samedi, 11 août 2018
L’émoi d'été.
De rien…
Hier, il faisait beau et relativement frais.
Mais ce n’est pas pour vous parler de la pluie et du beau temps que je vous écrivais, lectrices chéries.
C’est pour vous entretenir de mille choses sans importance mais de celles qui meublent tout de même un après-midi de promenade.
Heure-Bleue et moi sommes partis bras dessus-bras dessous vers le Louvre.
Nous nous sommes arrêtés à la FNAC Saint Lazare pour acheter un livre absolument indispensable puis nous avons continué jusqu’à la rue Auber et pris le bus jusqu’à la Comédie Française.
J’aime bien le musée des Arts Déco et j’y vais toujours avec plaisir.
Ses collections permanentes sont attachantes quoique plutôt quelconques et j’y vais surtout pour ses expositions.
Les dernières fois que j’y étais allé, j’étais resté béat devant des laques, notamment ceux de certains carrosses des XVIIème et XVIIIème siècles.
Ces temps ci, c’est un personnage qui est à l’honneur.
Cieslewicz.
Roman Cieslewic est exposé au troisième étage du musée.
Je connaissais vaguement le dessinateur pour des arrangements du portait du « Che » et hier j’ai trouvé drôle de voir exposé dans un symbole de la monarchie absolue de droit divin l’œuvre d’un graphiste communiste…
Ça m’a rappelé mes années soixante et soixante-dix.
Celles du « communisme dilué » qui prouve qu’en les arrosant suffisamment, les convictions s’amollissent…
Je trouvais Topor plus convaincu et je préférais son humour désespéré.
Je portais le livre car les petites mains de la lumière de mes jours s’épuisent facilement et surtout, comme elle a toujours trop chaud, ça lui donne toujours une bonne raison pour dire, en me tendant un fardeau quelconque « Minou, j’ai chaud, je commence à avoir les mains moites, tu veux bien porter mon livre ? »
Toujours papotant, nous nous sommes fait la réflexion que nous ne serions jamais des propriétaires.
Elle avait commencé par :
- Tu sais Minou, c’est ça le problème…
- Hmmm ?
- Si j’ai besoin de chaussures et envie d’un livre, c’est le livre qui gagne.
- C’est pareil ma Mine, si j’ai une chemise en ruine et envie d’un disque, j’ai toujours choisi le vinyle…
Bref, nous finirons pauvres et ayant perdu le reste mais nous aurons toujours vécu entouré de choses que nous aurons choisies.
09:38 | Commentaires (8)
Commentaires
J'ai commencé le livre, je ne suis pas déçue.
Écrit par : heure-bleue | samedi, 11 août 2018
Bien sûr qu'on a plus de plaisir avec un livre qu'avec des chaussures :-)
(mon shopping est généralement aussi le shopping-livres, et pourtant je me retiens, je n'ai plus de place pour les ranger comme je le voudrais ;-))
Écrit par : Adrienne | samedi, 11 août 2018
je suis allée voir sur le site du MAD, l'affiche choisie est très réussie (Mona Tse-Tung)
Écrit par : Adrienne | samedi, 11 août 2018
Je suis toujours étonnée que vous alliez dans les Fnac pour acheter vos livres, même si on y trouve le choix et même quelquefois des conseillers ou des avis éclairés.
Pour le choix entre livre et chaussures, il est quelquefois cornélien non ? parce que souffrir des ripatons empêche quelquefois d'apprécier la lecture.
Jolie promenade quand même !
Au fait, avez vous lu cette étude qui dit qu'un parisien soumis à la pollution toute une année, est comme un fumeur qui aurait consommé 9 paquets de cigarettes ???
Écrit par : Sophie | samedi, 11 août 2018
9 paquets de cigarettes dans l'année ?
Pfff... Petit joueur ! Crapoteux ! Fumaillon !
Écrit par : le-gout-des-autres | samedi, 11 août 2018
On ne va pas que dans les FNAC mais l'avantage de cette dernière, c'est que je n'ai personne derrière mon dos pour me donner des conseils, et en plus, je passais devant.
Écrit par : heure-bleue | samedi, 11 août 2018
Je suis bien de ton avis,
et aussi de celui du Goût : il est préférable de vivre entouré de ce que l'on aime que dans un décor "riche" et froid. Si je devais partir de "mon chez moi", qu'est-ce que j'emmènerais ? pratiquement 95% de ce qui s'y trouve, et qui n'a certainement de valeur que pour moi.
Écrit par : Sophie | samedi, 11 août 2018
Mais cela s'appelle la richesse intellectuelle, spirituelle, morale, comment dire, la richesse humaine quoi, ce que vous possédez, tous les deux ! ça n'a pas de prix !, vous n'êtes pas riche de rien ! oui, je sais, ça ne nourrit pas souvent son homme, (ni sa femme) mais c'est tellement important !
Écrit par : delia | lundi, 13 août 2018
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