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mercredi, 17 août 2022

L'orage Ô désespoir...

orage à Paris.jpg

Depuis le temps que vous nous lisez, Heure-Bleue et moi, vous connaissez notre optimisme.
Une nouvelle preuve en fut donnée hier.
Il faisait quasiment beau pour nous deux.
C’est-à-dire pas trop chaud pour la lumière de mes jours et pas trop frais pour moi.
Elle voulait acheter un pot pour y mettre une plante.
Nous avons jeté un coup d’œil au ciel et, pleins d’allant nous sommes partis prendre le 163 en laissant les fenêtres grandes ouvertes…
Nous sommes arrivés enfin dans ce qui occupe les terrains de la SNCF pour y trouver ce pot.
Nous sommes ensuite entrés dans le « carrouf » de la place pour y acheter quelques victuailles.
Et c’est là que j’ai été saisi !
Furetant devant des gondoles qui n’avaient rien de vénitien, devant des paquets de choses ressemblant à des steacks et du fromage en tranches, j’ai lu des mots comme « saveur steack haché », « saveur emmental » et autres ersatz qui étaient tous avec des « saveurs de » mais qui n’étaient pas « faits de »…
La lumière de mes jours, bien plus attentive que moi qui persistais à chercher des produits « faits de » et non des produits à « saveur de » m’a éclairé.
« C’est le rayon végan, Minou ! »
Nous avons acheté de vrais produits et sommes sortis.
Les nuages étaient là, si denses qu’on eût pu même en dire qu’ils « s’accumoncelaient »…
Le temps d’acheter du pain et de revenir à l’arrêt du 163 nous vu tomber les premières gouttes.
Et quelles gouttes ! Des gouttes de trois litres au bas mot !
L’abribus ne nous abritait pas et, avec les gens qui attendaient, nous nous sommes précipités dans la gare adjacente.
Les trois mètres qui nous en séparaient furent suffisants pour y arriver trempés…
Nos bouquins, humides.
Notre pain devenu « pain de bord de mer » autant dire caoutchouteux.
La pluie ne se calma pas et nous prîmes le train jusqu’à Saint Lazare, histoire de boire un café et de faire pipi.
Le temps de passer de la gare au Hilton, re-douche…
Le temps de boire le café, etc. la pluie s’était calmée mais à peine le temps d’arriver dehors.
Nous avons atteint un taxi juste avant d’être noyés.
Bilan, le pot de fleur ne nous a coûté que 6,49€ mais les à-côtés de l’orage nous ont laissés à sec jusqu’à la fin septembre…
Puis, arrivés enfin à la maison, nous n’avons eu qu’à éponger le salon, étendre un tapis sur le balcon et préparer le dîner.
Mais nous avons bien ri, trempés jusqu’aux os.
C’était bien quand même…