mardi, 27 décembre 2022
Flashback...
En 1996, la ville Trouville-sur-Mer décida qu’elle serait désormais jumelle de la ville tchèque de Vrchlabi.
Je le sais, j’ai photographié le décret qui sacralise l’affaire.
Je l’ai même lu attentivement.
Et c’est pour ça que je l’ai photographié.
Heure-Bleue et moi étions allés à Trouville pour voir la mer et une autre blogueuse.
Alors que nous connaissions la ville depuis des décennies, nous sommes pour la première fois allés visiter la mairie.
Ce jour de juin 2017, la journée avait commencé ainsi :
La lumière de mes jours était occupée à parcourir les blogs.
Alors que je revenais avec quelques courses elle a redressé soudain la tête :
- Il faut que je repasse, on n’a rien pour demain.
- …
- C’est fou cette nonchalance, Minou…
- Quoi donc ?
- Oui, j’ai du repassage à faire et la valise à préparer et je glande…
- Je vais acheter un fouet.
- Et ?
- Je me vêtirai de cuir noir clouté…
- Ça va, là ?
- Je te surveillerai et tu repasseras, nue sous mon regard avide et la menace du fouet…
- Tu ne veux pas plutôt faire la salade de tomate pendant que je repasse ?
Pour une fois que j’avais une idée…
Je me voyais déjà, premier rôle dans « Le Maître contre Domina ! The movie. »
J’ai alors cessé de rêver et suis allé préparer la salade de tomate…
Nous avons donc visité la mairie de Trouville.
Et c’est là que j’ai constaté l’effet dans l’Éducation Nationale de méthodes déjà utilisées dans de domaine de la Santé Publique et les Transports Publics.
Ces méthodes industrielles teintées de vague fausse bienveillance, pouvaient donc causer sur la grammaire autant de dégâts que Facebook qui ne devait pourtant naître que huit ans plus tard.
Pourquoi je vous parle de ça ?
Parce que d’abord et avant tout, je ne savais pas trop quoi vous dire.
Ensuite parce que la discipline veut que je m’astreigne à écrire quand même, ne serait-ce que pour m’assurer que je me rappelle encore les règles de la grammaire et que je me souviens de l’orthographe des mots.
Et puis, à dire vrai parce que je fouinais dans le stock monstrueux de photos qui traînent dans les disques de mon PC et que je suis tombé sur celle-ci.
D’où est née cette note…
11:44 | Commentaires (6)
Commentaires
oh mon dieu...la déchéance orthographique a donc commencé tôt dans l'administration, c'est vrai qu'à part sur nos blogs la langue française en a pris un coup...!
j'espère que vous avez passé un bon Noël ou Hanoukka... au choix...moi j'aime bien les deux...
j'espère que ta crève est finie...et que vous vous portez bien.
nous, tous les deux, seul, à 22h on était au lit...le lendemain on apprends le décès de la maman de Robert, 97 ans, il part une petite semaine dans le sud...voici les dernières news bisous et bonne Saint sylvestre quand même!!!!
Écrit par : charlotte 17 | mardi, 27 décembre 2022
Aujourd'hui on enverrez ça dans la boite à spam illico en pensant à un de ces trucs malveillants dont nous sommes les heureux destinataires, dit celle qui fait au moins autant de fautes qu'elle écrit de mots. Bon d'accord, il arrive aussi que mon doigt fourche.
Écrit par : delia | mardi, 27 décembre 2022
Deux fautes dans les trois premiers mots, c'est fort !
Nous avions à l'hôpital un informaticien capable de faire une faute par mot...
La qualiticienne en faisait un poil moins, mais a fait des procédures de qualité truffées de fautes, à croire que l'orthographe ne faisait pas partie de la "qualité" !
Je n'ai jamais compris pourquoi on ne faisait pas relire tout ça par des gens "un peu plus doués" !
D'accord avec Délia, quand on pense que si on se fait "avoir" par un mail frauduleux, on est capable de nous faire remarquer que compte tenu du nombre de fautes d'orthographe, nous aurions dû faire plus attention... J'ai eu un jour un vrai mail des impôts qui laissait bien à désirer de ce côté là...
Écrit par : Fabie | mardi, 27 décembre 2022
Oh ! Que c’est pessimiste ces procès d’intention sur la désintégration orthographique et culturelle des masses !
Perso, je serais encline à penser que l’auteur de la communication de l’époque était tchèque et que la personne de la mairie ayant autorité sur le « bon à tirer » était en RTT.
A son retour… et bien qui diable irait lire une telle missive (même en jolis caractères gothiques)?
À part l’autochtone désœuvré ou le touriste lettré qui par un facétieux hasard l’aurait immortalisée pour la ressusciter 26 ans plus tard…
Écrit par : Visiteuse | mardi, 27 décembre 2022
Sève rai, lors taux gras feu sépa un port temps, dumo ment con ce con prend aise aimant
Écrit par : alainx | mercredi, 28 décembre 2022
.... pour notre plus grand plaisir (t'astreindre à écrire)
j'ai bien aimé la scène racontée en violet (bien que je sois restée sur ma faim !!!!! :-) :-) :-))
En fait, je devrais faire comme toi :
m'astreindre à écrire tous les jours au lieu de m'obstiner à vouloir marcher tous les jours !!!
déjà, j'aurais moins mal aux jambes ..
Écrit par : Ambre | mercredi, 28 décembre 2022
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