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mercredi, 19 février 2020

Et le Goût lut...

Ouais, je sais Mab... J'ai honte...

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Bonjour lectrices chéries !
Me revoilà.
Après voir « débordélisé » mon PC, je suis de retour.
Je déteste ces « OS » où le chef de mon ordinateur n’est plus moi mais une boîte aux États-Unis qui décide de ce que je dois écrire et comment.
Qui décide que les seules fautes d’orthographe et de grammaire admises seront celles décidées par les « développeurs » du logiciel d’édition de texte.
Alors j’ai, dans la précédente étape, modifié les autorisations d’accès à des fichiers normalement interdits à l’idiot qui a acheté l’ordinateur et le logiciel.
Bon, j’y suis allé un peu fort…
Je me suis retrouvé avec des sauvegardes qui ne voulaient plus s’écrire sur les supports de mon choix.
Bref, en peu de mots j’ai mis un bordel sans nom dans mon ordinateur.
Et réinstaller tous les logiciels dont je me sers prend du temps.
Beaucoup de temps…
Ça m’empêche évidemment de me soucier de vous avec tout le soin nécessaire.
Ainsi et aussi hélas, de m’occuper de la lumière de mes jours.
Car je suis ainsi fait que quand je me lance dans un travail de raccommodage de cette sorte, tout comme dans un travail, je suis absorbé au point que je ne vois pas passer le temps.
C’est au point qu’après être arrivé à mes fins, j’ai dit à la cantonade, plus exactement à la lumière de mes jours, plein de bonne humeur :
- Tu m’aimes, toi ?
La réponse, genre réponse inquiétante, est arrivée.
J’allais écrire « rafraîchissante » alors qu’en réalité c’était plutôt « refroidissante ».
- J’ai le choix ?
J’ai fait semblant que oui…
Après ça, nous sommes sortis hier.
On est allé traîner du côté de la place des Ternes chercher un « œuf mollet au poivre vert » et un « mini-pâté de canard en croûte ».
Après cette période de cloître de deux ou trois jours pour cause de mauvais temps, de travail domestique – car le dimanche est le « jour de grand ménage »- et de « débordélisation » de mon ordinateur, il était temps que nous sortissions pour nous aérer les éponges et la cervelle.
Cette sortie fut des plus agréables.
Même le voyage dans le bus 31 fut calme, tant à l’aller qu’au retour.
Heure-Bleue, au passage de la rue de Tocqueville me raconta quelques péripéties de son enfance.
Elle me montra l’école primaire qu’elle fréquenta et les tours pendables que sa sœur cadette joua.
Que des choses que j’avais
entendues à peine dix-sept-mille-huit-cent-onze fois depuis le mois d’avril 1971.

Autant dire aussi rarement qu’elle avait entendu mes pérégrinations dans le dix-huitième arrondissement…
C’était bien.