vendredi, 11 mars 2022
116ème devoir de Lakevio du Goût.
J’ai enfin réussi à savoir ce que cache cette porte.
En avez-vous une idée ?
Si j’osais, je vous demanderais de commencer votre découverte par :
« Ma songerie aimant à me martyriser s’enivrait savamment du parfum de tristesse »
Et plus encore, la clore sur :
« Ne t’imagine pas que je dis des folies. »
Si vous estimez être mal armé pour faire de la sorte, faites comme vous voulez.
Mais dites quelque chose lundi.
09:06 | Commentaires (4)
Commentaires
Tout porte à croire que les portes te fascinent !
Écrit par : alainx | vendredi, 11 mars 2022
c'est lui qui me semble mal armé ;-)
(et c'est d'un ampoulé total)
Écrit par : Adrienne | vendredi, 11 mars 2022
Bonsoir Monsieur,
Je fais, avec plaisir, votre devoir.
Comment pourrais-je encore avoir le goût des autres, lorsque je ne ressens plus rien pour le goût
de l'Autre ; l'Autre le tyran domestique.
Séquestrée dans la chambre à coucher, je ne parviens pas, malgré ma ténacité, à ouvrir la porte.
La porte close refuse de se déclose, et sans aide extérieure, je suis condamnée à l'enfermement.
Je me résigne à prendre mon mal en patience. Je ferme les yeux, et laisse mon esprit s'abandonner à quelque rêverie ; et le voici qui susurre à mon oreille :
"Ma songerie aimant à me martyriser s'enivrait savamment de tristesse."
Cette déclaration surprenante et étrangement poétique m'enchanta. J'étais charmée. Je pris la
décision de savamment m'enivrer, non pas de tristesse, mais d'espoir, d'enthousiasme, d'effluves
spirituels, de folie sage ou moins sage, de bonheur.
J'entends des pas. Je déraisonne ou pas.
Lecteur ou lectrice "Ne t'imagine pas que je dis des folies"
car je suis étrangement lucide.
Belle soirée, Monsieur.
Aubépine
Écrit par : aubépine | vendredi, 11 mars 2022
Mon devoir est fait !
Écrit par : Gwen | dimanche, 13 mars 2022
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