries, combien je suis sensible au passage des saisons.
L’automne me pousse, comme beaucoup, à me laisser aller à la tentation élégiaque.
L’hiver me pousse à me coller à la lumière de mes jours pour échapper au froid et grappiller quelques caresses en tentant d’échapper à un coup de pied.
L’été me pousse à la balade, riche en découvertes et pleine de dialogues surpris dans les transports.
Ceux qui me donneront de quoi vous raconter.
Le printemps, en revanche, s’il n’a plus l’effet tumultueux qu’il avait sur moi il y a… bref, il y a, n’a pas perdu sur moi le pouvoir qu’il a toujours eu.
Cette tendance au romanesque et à la délicatesse qui ont toujours fait mon charme.
Ce goût du choix du terme élégant et délicat, tout en douceur et en tendresse qui me rendit célèbre en mon âge estudiantin.
Emporté par l’émotion et ce sens inné de la poésie qui sont l’âme de mon âme, je me laisse aller à vous écrire ce petit sonnet délicieux et charmant.

                            Tous l’avaient remarqué et chez tous les observent
                            Comme le vieux marin admire sa baie, bête
                            Comme le vieux notaire au bout de l’acquêt quête
                            Tous nous aimons les femmes et aussi les conserves.

                            Si Laure était moins chère comme disait Pétrarque
                            Nous saurions tous pourquoi ce qui le mène l’habite
                            Et le tient attaché tel le cotre à la bitte
                            Et Cupidon eût fait l’économie d’un arc.
 
                            Comme eût dit Théophile s’il était avec nous
                            Qui nous parlait de fesses et de héros des reins
                            Les déesses de marbre et les héros d’airain

                            Ce vers de Hérédia nous mit tous à genoux
                            Devant vous qui dansez si belle sarabande
                            Nous faisons comme Eros, il tend son arc et bande


Franchement, si c’est pas printanier, ça…

Eros et Psyché.jpg



Commentaires

Boudiou !!!
Le printemps n'est pas encore là que te voilà bourgeonnant de mille lestes pensées !!!

Écrit par : Sophie | jeudi, 23 février 2017

Ça sent les débordements hormonaux , tant mieux , c'est la vie !

Écrit par : Brigitte | jeudi, 23 février 2017

Le roux sillon, le con sensuel... Quand tu tiens une idée... ;-)

Écrit par : la baladine | jeudi, 23 février 2017

Ça, les zobsessions du Goût...

Écrit par : heure-bleue | jeudi, 23 février 2017

Pfff...

Écrit par : le-gout-des-autres | jeudi, 23 février 2017

mais d'où tu sors çà ? De toi ? Mdr!

Écrit par : emiliacelina | jeudi, 23 février 2017

Et Sarah bande ? J'espère bien ! ;-)
¸¸.•*¨*• ☆

Écrit par : celestine | jeudi, 23 février 2017

Le printemps s'annonce chaud, tant mieux.

Écrit par : mab | jeudi, 23 février 2017

Les commentaires sont fermés.