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vendredi, 14 octobre 2022

Ni dieu ni diable… Ni dieu ni maître.

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En passant hier devant l’église de la Sainte Trinité, je me suis demandé si c’était voulu.
Vraiment voulu.
Vous savez toutes et tous combien les religions monothéistes regardent d’un mauvais œil l’usage ludique de l’équipement fourni par la nature et prévu au départ pour assurer la ,perpétuation de l’espèce.
Dans le catholicisme, il est regardé avec tant de méfiance que se lancer dans la profession de berger pour le compte du tout-puissant garantit à l’impétrant fraîchement intronisé une vie particulièrement pauvre en joies séculières…
J’avais pris l’habitude de voir le clocher de l’église, en cours de travaux si ce n’est depuis mon entrée au lycée, au moins depuis l’entrée de Merveille au CP.
C’est sans doute la course au financement qui a poussé le bon dieu à s’associer avec un grand couturier pour assurer la restauration de ce lieu dédié à la célébration de sa puissance.
Le couturier qui donne un coup de main et surtout d’€uro au bon dieu, en Italien rompu à la divine négociation, décida d’orner l’église de la Sainte Trinité, d’un portrait de femme à qui il ne faut pas en conter.
Pire, d’humeur moqueuse à la limite du blasphème, il alla jusqu’à insister lourdement sur l’étrangeté de l’association entre Lui et le symbole monothéiste du péché, à savoir la femme.
Oui, il osa ! Il afficha sur le clocher non seulement l’image de la tentatrice par excellence, voire par essence, mais enfin conscient il alla jusqu’à nommer leurs œuvres, à lui et à l’autre, du seul nom qui collait à la réalité : Paradoxe.
Je remercie ce couturier de nous faire toucher du doigt (enfin, presque…) ce paradoxe qui fait que sans se soucier de la bizarrerie de la chose, on prête à une entité inconnue la puissance de créer un ensemble dont une moitié serait divine et l’autre diabolique…