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dimanche, 19 mai 2019

Rêve parti...

Ouais, Mab, je sais...

230 rue championnet.jpg

Avant-hier « on avait musée ».
Hier, on a failli « avoir vide-grenier ».
Après avoir dévalisé « le mur magique », celui qui donne des sous, nous étions partis vers le vide-grenier, prêts à acheter des verres de la bonne taille.
Nous ne savons pas exactement ce qu’est « la bonne taille » pour les verres.
C’est un équilibre subtil quasiment impossible à déterminer.
« La bonne taille » est celle qui permet de se servir plusieurs fois sans consommer exagérément mais suffisante pour qu’on ne consomme pas plus de calories à remplir son verre que son contenu n’en apporte.
Nanti de notre viatique et d’un but, nous sommes partis d’un pas qu’on espérait vif vers ce vide-grenier.
Il était censé se tenir le long de la rue Championnet.
Hélas, arrivés au bout de la rue, au 242 pour être précis, on le sait car c’est le bistrot qui marque la fin de la rue, point de vide-grenier.
J’ai regardé la rue, aussi loin que portait mon regard, et il porte, toujours point de vide-grenier.
La lumière de mes jour, elle, leva les yeux –magnifiques- vers le ciel et constata « il ne fait pas beau ».
Nous avons donc révisé nos ambitions à la baisse.
Nous savons que quand le temps est incertain, il n’est pas si incertain que ça.
Il devient même tout à fait certain que si nous sommes dehors nous finirons trempés.
Nous nous sommes donc prudemment cantonnés à l’achat de quelques vivres et de pain.
Sur le chemin du retour, j’ai revu l’affichette avisant le passant de la tenue du vide-grenier.
Il commençait au 159 de la rue…
Il n’était pas étonnant que je ne le visse point.
Le début du vide-grenier était au-delà de la côte qui mène vers l’autre partie du XVIIIème, vers la « place Championnet » qui ne s’appelle pas comme ça, vers mon coin d’avant, quoi…
J’ai déjà arpenté ce morceau de la rue. Il a totalement changé. Beaucoup d’immeubles lépreux ont été abattus et ont laissé place à des immeubles modernes dont tout ce qu’on peut en dire est qu’ils sont propres et neufs.
Or un vide-grenier dans un coin où les immeubles sont neufs est déplacé.
Je ne regrette pas de n’avoir pas vu ce vide-grenier.
Un vide-grenier dans une rue sans greniers, je vous demande un peu…
C’est un non sens.