Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 20 mars 2019

Un crottin de chat bignole…

Je sais, ne haussez pas les épaules, quand je ne le ferai plus ça vous manquera...
Pourquoi donc, ce « chat bignole » ?
Parce que, dans l’escalier de l’immeuble, un chat se promène souvent.
C’est le chat du voisin, dont je sais que c’est une chatte car elle s’appelle « Minouchka ».
Et que fait Minouchka ?
Minouchka s’enfuit probablement quand le voisin sort et qu’il n’a pas le temps de courir après.
Le voisin a une copine, une jeune femme au très joli sourire qui, hélas n’a pas plus le temps que lui de courir après la greffière.
Minouchka fait un tour dans les étages, attend parfois au rez-de-chaussée que quelqu’un rentre pour prendre l’ascenseur avec lui car elle est assez flemmarde.
Cette bestiole a du cholestérol je suis sûr tant elle est grasse .
Elle est gentille et sociable.
Elle a aussi un plat avec de la litière.
Hélas, ce « plat à chat » n’est pas accessible, du moins pas assez souvent.
Jusqu’aujourd’hui nous avons de la chance, elle s’est contentée de satisfaire dans les parties communes ses besoins les plus encombrants et les moins liquides.
Elle est bien élevée tout de même.
Quand elle a déposé une crotte sur notre paillasson, elle gratte à la porte pour nous dire qu’elle a fini et que si nous voulions bien ramasser le produit de sa digestion elle nous en serait reconnaissante…
Ce que nous faisons en lui indiquant tout de même que si elle voulait bien le faire sur le paillasson de notre musical voisin, ce serait bien aussi.
Elle miaule, lève les yeux au ciel, nous prend pour des andouilles puis procède à sa toilette.
Je trouve chaque jour plus vrai ce dicton qui dit « les chiens ont des maîtres, les chats ont du personnel ».
C’est l’effet que Minouchka me fait chaque fois que je la croise.
Je ramasse une crotte, je lui ouvre la porte de l’ascenseur, appuie sur le bouton de l’étage.
Là elle miaule que je dois monter avec elle car elle n’est pas assez forte pour pousser la porte une fois arrivée à l’étage.
Pour descendre, en revanche elle me regarde comme un pauvre imbécile si je veux prendre l’ascenseur.
Elle me rejoint en bas et essaie de me convaincre qu’elle a le droit d’aller dans la rue.
Je sais qu’elle n’a pas le droit et nous jouons un moment.
Moi à sortir assez vivement pour qu’elle n’ait pas le temps de se glisser entre mes jambes.
Elle à guetter l’instant d’inattention qui lui permettra d’aller respirer l’air de la rue.
Bref, nous entretenons des relations de bon voisinage.
Avec la chatte des voisins…