jeudi, 13 novembre 2025
Anti mythe...
Il y a des jours comme ça, où je me dis que « La France Fille aînée de l’Eglise » n’a eu, à certains moments rien à envier aux méthodes qui valent aujourd’hui des cérémonies rappelant les crimes du 13 Novembre 2015.
Je pensais à ça en me rappelant le square Nadar où ça fait un moment que nous ne sommes pas allés, Heure-Bleue et moi.
Je me rappelais le square Nadar et ma surprise de découvrir une étendue sablonneuse au lieu du trou de verdure ou ne chantait pas une rivière…
Il y avait au fond, un socle et, du côté opposé au Sacré Cœur, un banc.
C’était un endroit stratégique pour les adolescents qui rêvaient d’une qui « s’appelait Rose, elle était belle, elle sentait bon la fleur nouvelle »…
Je le sais, j’y ai passé du temps.
Imaginez ma surprise le jour où, avec Heure-Bleue, nous y sommes entrés et avons cru arriver dans une aire de jeux pour chiens, où la plupart des arbres avaient disparu.
Il y eut pire : Une statue avait pris place sur le socle où, depuis la sixième, je lisais
« Au Chevalier de la Barre
supplicié à l’âge de 19 ans
le 1er Juillet 1766
Pour n’avoir pas salué
une
Procession »
Depuis, on y posa une statue de bronze dans un style académique qui la rendait tout à fait quelconque.
J’appris à cette époque lycéenne où les références à la IIème guerre mondiale étaient fréquentes, que la statue précédente avait été déboulonnée puis avait été fondue pendant le gouvernement du Maréchal Pétain.
Je dois avouer que je préférais la version précédente du square Nadar.
Pas seulement parce qu’on pouvait s’y embrasser en cachette des adultes qui voyaient le mal partout alors qu’il n’était question que de découverte.
On pouvait aussi s’asseoir tranquillement et rêvasser à l’abri d’arbres ; le nez dans un illustré.
Et puis c’était sur le chemin, quand on sortait des escaliers de la rue Foyatier après avoir fait la course avec le funiculaire…
Bref, c’est l’époque bénie où une douleur avait une cause précise, comme un coup de poing sur le nez ou un coup de pied dans le tibia.
Bon, il y avait parfois ce mal être étrange, fait d’un manque inconnu qui rendait mélancolique sans raison mais qui disparaissait par magie à la vue d’un sourire inattendu…
15:34 | Commentaires (0)



Écrire un commentaire