lundi, 14 mars 2022
Devoir de Lakevio du Goût N°116
J’ai enfin réussi à savoir ce que cache cette porte.
En avez-vous une idée ?
Si j’osais, je vous demanderais de commencer votre découverte par :
« Ma songerie aimant à me martyriser s’enivrait savamment du parfum de tristesse »
Et plus encore, la clore sur :
« Ne t’imagine pas que je dis des folies. »
Si vous estimez être mal armé pour faire de la sorte, faites comme vous voulez.
Mais dites quelque chose lundi.
Ma songerie aimant à me martyriser s’enivrait savamment du parfum de tristesse.
Elle s’enivrait un peu trop même.
Quand elle surgissait, cette songerie me traînait toujours devant cette porte verdâtre.
Cette porte, je savais bien sur quoi elle s’ouvrait.
La première fois que je l’avais franchie, je n’avais rien vu d’autre que celle qui l’avait ouverte.
D’ailleurs je ne voyais qu’elle…
Chaque fois que je l’avais franchie je n’avais vu qu’elle.
Je ne la voyais jamais assez.
Je n’en voyais jamais assez.
Cette songerie, celle qui me martyrise plus qu’elle ne m’enivre aujourd’hui, n’a pas que le parfum de la tristesse, non…
Elle a encore un peu le parfum de la félicité, ce parfum qui, avec le temps, devient celui de la douleur du souvenir.
Je le savais bien qu’un jour cette porte s’ouvrirait !
Elle s’est parfois ouverte quand le rêve s’approfondissait.
Elle me montrait toujours cette image dont j’imaginais qu’elle illustrerait la peine et l’espoir.
Au-delà de la porte d’entrée, d’abord et toujours ce mouchoir, échappé de son sac et abandonné là.
En entrant, à la fois inquiète et impatiente ?
En partant, blessée et pressée ?
Et puis, le couloir traversé, l’autre pièce, où je voyais chaque fois ses chaussures jetées là, avant-dernière preuve de son abandon.
Enfin ce moment où on ne sait jamais si c’est la première ou la dernière fois.
Ce moment où l’émerveillement de la première fois est déjà habillé de la tristesse de la dernière fois.
Mais non, ne t’imagine pas que je dis des folies…
08:23 | Commentaires (20)
Commentaires
c'est triste, un appartement vide, mais moins triste qu'un appartement bombardé
Écrit par : Adrienne | lundi, 14 mars 2022
Adrienne, qui n'aime pas Mallarmé, peste contre des vers qui traînent partout par terre.
C'est là :
https://adrienne414873722.wordpress.com/2022/03/14/l-comme-lyrisme
Écrit par : le-gout-des-autres | lundi, 14 mars 2022
je le plains d'être si 'dépressivement' nombriliste ;-)
Écrit par : Adrienne | lundi, 14 mars 2022
Alainx tente l'approche mi-surréaliste mi-NDE (near death experience)
C'est drôle et c'est là :
https://alainx3.blogspot.com/2022/03/blog-post_14.html
Écrit par : le-gout-des-autres | lundi, 14 mars 2022
Delia sait très bien comme nous sommes et où nous aurions aimé habiter.
C'est là :
https://deshirondellesetdespapillons.blogspot.com/2022/03/deriere-la-porte-suite.html
Écrit par : le-gout-des-autres | lundi, 14 mars 2022
Gwen est scandalisée par le comportement des promoteurs immobiliers.
Elle a raison et c'est là :
http://bourlingueuse.canalblog.com/archives/2022/03/14/39386380.html
Écrit par : le-gout-des-autres | lundi, 14 mars 2022
Heure-Bleue ne se mêlera certainement pas d'écrire un roman.
Elle a l'esprit trop occupé à bien d'autres choses.
C'est là qu'elle dit lesquelles :
http://heure-bleue.blogspirit.com/archive/2022/03/14/devoir-de-lakevio-du-gout-n-116-3266073.html
Écrit par : le-gout-des-autres | lundi, 14 mars 2022
Juliette, traumatisée par le prix de l'essence, a laissé tomber l'idée du devoir.
Écrit par : le-gout-des-autres | lundi, 14 mars 2022
Tu es un grand rêveur Mr le Goût....
Vois, je ne rêve pas qu'au prix de l'essence..
Écrit par : julie | lundi, 14 mars 2022
Fabie se rappelle une blode qui chantait avec Ferrat.
C'est court, c'est sympa, c'est là :
http://monparcourscancerdusein.eklablog.com/je-vole-a212227301
Écrit par : le-gout-des-autres | lundi, 14 mars 2022
La nostalgie fait partie de ta vie.
Écrit par : heure-bleue | lundi, 14 mars 2022
Mince, j'ai complètement zappé les phrases de début et de fin !
mets ça sur le compte de ma désespérance ............
PS Contente pour votre fils et les petites.
Bonne journée !
Écrit par : Ambre | lundi, 14 mars 2022
J'ai eu du mal à te suivre, même après avoir lu trois fois !
Écrit par : Gwen | lundi, 14 mars 2022
Ambre-Neige, qui a "strappé" les recommandations, m'a d'abord intéressé avec une histoire de "pattes en l'air".
Las, elle s'est esquintée en faisant une promenade.
Ce qui eut pu être une ballade s'est résumée à une balade mal terminée...
C'est là :
http://enviededouceur.canalblog.com/archives/2022/03/14/39387697.html
Écrit par : le-gout-des-autres | lundi, 14 mars 2022
Juliette, qui a fait quand même le devoir, nous parle des difficultés à accueillir chez soi des gens vu que les problèmes arrivent déjà rapidement avec la famille qu'on reçoit quelques jours...
C'et bien expliqué,
C'est là :
Comment démêler le vrai du faux, de l'intox ou de la réalité ?
Écrit par : le-gout-des-autres | lundi, 14 mars 2022
Un peu à la bourre, mais me voilà.
J'ai beaucoup aimé ce sujet.
Bisous
https://celestinetroussecotte.blogspot.com/2022/03/comme-des-pas-sur-le-sable.html
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Écrit par : Célestine | lundi, 14 mars 2022
Célestine nous raconte la maison de son enfance, la maison de ses vacances, la maison de ses plus chouettes souvenirs.
Elle constate, comme moi que les maisons ont une odeur.
Une odeur qui nous colle à l'âme.
Nos maisons d'enfance semblent être comme les doudous de nos enfants et petits-enfants.
Cest chouette et c'est là :
https://celestinetroussecotte.blogspot.com/2022/03/comme-des-pas-sur-le-sable.html
Écrit par : le-gout-des-autres | lundi, 14 mars 2022
Derrière cette porte il y a plein de choses à imaginer autre que la tristesse. La nostalgie que tu éprouve qui ne l'éprouverait pas ?
Écrit par : delia | lundi, 14 mars 2022
C’est à la fois ardent et romantique.
Tu écris un peu comme Modiano sur ce coup-la.
Et c’est un compliment !
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Écrit par : Celestine | lundi, 14 mars 2022
je n'aime pas les maisons vides. Je préfère les maisons en b...el qui sont pleines de vie !
Écrit par : Emiliacelina | mardi, 15 mars 2022
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