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mercredi, 05 juin 2019

La chaîne des périnées...

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Oui, je sais, ne dites rien...
Hier, comme souvent nous sommes partis joyeux faire quelque chose que nous n’avons évidemment pas fait…
Mais non… Pas « ça »…
Nous étions donc partis vers Saint Lazare chercher du Clooney.
Le nez au vent, nous nous sommes arrêtés au restaurant.
Après avoir tergiversé nous avons fixé notre choix sur un « fish n’chips ».
Exceptionnellement nos chemises sont sorties indemnes de l’expérience !
Nous nous livrons rarement à l’expérience du « fish n’chips » pour éviter l’engueulade du médicastre pour cause d’envol du cholestérol.
L’autre raison est la foison de sauces proposées pour faire passer le filet de poisson.
C’est là la véritable raison de notre évitement.
Chaque fois, nos chemises en font les frais.
Une frite tendue à Heure-Bleue par-dessus la table ? Hop ! Petite tache de sauce au roquefort sur la chemise de la lumière de mes jours.
Petite frite enduite de sauce béarnaise tendue à son mari préféré ? Hop ! Petite tache de sauce béarnaise sur la chemise du Goût.
Compte tenu du fait qu’il y a au bas mos sept à huit sauces autour de nos deux plats, nous finissons décorés comme des maréchaux russes au moment du dessert…
Nous sommes sortis du restaurant, lourds comme une blague d’Hanouna et affligés d’une haleine de coyote pour nous rendre là où ne devions pas du tout aller.
Oui, nous sommes allés à la FNAC chercher un petit livre pour P’tite Sœur.
Las… Nous en sommes sortis lestés de six autres bouquins dont deux offerts par les éditeurs.
Et toujours pas de café mais joyeux comme des écoliers un jour de fin des cours.
Alors nous nous sommes dirigés vers la Madeleine pour acheter une poêle.
Je sais, ça paraît étrange d’aller acheter une poêle à la Madeleine mais c’est juste parce que vous ne nous connaissez pas…
Nous nous sommes arrêtés boire un café avant de traverser le boulevard de la Madeleine.
Heure-Bleue s’est assise à la terrasse du café et nous avons commencé à regarder les passants qui passent et parfois s’arrêtent.
Le nom du café pousse les touristes russes à s’y arrêter c’est donc comme ça que je sais qu’une serveuse parle russe couramment.
La seule chose que je sache dire en sachant ce que je dis en russe étant « Я не понимаю » je me suis tu.
Hélas, la lumière de mes jours ne l’a pas fait.
Alors qu’un… Une… Bref, on ne sait pas, se dirigeait vers la terrasse, Heure-Bleue et moi avons dit à l’unisson et à voix basse « Mais… Mais… C’est une femme ou un homme ? »
Le serveur, un charmant garçon genre « J’ai trop chaud » -je le sais, il me l’a dit- s’est approché de nous.
Heure-Bleue lui a demandé « Vous avez vu ? On dirait Clavier dans « Le Père Noël est une ordure » non ? »
J’ai dit « sshhh… »
Le garçon a dit « Euh… »
Puis a dit à la… Enfin le… « Vous voulez vous asseoir ? »
Le… La… S’est assis… Assise… Derrière nous.
Tout le monde a fait semblant de rien...
Le mystère ne s’est pas élucidé.
Nous avons traversé le boulevard de la Madeleine et acheté une poêle censément immortelle pour 14,99 €.
Puis nos sommes rentrés.
Nous avons complètement oublié le café alors nous y retournons tout à l’heure avec une amie…