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mardi, 19 mars 2019

Aux Champs Elysées...

On a pris le 31.
Il faisait presque beau, on se serait cru en vacances.
Ce bus montre sur tout son parcours la variété des quartiers parisiens.
Il passe par des quartiers quasiment lépreux et des rues absolument magnifiques.
Pour mettre le doigt sur la différence en un « beau quartier » et un « coin qui craint », il suffit de regarder certains endroits vers la Gare de l’Est ou la Gare du Nord et les avenues proches de l’Étoile.
Ce qui ne signifie pas que les gens de l’un des endroits soient pires que les gens de l’autre...
Heure-Bleue voulait donc hier vérifier que le quartier des Champs Élysées était réellement dévasté.
De fait il l’était, arrivés à l’Arc de Triomphe, nous avons descendu en flânant et en conversant avec de parfaits inconnus, « la plus belle avenue du monde » par le côté impair jusqu’à la rue Marbeuf et nous y avons vu des vitrines brisées.
Il n’y avait pas un seul policier où que se porta le regard.
J’avais entendu à la radio que les « individus » masqués seraient interpellés sur le champ.
Heureusement il n’en fut rien sinon l’avenue eût été vidée illico de tous ses touristes japonais.
Il nous fut difficile de trouver un café ouvert, soit qu’ils fussent prudents, soit qu’ils fussent dévastés.
Il en restait un sur le trottoir des numéros impairs, « Léon de Bruxelles ».
Nous y sommes entrés et avons commandé un « café gourmand ».
Et ce que j’attendais, le miracle renouvelé chaque fois, s’est produit.
La lumière de mes jours avait mis son pull bleu layette.
Celui dont je vous ai mille fois entretenues, lectrices chéries.
Oui, le célèbre « pull à taches ».
À peine à la deuxième petite cuiller remplie de « glace café-spéculoos » une médaille genre maréchal russe mais en plus gros et juste au centre, au dessous de l’encolure est venu agrémenter ce bleu que je déteste.
Même moi je n’arrive pas à me tacher avec autant de précision.
Nous sommes ressortis et avons remonté l’avenue sur le côté pair.
J’ai pensé qu’il y avait quand même beaucoup d’imbéciles qui croyaient encore qu’il y avait des billets de banque derrière l’écran d’un distribanque.
Franchement, c’est prendre les banquiers pour plus bêtes qu’ils ne sont.
Serviles avec les puissants, évidemment, féroces avec les faibles, certes.
Mais bêtes, non…