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mercredi, 08 mars 2023

L’amante n’est pas religieuse...

En ce jour de la « Journée internationale de la Femme », je tiens à vous réaffirmer mon total respect et une admiration sans bornes pour une patience vis-à-vis des hommes qui me laisse pantois.
Vous devez effectivement nous aimer beaucoup pour nous supporter.
Bon, pas autant que je le souhaite par moments mais personne n’est parfait.
Cela dit, je dois vous avouer quelque chose : Quand j’étais petit, et même quand j’étais à l’école maternelle, cet endroit merveilleux où j’ai vu pour la première fois des yeux autres que marrons, j’avais quelque chose.
Bon, quelque chose qui ne tournait pas rond, comme tout le monde mais pas que.
Oui, autre chose.
Autre chose élastique, avec une robe bleue qui finit décolorée, et une coiffure genre « casque mode Dallas » rouge et des chaussures noires au bout de jambes rose pâle.
J’avais une poupée !
Oui, une poupée, elle était en caoutchouc et elle s’appelait Martine.
Plus exactement je l’appelais Martine.
J’en pris grand soin et je la gardais près de moi autant que faire se pouvait.
Elle m’a plaqué un jour.
Je ne sais pourquoi.
Elle a disparu, sans doute froissée que ma mère me mette en pension chez des fous pour qui la chair n’était qu’un piège qui menait direct en enfer.
Je ne l’ai jamais revue mais ne l’ai jamais oubliée.
Ce fut la première de celles qui m’ont plaqué.
Le nombre de celles qui me firent connaître le goût du râteau avant celui de la pelle est bien plus élevé…
Tout cela pour vous dire que je vous ai toujours admirées et si rarement comprises.
Ce n’est pourtant pas faute de vous écouter, je vous assure.
Reste ce polysémique « Oui mais non » qui semble votre expression favorite.
Cette expression si pleine de promesse à son début et si frustrante à sa fin.
Ah… Ce début, ce « Oui » plein de promesse, ce « Oui » qui est déjà un cadeau en soi.
Ce cadeau à peine offert que déjà retenu par ce « Mais » régulièrement accolé à la promesse.
Et cette déception qui s’empare de moi dès ce « Non » qui clôt l’expression.
Je vous le dis, mes chéries, mes amours, le « parler fille » est peut-être bien l’origine réelle du mot « cruauté »…
Je sais qu’hélas pour beaucoup, dans tous les cas pour trop, c’est leur fête tous les jours mais je vous souhaite une vraie fête.
Et pas que le 8 mars mais toute votre vie.
Et n’écoutez pas les récriminations d’Heure-Bleue, je suis un homme par-fait ! Point !
Bon, un peu chiant par moment, mais c’est ça la vraie perfection, c’est quand il reste un petit quelque chose à améliorer, sinon la perfection serait ennuyeuse donc imparfaite…