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mercredi, 07 février 2018

Oaahhh les boules !

Quand je me suis levé, un poil avant potron-minet mais un peu après le jour, le silence m’a frappé.
Ma rue n’est pas habituellement bruyante mais ce matin, on aurait dit ma salle de classe chez les Frères après une question interdite.
Un silence « tombesque » régnait.
Je suis allé à la fenêtre, « gelé comme un excrément maghrébin ».
Ne soyez pas surprises par l’expression, lectrices chéries, c’est seulement que le politiquement correct qui frappe encore plus fort ces temps-ci m’empêche d’écrire « gelé comme une merde arabe ».
Gelé donc,  j’ai écarté le rideau et fus surpris de la blancheur des toits, de la chaussée et des trottoirs de ma rue.
À la vue de tant de blancheur, j’ai eu la chair de poule et n’ai pas songé un instant à toutes ces billevesées sur la pureté et patin et couffin qui accompagnent habituellement la neige dans les récits.
Je me suis recouché.
Pour peu de temps.
Les enfants, qui le matin sont endormis et ont la chance que leur sac à dos connaisse le chemin de l’école, m’ont sorti de ma matutinale somnolence.
En pleine forme, les mômes, ce matin piaillaient à qui mieux mieux.
Je me suis relevé, ai passé « mon petit gilet moche » comme dit Heure-Bleue et suis allé de nouveau regarder à la fenêtre.
J’ai prudemment écarté le rideau, seulement à hauteur de mon visage.
Oui, c’est pour éviter que ces gamines fassent semblant d’être horrifiées à la vue « du mec du troisième étage en calbute devant sa fenêtre, tu te rends compte ce vieux cochon ! »
Ma prudence était bienvenue.
Les trottoirs et le toit des voitures étaient dévastés par les gamins!
Une bataille, que dis-je une guerre de boules de neige opposait les deux camps habituels.
Les garçons sur « mon » trottoir, les filles sur le trottoir en face échangeaient des tirs nourris.
Des projectiles froids et blancs volaient de tous côtés.
Bref, c’était chouette.
J’ai même eu un moment envie de descendre.
Puis je me suis rappelé que je n’allais plus au collège…

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Commentaires

Et alors? Le fait que tu n'ailles plus au collège t'empêche de participer à une bataille de boules de neige?

Dis plutôt qu'il faisait trop froid.

Écrit par : livfourmi | mercredi, 07 février 2018

Tu vois que tu pourrais aimer la neige... mais pas en calbute :-)

Écrit par : Praline | mercredi, 07 février 2018

Toi qui grelottes quand je mets une photo de ma région sous la froidure, tu n'hésites à presque envier de ne plus avoir l'âge des batailles de boules de neige, et ta rue se prêterait certainement à quelques glissades puisque, comme dit HB, selon le but de vos sorties, soit vous descendez, soit vous montez.

Je ne connaissais pas l'expression que tu nous traduis en langage châtié, mais j'ai apprécié "la matutinale".

Ici, et là tu vas m'envier ! un superbe soleil sur le square et pas un gramme de neige, même oublié par les chutes maigrichonnes.

Écrit par : Sophie | mercredi, 07 février 2018

Ici , dans le jardin, ce sont les petits qui poussent de petits cris et font des boules de neige. C'est gentil... tant qu'ils n'attaquent ma belle pelouse toute lisse (puisque je suis interdite de "immaculée" ! Cela me rappelle ma terre auvergnate !
Et dépêche-toi de t'habiller, tu donnes froid à Heure Bleue !

Écrit par : lakevio | mercredi, 07 février 2018

Moi non plus , je ne connaissais pas cette expression. Pas sûre de la réemployer.

Écrit par : Berthoise | mercredi, 07 février 2018

va donc vite te rhabiller....tu vas choper la crève !
C'est chouette une bataille de boules de neige. Je dirai même que c'est le seul point positif : les enfants s'amusent !

Écrit par : emiliacelina | mercredi, 07 février 2018

ici ils faisaient de la luge dans la forêt !

Écrit par : ang/col | mercredi, 07 février 2018

J'ai oublié d'écrire que j'avais vu un paquet de vidéos ou de photos de la Butte et du Sacré Coeur sous la neige. C'est superbe.

Écrit par : Sophie | jeudi, 08 février 2018

Les commentaires sont fermés.