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samedi, 24 août 2019

C’est vendredi, c’est pas ravioli, c'est Tornade.

Vous savez quoi, lectrices chéries ?
Je me pose quelques questions depuis hier soir.
Enfin… Je dis « hier soir » alors qu’en réalité je devrais dire « cette nuit ».
Dites moi, dans mon esprit, des choses comme « soirée pyjama » c’est un truc de fille, et même de jeunes filles, non ?
La question est alors « à quel âge cesse-t-on d’être une jeune fille ? »
Je ne parle pas de l’aspect clinique de la chose, je suppose que vous êtes au courant…
Je parle de l’autre aspect des choses.
Celui qui fait que quand vous êtes au lit, en train d’essayer de lire votre bouquin –une réédition d’un polar de Ross Macdonald qui, entre parenthèses écrivait extrêmement bien- quand vous êtes distrait par les ricanements et les papotages de deux nanas retombées en adolescence.
Sur l’instant je me suis cru dans l’appartement des parents, avec des sœurs intarissables mais non.
J’étais hélas bel et bien dans l’âge mûr avec deux femmes dans l’âge… Enfin dans l’âge que, l’âge qui, bref, l’âge où les sacs à main sont plus lourds et plus chers qu’avant.
Et jusqu’à deux heures du matin j’ai tenté de m’endormir.
Et, comment dire… Pas moyen.
Ces deux pies, après un après-midi de promenade, de courses, d’achat de livres et de café à la Madeleine, tenaient une forme éblouissante.
Ça a nui gravement à la mienne.
Mais bon, je ne vais pas changer maintenant d’épouse ni d’amie.
Je suis condamné à rester, baillant, les yeux piquants chaque fois qu’après un dîner, soigneusement préparé par l’époux et l’ami préféré,  Tornade et la lumière de mes jours se mettront à se raconter ces souvenirs et  ces choses secrètes que les filles se racontent quand les garçons sont partis se coucher pour essayer de lire.
Le résultat est évidemment qu’en reprenant mon bouquin ce matin j’ai dû relire ce que je pensais avoir lu et compris la veille et en plus n’avoir rien compris aux bribes de conversations qui m’étaient parvenues.
J’ai ainsi perdu en vain près de trois heures de vie pas même réparées par un  sommeil absent…
Bon, on me fait mener une vie de chien alors que j’eus tant aimé vivre une vie de chat, couché sur les genoux d’une maîtresse caressante et douce.
Mais c’était bien quand même, hein…