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vendredi, 17 mai 2019

Joli mois de mai.

La proximité du 18 mai me plonge toujours dans une humeur étrange.
Ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien.
Je dois avoir un mauvais souvenir  coincé qui refuse de sortir.
Il agit seulement sur mon « ambiance intérieure ».
Ce matin, par exemple, j’avais en tête deux poèmes comme je les aime quand le ciel est bleu comme il l’est ce matin quand je regarde à la fenêtre de la cuisine.
Oui lectrices chéries, c’est comme ça, la plus belle lumière de l’appartement est dans la cuisine.
Toujours.
Le matin, quand je me lève et qu’il fait beau, ce sont les ciels quasiment grecs d’Alma-Tadema qui s’invitent chez moi.
Les fins d’après-midi de printemps, c’est la lumière de Monet qui éclaire la plaque de cuisson…
Ça me rend heureux mais pas le bonheur qui pousse à danser, non.
Un vague bonheur avec le petit quelque chose qui pique à l’endroit du cœur.
Comme s’il fallait toujours un petit nuage pour faire toucher du regard la beauté du bleu du ciel.
Alors me revient en mémoire « Le premier oui qui sort de lèvres bienaimées » et qui, de fil en aiguille m’amène .


Puis, en préparant le café, je me récite ça, car j’aime vraiment beaucoup Théophile Gautier.
Puis, pour finir, je me mets à chantonner en pensée


Et 

Si si, je vous assure, et les choses s’arrangent.