samedi, 13 août 2022
Je cherchais un sujet, hélas je ne connais que des rois…
Ouais, bon... Je sais...
Adrienne a parlé aujourd’hui de « caricoles ».
Bon, « pas que » mais c’est ce que j’en ai retenu parce que les frères dont elle parle me resteront inconnus.
Ce qui n’est pas le cas des « caricoles ».
Jusqu’à ce séjour d’une année en Belgique, je ne connaissais que les bigorneaux.
Au bout de l’avenue où nous vivions à Uccle, il y avait un « Delhaize » aujourd’hui remplacé par un « carrouf ».
C’est là que j’ai vu qu’on appelait « caricoles » les bestioles que je connaissais sous le nom de « bigorneaux ».
La première fois qu’on a tenté de m’en faire manger, c’est chez de vagues cousins d’Heure-Bleue qui habitaient la rue la plus étroite de Paris.
Probablement la plus noire aussi jusqu’à ce que le quartier soit abattu pour y bâtir un « nouveau quartier ».
Je n’ai pas aimé ces bestioles.
Voir ces vagues cousins tenter de les sortir de leur coquille minuscule avec une épingle avait à mes yeux quelque chose d’insane.
En revanche, à propos de bestioles qui vivent dans la mer, en laissant de côté le homard ou la langouste, tout comme la sole ou le saint-pierre, j’aimais les bulots.
D’abord on utilise de vrais outils, pas des trucs de couturière.
Ensuite, on en sort une bouchée plus grosse que la poignée de molécules qui survit dans cette coquille digne d’un « marchand de sommeil » tant elle est étroite.
Bref, le goût des bulots m’est passé.
Il m’est passé grâce à une intervention d’Heure-Bleue dans un restaurant où tout se passait bien jusqu’à ce qu’elle trouve cette bestiole que je tirais de sa coquille « absolument immonde ».
Elle a agrémenté son propos de quelques détails qui m’ont dégoûté des bulots jusqu’à la fin de mes jours.
Ce jour-là est un des rares jours où je l’ai haïe.
Heureusement, comme le sort m’a épargné le vice de la rancune, j’ai cessé de la haïr rapidement.
Bon, pour être honnête, nous étions jeunes et quand je la regardais, la première chose qui me venait à l’idée n’était pas du tout, mais alors pas du tout, les bulots…
Aujourd’hui, quand je la hais, il arrive que ça dure entre dix minutes et un quart d’heure.
Mais quand je vois ses yeux et son cou, ça s’évanouit illico.
Bref, que je te dise, Adrienne, les « caricoles » c’est pas mon truc.
09:10 | Commentaires (4)
Commentaires
et en ce qui me concerne, les bulots encore moins!
(mon père nous interdisait de "dire du mal" de la nourriture, quand on était à table et qu'on observait un truc dans notre assiette, je pense qu'il était aussi impressionnable que toi ;-) )
Écrit par : Adrienne | samedi, 13 août 2022
Il y a longtemps que je n'ai pas mangé de bigorneaux, c'est un très bon souvenir d'enfance, nous les pêchions à Pourville sur mer avec mon grand père, le soir ma grand mère les faisait cuire, et nous les mangions.
J'ai découvert les bulots dans le Sud, chez moi on n'en mangeait pas, et je les aime aussi :)
Écrit par : Fabie | samedi, 13 août 2022
Tu arrives à être passionnant même en parlant de bulots…
Ce doit être ça, le talent …
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Écrit par : Celestine | samedi, 13 août 2022
Ah les bulots. … je ne les aime que petits, les gros sont caoutchouteux ! Je demande à ma poissonnière qui est sympa de ne me mettre QUE des petits ! Avec un aïoli c’est très bon. Du coup j’ai une envie de fruits de mer …
Écrit par : Francelyne | dimanche, 14 août 2022
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