samedi, 19 octobre 2019
Le presbyte erre…
Jeudi, nous avions rendez-vous avec une amie.
Il était question de boire un café au salon de thé à l’étage de la librairie W.H.Smith.
Ça nous a fait une chouette balade pédestre entre l’Opéra et les Tuileries.
Après avoir traversé le boulevard des Capucines, nous avons descendu la rue Cambon vers la Seine.
Ce fut intéressant.
J’ai vu là quelque chose qui m’a fait penser à Edouard VII…
Oui, je fais parfois des rapprochements incongrus, surtout entre des choses qui n’ont apparemment aucun rapport.
En apparence seulement car j’ai l’esprit biscornu.
Ce souverain régnait sur un royaume où l’idée même de joies de la chair est déjà un péché.
Je vous rappelle que selon certaines accroches de journaux du Web, l’Anglaise préfère le chocolat à une partie de jambes en l’air tandis que l’Anglais, comme la « bonne épouse » continentale du XIXème siècle, oppose une migraine insupportable dès que sa moitié envisage un jeu genre « bête à deux dos ».
Revenons-en à Edouard VII.
Je vis, il y a quelques années, un outil étrange appelé « fauteuil de volupté » qui permettait au roi de satisfaire ses envies et sa curiosité.
On eut dit un fauteuil gynécologique décoré par Garcia dans le plus pur style Biedermeier.
Un piège, en quelque sorte, le fauteuil, tapissé de chintz n’avertissait la proie que bien trop tard qu’elle allait en s’y installant exposer ce qu’habituellement elle cachait…
Pourquoi diable, la rue Cambon me rappelle-t-elle Edouard VII ?
Que je vous dise, lectrices chéries.
En spécialiste des rapprochements bizarres, passant devant le porche magnifique de la Cour des Comptes, j’ai tourné la tête vers l’autre côté de la rue.
J’y ai remarqué illico une boutique.
Je l’ai remarquée car elle éclairait la rue de couleurs chatoyantes, du rose, du bleu clair, du rouge carmin et du noir.
Traînant la lumière de mes jours, j’ai traversé la rue.
C’est là que je me suis fait la réflexion que les siècles passaient mais que les choses ne changeaient qu’en surface.
Face à ce repaire de vieux barbons, se trouvait une boutique de fanfreluches dont la vitrine étalait à l’envi ce qu’on peut considérer comme le « papier cadeau de la rencontre ».
L’emballage était suffisamment suggestif et attrayant pour qu’on ait aussitôt envie de le retirer pour voir ce qu’il y avait dedans…
Voilà ce qui m’a rappelé Edouard VII et ses distractions diplomatiques.
Regardez ça, lectrices chéries, et dites-vous que ce sont ces gens qui ont nos vies entre les mains…
10:37 | Commentaires (10)
Commentaires
Je n'ai pas très bien compris comment ça fonctionnait ce « fauteuil de volupté » ...Et ce n'est pas la photo qui m'éclaire... ;-)
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Écrit par : celestine | samedi, 19 octobre 2019
Moi, aussi! :))
Écrit par : Nina | samedi, 19 octobre 2019
C'est moins moderne que le fauteuil gynécologique mais l'idée est là. Tu es à moitié allongée, les pieds dans les bidules du bas du fauteuil, tu t'accroches aux deux brancards et le monsieur, à genoux sur les coussin du bas, officie du mieux qu'il peut.
Ou debout, ça dépend avec quoi il oeuvre...
Demande à n'importe quel mec, il sait tout de suite comment ça marche.
C'est inné chez l'homme...
Cela dit, me vient une question, toutes les deux : Elle ne vous a rien dit votre maman ?
Écrit par : le-gout-des-autres | samedi, 19 octobre 2019
Quelle imagination ! tu ne t'ennuies jamais là-haut !
Connaissais pas du tout ce siège et son usage, mais diantre, n'y a-t-il pas plus simple et aussi,sinon plus, agréable ?
Écrit par : Sophie | samedi, 19 octobre 2019
Incongru et biscornu voilà ! ;)
Écrit par : Fabie | samedi, 19 octobre 2019
C'est vrai que ça ressemble à un fauteuil de gynéco...sauf que je ne vois pas le gynéco couché dessous pour examiner sa patiente. Ce genre de fauteuil était exhibé dans une vitrine ? Moi, hier, je n'ai vu dans une vitrine qu'un crocodile.
Si j'osais, je raconterais bien ce que m'avait proposé un jour un tordu de dentiste qui aurait bien voulu me soigner les dents en me faisant asseoir nue sur un de ces fauteuils..
Tu sais, vous les hommes avez une imagination débordante, suis sûre que ce n'est pas une femme qui a inventé ce truc, nous, les filles, on rêvait du prince charmant nous faisant la cour en nous débitant pendant des heures des poèmes avant d'oser nous toucher la main.
Écrit par : julie | samedi, 19 octobre 2019
Y-a- plus simple :)). Dans ces charmants endroits, on savait soutirer l'argent.
Écrit par : Nina | samedi, 19 octobre 2019
Édouard VII était un fameux cochon. Avec son copain Léopold II. On voit des fauteuils heu de massage dira t on, où on fait vraiment de tout sur des vidéos érotiques. Lol... si on calait une x un mec là dedans... hum hum... (bof bof )
Écrit par : Pivoine | samedi, 19 octobre 2019
Je crois que si j'avais une fille, je la mettrais vraiment en garde. Mais comment le faire sans la traumatiser ni paraître rigide ?
J'ai parfois parlé de tout ça avec mon fils en insistant sur le respect de la jeune fille...
Écrit par : Pivoine | samedi, 19 octobre 2019
Il n'était encore que Prince de Galles lorsqu'il venait faire des galipettes à Paris. Devenu roi sur le très-tard vu que Victoria était coriace, il n'avait plus l'âge d'utiliser ce fauteuil, et il était surtout moins libre de s'éclipser en douce !
Écrit par : Gwen | lundi, 21 octobre 2019
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