Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 04 novembre 2017

Il y a des jours où le sort, ça charme…

square Anvers.jpg

Il y a des jours comme ça…
Hier, nous sommes allés retrouver une amie près du Sacré Cœur.
Ce fut sympa.
On a juste, les uns et les autres, dit du mal de nos enfants et de leur égoïsme.
Évidemment, on s’est d’abord étonné.
Comme eux, nous n’avons pas été angéliques mais au moins nous avons évité de parler à nos parents comme nos enfants nous parlent.
On pensait naïvement que le fameux « dialogue » serait plus efficace que le style « bagne de l’île de Ré » et les taloches pour leur apprendre qu’on évite de parler à sa mère comme à un chien.
Et pourtant, que ce soit notre amie, Heure-Bleue ou votre serviteur, il y eut des jours où on aurait volontiers piétiné les auteurs de nos jours.
Mais ça ne se faisait pas.
On trouvait ça dommage par moment mais on s’y était fait.
L’après-midi fut délicieux, surtout après une matinée où j’eus quelques échanges bizarres avec quelqu’un d’autre avec qui je me pensais pourtant en bons termes.
Ça m’avait même amené à me demander si, en cette époque lénifiante où la « political correctness » frappe à tous les étages, on pouvait simplement être d’accord avec des mots différents ou avoir un regard différent sur certains évènements.
Sans même qu’il y eut désaccord, quelques phrases furent échangées dans une ambiance désagréable.
L’ambiance de m… où la moindre tentative de dialogue entraîne quelque chose du genre :
- Tiens, elle est chouette ta chemise ! 
- Qu’est-ce que ça peut te foutre ? T’es designer ?
Bref, le genre d’échange où on est heureux que d’avoir un caractère plutôt zen.
Surtout si on veut éviter de déclencher la troisième guerre mondiale sur une remarque aussi anodine  que « tiens, il n’a pas fait froid aujourd’hui… »
Heureusement, les « express serrés » de l’après-midi étaient délicieux et le mastroquet aimable.
Pendant qu’Heure-Bleue et notre amie papotaient tranquillement je suis allé faire le marché.
Un marché petit mais très chouette que celui du vendredi après-midi au square d’Anvers.
Une vue imprenable sur la rue Turgot face à moi.
Une autre vue sur le lycée Jacques Decour à ma droite.
Il me semble que je vous ai déjà parlé de la rue Turgot et du lycée Jacques Decour…
J’en ai ramené des roses qui se sont miraculeusement ouvertes et du Saint-Amour qui s’est révélé porter honorablement son nom.
Il y a des choses, comme ça, qui aident à relativiser les petites contrariétés et c’est parfait.
Nous ne sommes ni l’un ni l’autre, loin de « notre coin préféré ».
Celui d’Heure-Bleue un peu au sud-ouest, le mien un peu au sud-est.
À moins d’une demi-heure de promenade.
Nous sommes donc revenus à pied à la maison et ça, c’est inestimable.
Comme dit la lumière de mes jours « c’était bien »…