jeudi, 15 juin 2017
J’ai admiré Heure-Bleue en sainte.
De rien Mab…
Si si, lectrices chéries.
Hier, comme je vous l’avais dit, nous avions Merveille et P’tite Sœur.
P’tite Sœur a un nouveau leitmotiv : « J’en ai marre ! ».
- Que veux-tu pour goûter ?
- J’en ai marre de manger !
La chaleur se faisant un peu lourde, nous avions décidé de passer par la « Coulée verte » pour revenir à la maison.
Evidemment, l’été approchant et le printemps se révélant magnifique, les services municipaux, déjà célèbres pour leur propension à laver la route et les trottoirs les jours de pluie, ont décidé de la réfection de la route qui mène à la « Coulée verte », en interdisant l’accès.
Il nous a donc fallu arpenter l’asphalte comme la première péripatéticienne venue sous un cagnard ardent.
Bis repetita pour P’tite Sœur.
- Papyyyyy !!!!
- Oui, beauté…
- J’en ai marre de marcher !
Merveille, me prenant pour un débile :
- Papy, elle voudrait que tu la prennes sur les épaules.
- Oui Merveille, j’avais compris.
La « Coulée verte » atteinte, ce ne fut pas le havre de fraîcheur souhaité car on y a coupé des arbres, soit qu’ils fussent malades, soit qu’ils risquassent de tomber sur les maisons du bord du chemin, soit qu’ils devinssent une zone de négociation pour commerce illicite.
La lumière de mes jours eut l’idée lumineuse de proposer aux petites de jouer à s’arroser avec des gouttelettes d’eau.
Ce fut parfait un moment.
Puis P’tite Sœur à qui j’ai proposé de boire m’a jeté :
- J’en ai marre de boire…
Merveille a commencé à chougner que P’tite Sœur était envahissante, genre « moi je ne mobilise ni Papy ni Mamie ».
La lumière de mes jours a trouvé un chemin de sortie de la négociation :
- Merveille, je t’emmène faire des courses et Papy va faire les autres courses avec P’tite Sœur.
Sitôt décidé, sitôt fait.
Enfin presque, P’tite Sœur ayant décidé que faire les courses tous ensemble c’était mieux.
Je l’ai donc attrapée par une aile et nous sommes allés au Franprix acheter quelque chose pour dîner.
Elle a choisi, puis la queue à la caisse lui semblant trop longue, a dit :
- J’en ai marre de faire les courses.
Heure-Bleue est arrivée avec Merveille, m’a confié les achats à porter et à payer et est repartie je ne sais où avec Merveille.
P’tite Sœur, intarissable et garce a dit :
- On rentre à la maison papy, tant si elles ne sont pas là ! On ferme la porte et puis c’est tout, allez viens papy.
Heure-Bleue est tout de même arrivée plus tard avec une Merveille « semi-chougnante » qui s’est mise à hurler après sa petite sœur.
La patience d’Heure-Bleue m’a surpris car je sais qu’elle aurait volontiers jeté l'une par la fenêtre et piétiné l’autre.
C’est donc la réalité, j’ai vu Heure-Bleue en sainte hier…
09:47 | Commentaires (15)
Commentaires
Le j'en ai marre se transformera vite en raz le bol qui lui même laissera la place à un regard qui tue.
Écrit par : mab | jeudi, 15 juin 2017
Patience, sainte patience! Mais au moins on sait quand P'tite Soeur veut passer à autre chose.
Écrit par : livfourmi | jeudi, 15 juin 2017
Charmantes mais un peu épuisantes ces petites ! Mais c'était sympa quand même non ?
Écrit par : Anita | jeudi, 15 juin 2017
Il faisait très chaud, le fait de ne pas pouvoir emprunter la coulée verte n'a pas aidé.
Écrit par : heure-bleue | jeudi, 15 juin 2017
Adorable petit Merveille.
Au moins, ça me rassure de voir que Gaby n'est pas le seul à faire des caprices. Ca devait être fort drôle d'entendre ce "j'en ai marre" dans la bouche d'un petit. Normalement, c'est réservé aux vieux. Elle a dû entendre ça autour d'elle. Je dis ça souvent aussi...ha, ha. Mais, faut bien dire qu'après l'école, la chaleur, ces pauvres choux devaient être fatigués. En plus, marcher sur le bitume..Pauvres ! Hier après-midi, nous sommes restés enfermés. Faisait très chaud et très orageux.
Écrit par : julie | jeudi, 15 juin 2017
ah , les délicieuses enfants , pourtant vêtue de bleu céleste pour la plus jeune ; adolescente , je gardais mes 2 cousines , qui en venaient régulièrement aux mains , cris ..., il y a peu ; on parlait ,et la plus jeune me dit "ah c'est vrai , tu nous appelais les pestes , " bah oui ; les vôtres sont plus jeunes et charmantes et puis vous avez plus de poids qu'une cousine
Écrit par : epalobe | jeudi, 15 juin 2017
Allez, on va mettre tout cela sur la chaleur orageuse et la fin de l'année scolaire. Il paraît que tous les enfants sont sur les rotules...
... donc pas que les vôtres qui vous font souffrir.
Vous avez bien dormi ???
Écrit par : Sophie | jeudi, 15 juin 2017
Deux diablesses et une sainte... Trois nanas, quoi! Heureux homme! ;-)
Écrit par : La Baladine | jeudi, 15 juin 2017
qu'est-ce qu'elle est mignonne P'tite sœur ..... et Chipie! Heureusement qu'il n'y a qu'un mercredi par semaine ! Hein?
Écrit par : emiliacelina | jeudi, 15 juin 2017
elles ont du caractère !
Écrit par : colombine | jeudi, 15 juin 2017
Même mon fils de 31 ans se rappelle le temps où la phrase qu'il a le plus prononcée, c'est "dis, quand est-ce qu'on y va maman?" ou sa variante "dis, quand est-ce qu'on y va papa?" Tout le monde imaginera cela sans peine... (C'est même pour ça que c'est gai de vous lire).
Écrit par : Pivoine | jeudi, 15 juin 2017
Allez console toi, il vaut mieux que Petite sœur dise "j'en ai marre" qu'un "gros mot" non ? parce qu'il y a une période pour ce style là aussi !!
Écrit par : Colette | jeudi, 15 juin 2017
Mais finalement tu ne les as pas piétinées ni jetées par la fenêtre. Tu es un saint, toi aussi, à ta manière...
¸¸.•*¨*• ☆
Écrit par : celestine | vendredi, 16 juin 2017
Si je devais prendre sur mes épaules petit chéri de petite chérie il y aurait un effet comique assuré ! Avec son mètre quatre-vingt-dix, les gens pourraient se retourner...
Écrit par : Jeanmi | vendredi, 16 juin 2017
C'est vrai, la chaleur n'aide pas. Ils (elles) conservent le languissement énergique !
Écrit par : lakevio | vendredi, 16 juin 2017
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