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vendredi, 01 décembre 2017

Les accords déviants…

Si un accord est dissonant, c’est bien « Heure-Bleue » et « chemise de nuit ».
Lectrices chéries, je suis effondré.
Heure-Bleue a une chemise de nuit !
Certes, elle ne la met qu’au lever, mais c’est affreux.
J’aime tant la voir, comme disait machin dans Britannicus
« belle sans ornement, dans le simple appareil
 d’une beauté qu’on vient d’arracher au sommeil
. »
Habituellement, peu frileuse, elle passe des T-shirts un peu longs, de couleurs diverses.
Las, les derniers sont des ruines.
Je trouvais à cet état déplorable quelques avantages…
Je me livrais à ces supputations qui prennent naissance dans l’esprit des mecs dès qu’une déchirure apparaît sur la chemise d’une meuf.
Hélas, trois fois hélas, je déteste cette chemise de nuit.
Que dis-je, je la hais !
Elle est bleue.
« Et alors ? » Me direz-vous, lectrices chéries.
Eh bien, elle est de ce « bleu layette » que j’abhorre.
Le même que celui de ce « pull à taches » dont je vous ai déjà parlé.
Vivement que l’hiver s’achève et que je retrouve l’Heure-Bleue que je préfère.
Celle qui, quand je la regarde, a l’âge de son esprit.
Franchement, cette chemise de nuit nuit.
Heureusement, compte tenu de la couleur de la chemise, en deux petits-déjeuners elle devrait finir dans le panier de linge à laver.
Une chemise de nuit !
La lumière de mes jours en chemise de nuit !
Je vous demande un peu.
Pfff…
Bref, je vis un cauchemar.
Une Heure-Bleue-Layette…